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Version actuelle datée du 6 février 2006 à 08:05
Sommaire
Recueil de Poemes
Elle
Je veux que tu sois celle la
Celle qui sera a cote de moi
Je veux te voir vieillir a mes cotes
Et le soleil de tes yeux briller
Voir les rides se poser sur tes yeux
Comme les rayons du soleil dans les cieux
T aimer chaque seconde un peu plus
Et chaque jour, semaine, mois encore plus
Entendre nos cris et nos rales
Dans les disputes qui nous font mal
Mais de tout ce qui nous arrivera
Etre la pres de toi
Recueil de Chansons
Et un jour, une Tryker
D'avoir passé les nuits blanches à rêver
Ce que les comtes de fée vous laisse imaginer
D'avoir perdu son enfance dans les dunes
Les illusions déçues, passé inaperçu
D'être tombé plus bas que la poussière
Et au racines entière, en vouloir, puis se taire
D'avoir laissé jusqu'à sa dignité
Sans plus rien demander, qu'on vienne vous achever
Et un jour une homine
Dont le regard vous frôle
Vous porte sur ses épaules
Comme elle porte ce monde
Et jusqu'à bout de force
Recouvre de son écorce
Les plaies les plus profondes
Puis un jour une homine
Met sa main dans la votre
Pour vous parler des autres
Parce qu'elle porte le monde
Jusqu'au bout d'elle même
Vous prouve qu'elle vous aime
Par l'amour qu'elle inonde
Jour après jour, vous redonne confiance
De toute sa patience
vous remet debout
Trouver en soi un avenir peut être
Et surtout l'envie d'être
Ce qu'elle attend de vous
Et un jour cette homine
Dont le regard vous touche
Porte jusqu'à sa bouche
Le front d'un petit monde
Et jusqu'au bout de soi
Lui donne tout ce qu'elle a
Chaque pas, chaque seconde
Mais jusqu'au bout du monde
Parce qu'elle porte le monde
Fou à Lier
Fous à lier contre réverbères et marées, fous à lier aux coins des ruelles, enlacés, fou à enfermer sur un océan de peupliers.
Qu' en faire des villes? Des porches, des cafés, des squares poussières d' usine où l' on danse, sinon un asile pour s' y laisser attacher chair contre chair, délicieuse démence. Il n' y a rien a promettre, juste faire en sorte, si le ciel est le maitre, de rester encore...
Fous à lier de la belle Zora à Davae, fous à lier dans es cours, sous les escaliers, vous seuls voyez cette camisole vous relier.
Qu' en faire du temps? Sinon un ami sûr qui, dès que l' on se touche file comme un chat et, tout en redoutant son poison à l' usure retourner, sous une douche céleste,à cet état. Pas besoin de promettre mais prier chaque jour que Jena le permette et l' on restera toujours...
Fous à lier sur les réverbères, les paliers, fous à lier le long des murs, trop occupés à rallier Kami, Karavan ou l' éternité.
Fous à lier sous les immeubles en construction pour y lier nos lèvres à la perfection. Fou à lier emmêlés aux pieds des pilliers, fous à lier de soupirs au grappes de baisers, fous à lier aux coins des ruelles enlacés, fous à lier de la belle Zora à Davae, fous à lier contre réverbères et marées, fous à lier je veux être votre parolier...
L'Ombre Noire
Un beau jour ou peut-être une nuit, près d'un lac je m'étais endormi, quand soudain, semblant crever le ciel, et venant de nulle part, surgit une ombre noire.
Lentement, les bras déployés, lentement, je la vis tournoyer près de moi, dans un bruissement d'herbes, comme tombé du ciel, l'enfant vint s'approcher.
Elle avait les yeux couleur de vie et une natte couleur de la nuit, à son front, brillant de mille feux, l'enfant reine couronnée portait un diamant bleu.
De ses lèvres, elle a touché ma joue, dans ma main, elle a glissé son cou, c'est alors que je l'ai reconnu, surgissant du passé, elle m'était revenu.
Dis l'enfant, ô dis, emmène-moi, retournons au pays d'autrefois, comme avant, dans mes rêves d'enfant, pour cueillir en tremblant, des étoiles, des étoiles.
Comme avant, dans mes rêves d'enfant, comme avant, sur un nuage blanc, comme avant, allumer le soleil, être faiseur de pluie, et faire des merveilles.
L'ombre noir dans un bruissement d'herbes, prit son vol pour regagner le ciel.
Quatre meches, couleur de la nuit, une larme, ou peut-être de la vie, j'avais froid, il ne me restait rien, l'enfant m'avait laissée seule avec mon chagrin.
Un beau jour, ou était-ce une nuit, près d'un lac je m'étais endormi, quand soudain, semblant crever le ciel, et venant de nulle part, surgit une ombre noir.
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