De EncyclopAtys
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Les premières têtes de ponts furent lancées, les premiers contacts entre les exilés de l’invasion Kitin. | Les premières têtes de ponts furent lancées, les premiers contacts entre les exilés de l’invasion Kitin. |
Version du 6 mai 2005 à 14:37
Retour à la guilde Les Libres Frontaliers
« Je suis l’épée dans les ténèbres. Je suis le veilleur au rempart. Je suis le feu qui flambe contre le froid, la lumière qui rallume l’aube, le cor qui secoue les dormeurs, le bouclier protecteur des royaumes homins »
LE CHAOS
Lorsque les guerres Kitins éclatèrent et que le grand essaim partit en croisade pour éradiquer l’hominité de la surface d’Atys, l’empire Fyros s’effondra. Des villes entières, des populations complètes, homins, homines, et enfants le suivirent dans sa chute et le chaos ne tarda pas à recouvrir tous les anciens territoires. Nul ne fut épargné. Tous les peuples furent submergés par la vague Kitins et ne trouvèrent leur salut que dans la fuite.
Ce fut le temps de l’Exode.
Nombreux sont ceux, néanmoins, qui purent fuir vers la sécurité des racines primales guidés par les Kamis et la Karavan aux points de téléportation Arc en ciel. Mais, ces portes providentielles furent bien vite anéanties par les nuées Kitins, et, les homins restant à la surface durent se contraindre à fuir le plus loin possible dans les terres sauvages pour assurer leur survie.
Ainsi naquirent les Libres Frontaliers.
Bien vite, la peur des Kitins décida la plus importante des colonies Fyros de ces terres hostiles à fonder une force d’intervention et de surveillance destinée à garder les frontières des principaux territoires de cet exil précaire. Là où le danger était omniprésent, les attaques Kitins fulgurantes et mortelles, il fallait édifier un rempart … La Garde Noire était née.
On en appela aux volontaires, au plus braves, pour la constituer. Leur but, patrouiller, surveiller et avertir du moindre danger aux confins des terres sûres. Au besoin, s’interposer et se sacrifier pour laisser au peuple le temps de la fuite vers un nouvel exil…
Ils s’appelaient eux même « les Libres Frontaliers » de par la promesse qui était faite à ceux qui s’y engageaient de pouvoir laisser derrière eux, sans crainte, questions ou besoins d’explication, tout ce qui s’était passé dans leur vie.
Ces homins venaient de diverses terres. Leurs histoires et leurs vies étaient différentes, mais tous s’étaient engagés pour des raisons similaires. Il y avait parmi eux des voleurs, des tueurs et des escrocs, des soldats chassés de leur armée précédente, des homins de basse extraction et des nobles, des guerriers honorables et vertueux, et d’autres qui ne l’étaient pas. Certains cherchaient leur voie, d’autres fuyaient, d’autres allaient à la dérive... Mais tous désiraient tirer un trait sur leur passé et se construire un nouvel avenir.
Ils moururent en nombre mais accomplirent leur devoir...
Durant deux interminables années, la Garde Noire des Libres Frontaliers fut garante de la survie des peuples retranchés. A chaque instant, les homins rescapés avaient l’angoisse d’entendre retentir le cor des « Libres » sonner l’invasion et le repli. Il est dit, encore aujourd’hui que cette sonnerie suffirait à mortifier le cœur des dépositaires du souvenir de cette époque...
Toujours... toujours... les Libres s’étaient interposés et avaient combattus...
L'ESPOIR
Lorsque les forces mêlées des Kamis et de la Karavan contraignirent les armées Kitins à se retrancher au cœur d’Atys, les Libres Frontaliers furent les premiers à ouvrir et sécuriser les routes vers les populations qui avaient initialement migrées vers les nouvelles terres.
Les caravanes nomades étaient de plus en plus nombreuses à se risquer à la traversée même si l’enjeu demeurait plus qu’incertain.
Les forces Kitins s’étaient repliées mais le danger demeurait intact. Il y avait des choses... Des choses qui semblaient pervertir des régions entières... Certains commençaient à évoquer le Goo...
Les premières têtes de ponts furent lancées, les premiers contacts entre les exilés de l’invasion Kitin.
Durant des années, des générations, les survivants affluèrent vers le nouveau monde et les Libres leur montrèrent la voie...
LE RENOUVEAU
Aujourd’hui, le temps est à la reconstruction. Les quatre peuples principaux d’Atys se livrent à un jeu étrange d’alliance et de trahisons pour quelques parcelles de territoire. Certains se vouent à la reconquête d’autres à la lutte contre le Goo perfide.
Les Libres Frontaliers, quant à eux, toujours fidèles à leurs engagements ont conservé leurs prérogatives et leurs privilèges et il n’est pas rare de voir des volontaires affluer des quatre coins d’Atys pour prendre le noir de la Garde.
Fyros, Trykers, Matis, Zoraï y sont acceptés à chances égales. Pour eux, l’espoir d’un renouveau, l’oubli de leur passé en échange de leur engagement. Une règle qui n’a jamais été enfreinte par aucune autorité d’aucun peuple.
Ils sont les Libres Frontaliers, l’unité d’élite la plus fameuse du peuple du désert. L’unité des sacrifiables. Les premiers à la bataille, les premiers à mourir...
Tomber au front est une de leur tradition. Peu leur importe de mourir, car il n’y a pas de peur chez les Libres, l’important étant de mourir bien.
Aujourd’hui, repliés aux confins des terres nouvelles, les Libres Frontaliers veillent, fidèles à leur mission, à la sécurité des royaumes.
« Je suis l’épée dans les ténèbres. Je suis le veilleur au rempart. Je suis le feu qui flambe contre le froid, la lumière qui rallume l’aube, le cor qui secoue les dormeurs, le bouclier protecteur des royaumes homins...
Je suis un Libre Frontalier. »