De EncyclopAtys
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Version du 10 mai 2014 à 12:54
Le conte du Noël gourmand [HRP]
Il y a environ vingt années, deux guildes qui se vouaient jusqu’alors une haine infinie, arrivèrent enfin à trouver la paix.
Le baron matis Kaldon et le chef des traqueurs Kuon Fu-Jin s’affrontaient depuis si longtemps qu’ils en avaient presque oublié la raison pour laquelle ils le faisaient.
Mais une trêve pu être conclue lorsque d’un geste noble, Kuon Fu-Jin porta secours à Madini, la fille du baron, en détresse au milieu des primes racines.
Le baron, reconnaissant, promit aux traqueurs que jamais plus ils ne lutteraient les uns contre les autres dans d’atroces batailles sanglantes.
Puis l’hiver arriva et les fêtes de Noël avec lui.
Le baron Kaldon jugea bon de faire envoyer un immense convoi de cadeaux à Kuon Fu-Jin et à ses disciples afin de les remercier d’avoir sauvé sa chère et tendre fille.
Les caravanes partirent donc au petit matin et l’on décida de prendre le chemin le plus sûr pour atteindre la jungle en traversant les charmantes contrées des lacs.
Mais c’était sans compter sur la mesquinerie des trykers.
En effet, de vils brigands en quête de richesses surgirent de nulle part et prirent d’assaut le convoi.
Les gardes matis désemparés tentèrent en vain de leur expliquer que tous ces cadeaux étaient destinés au traqueur Kuon Fu-Jin, mais les trykers avides ne voulurent rien entendre et emportèrent avec eux la précieuse cargaison.
De retour à leur campement, les pillards entreprirent d’ouvrir leur beau butin et découvrirent un assortiment de friandises toutes aussi appétissantes les unes que les autres.
Si leurs bourses demeurèrent vide, leurs estomacs par contre furent bien rempli par de savoureuses confiseries matis d’un goût à la fois raffiné et exquis.
Mais au lendemain de Noël, un guetteur vint inspecter le campement qu’il trouva étrangement silencieux et fut surpris de constater qu’il était parsemé des cadavres de toute la horde.
Le baron avait empoisonné chaque friandise.
La morale de cette histoire est qu’il ne faut jamais ouvrir un cadeau qui ne nous est pas destiné… Surtout s’il provient d’un matis !
p>. Texte soumis par Valkin lors du concours d’Atysoël 2009
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