CE Periode de Floraison : Différence entre versions

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Le printemps de l’année 2553-2554 fut le début de grandes festivités pour le peuple Matis. Ce printemps annonca l’arrivée du Karin Stevano à l’âge de raison, où un Matis se doit de se marier afin d’assurer descendance et prospérité à sa lignée.
Le protocole fut appliqué à la lettre pour ce mariage princier ,dont les préparatifs furent longs et coûteux pour le peuple Matis.

On commenca par préparer un grand concours de duels à l’arène pour que le peuple et son Karin puissent montrer à tous leur grande maitrise des armes et leur supériorité au combat.
La grande gagnante, Serae Sitys, eut l’immense honneur de combattre contre le Karin en personne, et les trois finalistes, Serae Sitys à la première place, Ser Bouigisymo à la seconde place et Ser Jinkil à la troisième place, se virent anoblir. Le Karin démontra sa supériorité absolue sur le Peuple Matis en remportant son duel contre cette noble homine.

Le Karan annonça ensuite officiellement le début des préparatifs d’un grand bal , au cours duquel le Karin viendrait à rencontrer les homines sélectionnées pour être ses prétendantes.
Toutes les quatre de très nobles familles matis, celles-ci étaient préparées depuis leur plus tendre enfance à cet honneur. Elles furent encadrées et chaperonnées par les Nobles siègeant à la Chambre des Nobles.

La Reine organisa un cours de bienséance afin de rafraîchir la connaissance par le Peuple du protocole, de la révérence à l’invitation d’une homine pour le bal, dans les plus pures traditions matis. Ce fut également l’occasion d’introduire auprès du Peuple une nouvelle danse des plus élégantes.

Après de longues délibérations, les Nobles choisirent Serae Maelya Rianiso pour être la cavalière du Karin. Le début du bal fut grandiose, mais un terrible incident se produisit : Serae Maelya Rianiso tenta de poignarder le Karin, et des maraudeurs vinrent lui prêter main forte.
Après quelques instants de confusion, le Peuple Matis tout entier défendit son Karin et la Serae fut faite prisonnière.

Un procès fut instauré afin de comprendre les motivations de cette homine de bonne famille. Des révélations plutot macabres furent mise à jour sur ce que certains Nobles étaient prêts à faire pour garder leur titre. On apprit que la vraie Serae Maelya était retenue par les maraudeurs et que c’était sa soeur jumelle qui, après avoir été vendue et faite passée pour morte par son père, était revenue se venger. Cette dernière, pour soulager son âme du remord, aida les nobles et le peuple à retrouver la trace de sa soeur, mais hélas trop tard.

Après cet incident, les préparatifs du mariage reprirent et les Nobles durent faire un nouveau choix parmi les trois dernières prétendantes. Ils choisirent Serae Miela Fera, reconnue pour son engagement militaire et son adresse au maniement des dagues. Elle fut choisi malgré les rumeurs qui couraient sur elle et un soit-disant homin. Seule homine dans une famille de trois homins, elle montra peu sa joie en apprenant être la future princesse et resta parfaitement digne et distinguée. Ser Rodi di Varello publia le choix des Nobles, demanda a ce que le peuple prépare des prières, la robe de la mariée ainsi que la tenue du Karin, et se charge de la liste des invités diplomatiques.

Le grand jour enfin arriva et les témoins de cet événement rare furent choisis pour leur adresse au maniement des armes. Des duels furent organisés pour montrer à tous la force du peuple matis. Les grands gagnants, Ser Markanjio et Ser Bouduk, furent anoblis et devinrent respectivement les témoins du Karin et de Serae Miela Fera. La grandiose cérémonie ne fut que brièvement troublée par l’irruption d’un Kamiste extrémiste venu pour tenter de tuer le Karan. Les Gardes Royaux d’Yrkanis s’occupèrent rapidement de lui.

Enfin, la Période de Floraison s’acheva lorsque Ser Girini di Antorello prononça l’union du Karin et de la nouvelle princesse. Le Peuple salua les mariés selon la tradition avant qu’ils ne se retirent discrètement au Palais Royal. De nombreux présents furent offerts par le Peuple. Certains furent surprenants et contraires à la tradition Matis, telle cette pioche offerte à la Princesse !

p>. Erlan, Chroniqueur
in Les Chroniques d’Erlan, 1er CA 2556.