De EncyclopAtys
(Retrait du logo "Lore Officielle" car cette vieille chronique comporte des parties à réviser.) |
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Version du 15 juillet 2016 à 20:42
Première partie
Très profondément, dans l’obscurité, des racines se prolongeant au-dessous de l’écorce d’Atys, beaucoup de foreurs sont en pleine exploitation de ressources. Ils ont remonté à la surface des quantités inimaginables d’ambre d’une qualité exceptionnelle, et leur travail est respecté par tout un chacun. Profondément en dessous de l’empire de Coriolis, de nombreux homins ont travaillé dur, jour et nuit, pour accroître sans cesse la richesse et la renommée de la maison régnante.
C’était un jour comme tout autre du travail de mineur. Les homins suaient dans l’air chaud et humide des racines. A la lumière de leurs torches, ils ont extrait des morceaux d’ambres aussi gros que leurs têtes des branchages des racines. Aujourd’hui ils ont voulu fermer une section sur-exploitée des tunnels, de sorte que les animaux et les plantes puissent récupérer après ce tumulte. Dans cette zone des racines, tous les animaux recensés étaient herbivores et inoffensifs, aucun garde n’était donc sur place, une chose absolument nécessaire autrement. Toutes les précautions ont été prises et les botanistes formés à l’art matis avaient déjà leurs outils et liquides étranges en mains, prêts à être injectés dans les racines.
Ils ont voulu laisser quelques petites racines plus fortes et un lit de mousse se développer au-dessus de l’entrée. Ceci servirait de couverture à ce tunnel jusqu’à ce que la nature elle-même ait repris ses droits.
La nature pris le pas le jour même, mais d’une manière complètement différente de ce que les mineurs innocents pouvaient imaginer. Le contrôleur Benodir Nussami supervisait le travail d’en haut, regardant les homins en train de mettre en place tout un mécanisme de treuil autour d’une branche forte du plafond, très soigneusement afin que rien ne glisse ou ne cède. « Si la branche se casse, c’est une mort certaine pour nous tous » a t-il hurlé à ses subalternes. Ils ont brièvement tourné et incliné la tête. Il savait très bien que ses avertissements constants mettaient leurs nerfs a rude épreuve. Les ouvriers avaient déjà réalisé cela des dizaines et des dizaines de fois, sans aucun incident... « Toujours est-il qu’il vaut mieux garder les yeux ouverts » pensa-t-il. Une petite inattention aurait pu détruire toute la caverne, et avec elle tous ses occupants bien sur. Aussitôt la branche reliée au sol de la caverne, ils ne devraient plus y faire attention, mais jusque la il faudrait tout vérifier deux fois.
Rabur secoua la tête pour dissiper sa colère et pris appui pendant qu'il tirait avec toute sa force sur la corde que lui, et son frère Medrig, avaient tout juste jetée au-dessus de la branche. Ce Nussami était un idiot trop soigneux, qui a toujours aimé diriger. Il devrait installer un de ces treuils lui-même une fois, alors il verrait quel genre de travail c'était vraiment. Le Fyros, maintenant reconcentré sur son travail, observait son frère attacher la corde principale au treuil. Il tint bon pour maintenir la tension de la corde sur la racine et l’abaissa du mieux qu’il pu, de sorte que Medrig pu jeter une nouvelle corde, plus épaisse, au dessus de la racine de sorte que, plus tard, plusieurs racines pourraient être abaissées au niveau des botanistes pour que ceux ci puissent enfin accomplir leur travail.
Quand ils ont enfin commencé à injecter leur étrange mixture dans les racines, elles se sont développées d’une manière folle. Il fallait maintenant, avec synchronisation, tirer encore sur les racines pour les amener à la rencontre de la mousse qui se multipliait également. L’ensemble constituant une fermeture fiable pour le tunnel. Medrig inclina la tête, Rabur tira une nouvelle fois, aussi fort qu'il pouvait, et son frère lança le rouleau de corde épaisse au-dessus de la branche. Là elle prit naturellement sa place, se déroulant sans cesse vers la terre. « Laissez aller », dit Medrig. Rabur laissa la corde la plus mince mince glisser entre ses gants. Avec une secousse soudaine, la branche épaisse cassa mais l’ensemble tint bon.
Maintenant, les deux Fyros devaient grimper sur la corde le plus haut possible et l’attacher aux racines, les emmêler le plus possible. Les frères, se faisant un signe, grimacèrent, le vrai plaisir commençait. Ces deux frères fous entamèrent leur concours rituel, celui qui irait le plus vite, qui attacherait le plus de racines. Mydix Bedax encourageait ses collègues et lança les paris! « 10 dappers sur Rabur ! - 15 sur Medrik » retentirent dans la caverne, Benodir laissant ses ouvriers apprécier le moment bien mérité. Se prenant au jeu, les deux frères tentèrent chacun de prendre le dessus : Celui en dessous tirant sur le pantalon du premier, celui au-dessus secouant avec force la corde de son frère, à chaque fois tout cela provoquait une salve d’applaudissement des autres ouvriers. La chute n'était pas risquée, chacun étant déjà tombé de bien plus haut que ça, Benodir ne s’inquiétait plus de la santé de ses hommes. Il trouvait même ce concours particulièrement utile, il pourrait savoir qui était le plus rapide ou le meilleur grimpeur. La victoire finale ne l’intéressait pas vraiment, tout ce qui comptait c’était que les deux ouvriers prenaient plaisir à faire leur travail le plus rapidement possible. Gardant sa bonne humeur pour lui, il afficha son air morose habituel, observant le spectacle en s’asseyant sur un rocher. Mydix criait toujours, encourageant Medrick, son favori de toujours. Grand ami de ces deux frères, il préférait ce dernier pour son caractère habituellement joyeux. Les deux frères étaient de niveaux équivalents et, à 15 mètres du plafond, personne n’aurait pu dire qui allait gagner.
Quelque chose toucha sa joue, chose qu’il balaya machinalement du revers de la main. Peu après, un petit quelque chose tomba vers lui. Instinctivement il tenta de l’éviter mais pris tout de même un éclat dans l’œil. Se maudissant intérieurement, il frottait son œil en essayant d’y voir clair à travers ses larmes. Une pensée effrayante l’envahit. Examinant l’objet incriminé, il vit que c’était du bois, très dur et très sec. Ignorant sa douleur il fixa intensément le plafond de la caverne. Passant sa main sur son visage, il constata avec effarement qu’il était d’un noir profond, avec une fine couche d’un duvet grisâtre. Mais qu’est ce que ça pouvait être ? Fixant de son œil valide le plafond, un éclair traversa son échine. Enfonçant son coude dans les cotes de son voisin, il se mit debout en montrant le ciel du doigt : « Là ! » Un scintillement de lumière apparaissait dans le plafond. Petit à petit, la lumière semblait grignoter le bois… Il était en train de se fendre! Après un grincement, le plafond commença à se casser. Ses yeux purent juste constater qu’il fut rapidement couvert de moisissures, alors que le plafond cédait sous le poids des deux grimpeurs, se balançant sur leurs cordes.
Deuxième partie
Les yeux de Benodir suivirent la direction qu’indiquait le bras du foreur et à ce moment seulement il prit pleinement conscience du danger qui les guettait. « Le plafond s’effondre ! Le plafond s’effondre » Hurla-t-il à en perdre la voix.
Le groupe se sépara. Chaque homin courrait à présent pour sa propre survie, et les frères, qui, il y a peu de temps encore, montaient les cordes avec entrain, descendaient le plus vite possible dans l’espoir de pouvoir comme les autres éviter les morceaux de bois qui tombaient du plafond.
Les spores étaient arrivées à la base du nœud de la racine que les travailleurs utilisaient, et à présent il se séparait du plafond avec un bruit assourdissant. Des branches et morceaux de racines pleuvaient de toute part et la lourde base finit par toucher le sol, ne laissant qu’un trou béant. Le sol tremblait comme s’il avait été frappé par un poing de géant, la poussière, les spores de fungi, et la mousse dansaient dans une sorte de tourbillon. Il y avait maintenant un immense trou dans le sol, à l’endroit où la force de l’impact avait rencontré une partie des fondations dont l’épaisseur devait être plus fine. Après quelques secondes, c’était fini et Benodir se releva. Il avait du se jeter à terre et il était désormais plein de poussière. En contemplant le spectacle qui s’offrait à lui, il s’épousseta.
Il y avait un trou impressionnant dans le sol de la caverne. Les rebords montraient clairement qu’il pourrait résister au poids d’homins mais certainement pas à celui d’un si gros morceau de bois. Il regarda autour de lui et vit avec joie qu’aucun de ses homins n’était blessé et que tous semblaient aussi prêts que lui, même si chacun d’eux essayait encore prudemment de se remettre debout. Finalement, tous se rassemblèrent autour de Benodir et fixèrent avec curiosité l’obscurité légèrement lumineuse qui se dessinait au dessous d’eux.
Comme partout ailleurs dans les primes racines, l’obscurité n’était pas totale. De la mousse et des fougères luminescentes recouvraient le sol et rependaient ainsi une douce lueur verdâtre. Mais cette fois-ci, il y avait autre chose, quelque chose qui brillait plus profondément.
Recouvert par un amas de racines entrecroisées, il y avait là un immense bouclier. Sa face était polie et décorée avec des signes des plus étranges, qu’aucun des homins présents n’avait déjà vu. Il se trouvait juste à coté du nœud de bois qui venait de tomber et de laisser un petit cratère.
« Quel est donc cet étonnant objet ? » Osa demander Rabur.
« Un bouclier de géant. Personne ne peut en douter. » Répondit son frère.
Quelques ricanements suivirent, sans doute dus au soulagement des homins. Sans doute venaient ils de se rendre compte qu’ils ne comptaient pas de blessés surtout. Benodir scruta les visages de ses homins, tous brûlaient de curiosité tout autant que lui. Il décida alors de percer rapidement ce mystère.
« Les deux artistes de l’escalade ! Prenez donc une corde et descendez voir en premier. Je vous suivrai ensuite avec celui d’entre vous qui voudra m’accompagner. Allons donc voir tout ça de plus près. »
Rabur et Medrig échangèrent un bref regard et sourirent. « Et pas de paris imbéciles cette fois-ci. Vous nous avez déjà assez causé d’ennui comme ça. » Ajouta le responsable.
La caverne n’était pas très grande, à peine vingt mètres de diamètre, et elle était recouverte d’une bonne épaisseur de mousse qui rendait chaque pas silencieux. L’air empestait l’humidité mais il y avait autre chose, une autre odeur dure à identifier.
Mydix lâcha la corde et rattrapa son collègue Barnus qui venait de descendre jusqu’à lui.
Au dessus d’eux, le responsable et les frères encerclaient déjà l’étrange objet. Cela ressemblait décidément vraiment à un immense bouclier de géant. Il s’en approcha et s’assit. Son bord était relié au bois qui l’entourait comme s’il y était réellement associé, mais dès qu’il le toucha et compris que ce n’était pas du bois. Cette matière était froide et sans la moindre rugosité. Elle n’était pas couverte de mousse et même les racines qui passaient dessus semblaient être incapables de s’y attacher, comme si cette surface était sans prise. Seules quelques graines avaient réussi à germer dans le peu d’eau que contenaient les étranges symboles qui y étaient gravés.
Sa surface était sombre et sans défaut, mais son reflet dans la faible lumière qui éclairait ces profondeurs laissait penser qu’elle serait certainement plutôt argentée à la lumière du soleil. Bizarre. Qu’est ce ça pouvait bien être ? Et qu’est ce que ça faisait là ? Qui avait pu le laisser ici ?
Pendant que Mydix se perdait dans ses pensées, Rabur avait atteint la racine et l’inspectait. Sur place, la puanteur était insoutenable. Ça doit être ces maudits spores pensa-t-il. Il marcha autour du gros noeud de racines et manqua de tomber dans un autre trou quand son pied glissa sur de la mousse.
« Par ici ! Il y a un autre trou ! »
Les fyros se rassemblèrent autour de ce nouveau passage qui devait faire près de trois mètres de diamètre et avait une bordure très irrégulière. Un mouvement dans l’ombre les fit tous frémir un instant, mais finalement il n’y eut qu’une bulle fluorescente qui monta de l’obscurité jusqu’à atteindre le plafond. Peu après, une autre bulle suivit et les fyros considèrent alors le phénomène avec intérêt. « Il doit y avoir de la sève la dessous à en juger par ses bulles » s’exclama Benodir en se mettant à genou. « Passez-moi une torche. » Il saisit celle de Barnus et l’enfonça dans le trou afin de l’éclairer un peu mieux.
Ils perçurent alors quelque chose, un mouvement si rapide qu’aucun d’eux n’avait pu le suivre des yeux. Quelque chose de verdâtre sortit en un éclair du trou et le foreur disparu dans les ténébreuses profondeurs. Son cri s’arrêta dans un horrible sanglot et les fyros restant fixaient à présent avec horreur le passage qui se trouvait à leurs pieds. Avant que l’un d’entre eux ne puisse à nouveau bouger, ils purent tous entendre distinctement le bruit de quelque chose de lourd que l’on traînait sur le sol.
Rabur fut le premier à réagir.
« Un jeune Vorax ! » Cria-t-il. Il pointa sa torche devant lui et sauta dans le trou en criant. Son frère et Mydix le suivirent. Pendant ce temps Barnus hurlait aux autres de prendre les armes.
Troisième partie
Le tunnel était juste assez grand pour que les homins puissent y marcher debout, par contre trois homins pouvaient y marcher cote à cote sans problème. Ses murs étaient lisses et poli, rien ne s’y était développé et cette découpe parfaite s’arrêtait juste aux pieds de l’étrange bouclier. Ils pouvaient encore entendre le raclement, le corps de leur camarade traîné au sol. Un jeune Vorax ! L’adversaire s’annonçait sérieux pour eux qui n’avaient sur eux que leurs torches et de petites dagues, et ces bêtes n’avaient que rarement peur du feu…
Les homins poursuivirent leurs recherches en suivant les évolutions du tunnel. Le bruit semblait de plus en plus fort avec l’obscurité, ils pouvaient donc tenter de le suivre sans trop de difficultés, passant fourches et croisements menant dans les profondeurs. Le bruit s’arrêta d’un seul coup et les Fyros s’immobilisèrent. Un cri perça l’obscurité, mais s’arrêta tout aussi soudainement, avec un bruit horrible de déchirure. Comme un seul homin, les Fyros chargèrent et pénétrèrent dans une petite caverne. Leur sève se figea alors instantanément, leurs yeux enregistrèrent la scène à jamais. Quelque chose ressemblant à une énorme araignée mâchait la chair de leur camarade et buvait son sang avec des bruits répugnants. Son corps était vert avec de fines tâches blanches. Ça et la on pouvait apercevoir de la sève courir sous sa carapace. La créature possédait six jambes et, recroquevillé sous elle, un dard à l’allure dangereuse. Une seconde créature, exactement comme la première, entra dans le champ de vision des Fyros. Rejoignant sa compagne, elle s’attaqua à son tour au corps mort de Benodir, arrachant de larges pièces de chair de sa cuisse.
Cette seconde créature fini par noter la présence des homins spectateurs. Se relevant et s’étirant, elle était presque aussi grande qu’un homin. Un sifflement menaçant s’éleva des mâchoires inférieures de la bête, pulvérisant au passage de la sève sur les Fyros. C’en était trop pour ces fiers homins qui ne pouvaient rester spectateurs. Ils chargèrent et une bataille sauvage commença. Medrig fut rapidement mit à terre par une piqûre douloureuse à la jambe. Celle-ci fut instantanément anesthésiée et provoqua la chute du fyros. Avec énormément de difficulté, les homins réussirent à repousser les créatures. Rabur releva son frère rapidement, le soutenant sur ses épaules. Aucun ne dit un mot. Mydix pris le cadavre de son supérieur sur ses épaules et ils commencèrent à rebrousser chemin. Environ à mi chemin, alors qu’ils essayaient de ne pas se perdre, un cliquetis rapide se fit entendre. Des pattes, beaucoup de pattes, il y avait bien plus de ces créatures qui arrivaient ! Courant à perdre haleine, ils finirent par trouver la sortie et rejoignirent Barnus et les autres qui les attendaient avec les armes qu’ils avaient pu trouver rapidement, soient quelques épées et boucliers.
Les homins en fuite sortaient rapidement du trou quand les premières griffes attaquèrent leurs jambes. Un des homins lança rapidement une petite boule de feu dans les profondeurs, de quoi sans doute leur donner quelques minutes de répit. Mais aucun d’entre eux n’était préparé à ce qui allait arriver. Une horde d’insectes géants est rapidement apparue à la sortie du trou, forçant les homins à combattre, les inondant sous leur nombre. Les fyros tenaient toujours, protégeant leurs cordes qui seules pouvaient leur permettre de fuir. Rabur attacha rapidement l’une d’elle autour de la hanche de son frère blessé, les premières créatures étaient déjà arrivées au contact. Les homins hurlant, les créatures sifflant de la même manière horrible.
D’autres cordes furent lancées aux combattants. Medrig était hissé vers le haut à toute hâte mais il ne pouvait détourner ses yeux de son frère qui combattait courageusement dans ce chaos. Mais son regard était attiré par un étrange spectacle. La pièce de bois par qui tout avait commencé bougeait ! A force de mouvements elle fut brusquement jetée sur le coté et révéla un nouveau trou dans l’écorce! De ce trou surgit une horreur comme aucun d’entre eux n’en avait vu auparavant. Un insecte brun, colossal, aussi grand que trois homins, qui projetait ses énormes griffes vers les combattants ! Les homins étaient soufflés comme l’herbe d’un champ. Des éclairs semblaient entourer la bête et étourdissaient les combattants. Il avançait, encore et toujours, à travers les rangs des combattants…
« Raaaabuuuuur ! », le cri de Meedrig se perdit dans les cavernes alors qu’on le traînait de force vers la sortie. Les autres cordes remontaient à présent, mais aucun homin n’y était jamais accroché…
Quelques temps plus tard, une équipe de guerriers expérimentés rejoint la mine pour la nettoyer à coups de lance grenade ardents. Ils se débarrasseraient bien vite de ces insectes étranges que les homins hystériques leurs décrivaient. Les combattants étaient tous d’accord sur ce point, une bonne bataille soulagerait sans doute leurs muscles fatigués.
Sur le chemin les menant vers la mine ils distinguèrent soudain un nuage de poussière sur l’horizon, une tempête de sable ? Cela rendrait les choses un peu plus difficiles mais il ne fallait pas trop s’inquiéter. Après quelques minutes ils se rendirent compte d’un phénomène étrange… L’écorce tremblait sous leurs pieds comme si Atys elle-même était secouée par la rage, le dégoût… Quand le peloton de 50 homins atteint finalement la crête d’une haute dune, ils se rendirent compte qu’ils n’avaient jamais été autant dans l’erreur de toute leur vie… et tellement dans le vrai en même temps…
Le Grand Essaim avait commencé.