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« Ahah sans aucun doute ce sont nos enfants, pas vrai Chao-li! » rugit Feier’an en les regardant s’avancer. <br />« Sans aucun doute! » Chao-Li souriait. | « Ahah sans aucun doute ce sont nos enfants, pas vrai Chao-li! » rugit Feier’an en les regardant s’avancer. <br />« Sans aucun doute! » Chao-Li souriait. | ||
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Version actuelle datée du 15 janvier 2017 à 14:59
← Les suivants – deuxième partie
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Révisé le | 2015-07-11 | |||
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Les suivants – troisième partie
« Bien, demain nous terminerons enfin l’étable, il ne nous manquait que quelques petites choses de la ville. » Dit Feier’an en soulevant son fils du sol jusqu’à ses épaules. « Tu veux venir à la ville avec papa pour acheter quelques petites choses et peut-être un nouvel outil pour ta mère ? Ah et des bonbons bien sûr! »
« Yeeeeeeey » fut une réponse suffisante de la part de Feuor. « Est-ce que Nih’na peut venir ? S’il te plaiiiiiiiiiit? »
« Ahah je l’attendais… Mais bien sûr, allons-y tous ensemble » répondit Feier’an, regardant l’assistance avec un clin d’oeil.
« Mais attention pas trop de bonbons d’accord ?! » ajouta Limeh.
« Mais mamaaaaaan… » Feuor appréciait par dessus tout ces bonbons.
« Ne t’inquiète pas; quand elle regardera ailleurs, discrètement, nous pourrons… Ooouch! » Feier’an n’avait pas eu le temps de finir sa phrase cette fois quand il sentit une brève douleur dans son bras.
« Je t’ai entendu, mon amour » appuya Limeh de sa voix douce.
« D’accord, d’accord j’abandonne, je me rends! » Feier’an riait à pleins poumons.
« Oui, partons tous vers la ville la plus proche, voilà bien longtemps que nous n’y sommes pas allés tous ensemble. » Naom’Chi sourit. Chao-Li et Nih’na reprirent son idée également.
Ils passèrent la soirée assis devant l’étable, parlant du temps passé et des joies qu’ils avaient rencontrées. Le soleil traversa petit à petit le ciel d’Atys, et bien trop tôt il était déjà derrière les montagnes, laissant la place aux étoiles qui à leur tour devinrent plus brillantes. C’était une bien belle soirée, comme si la journée les avait attendus pour se terminer, afin qu’ils puissent en profiter. Dans le tout nouveau bâtiment, les mektoubs se joignaient à l’ambiance, gémissant et grognant en reniflant leur nouvelle maison.
« Tu as bien travaillée ma chérie, et toi aussi Nih’na » dit Naom’Chi en regardant sa fille, assoupie entre eux deux, la tête appuyée sur l’étable.
Juste à côté d’eux, Feier’an s’assit avec Feuor toujours dans les bras, Limeh était elle aussi couchée, la tête appuyée sur sa cuisse. Le Tryker regardait le ciel.
Ils restèrent ainsi un bon moment jusqu’à ce que la température ne leur chatouille légèrement la nuque. Ils se relevèrent le plus silencieusement possible, pour ne pas réveiller les enfants. A pas feutrés ils rejoignirent leurs maisons, chuchotant des mots de bonne nuit.
Le matin arriva bien vite, ou plutôt c’est ce qu’il sembla à Chao-Li et à Feier’an, une des trace de leur travail de la veille sans doute. Excité par le voyage imminent vers la ville, Feuor ne tenait pas en place et était déjà en train de courir dans la cuisine pour le petit déjeuner. Calmé par son père, l s’installa avec ses parents et commença à manger. Tous étaient excites et énervés, le petit déjeuner ne dura donc pas longtemps, même Feuor oublia de se plaindre à propos de ses légumes. Feier’an regardait son fils mangeait, souriant intérieurement.
Sortant de la maison, ils rejoignirent Naom’Chi et Nih’na, Chao-Li était déjà en train d’harnacher un des mektoubs de bat, le chargeant de quelques objets travaillés par les homines.
« Cela sera sûrement bien assez pour couvrir les dépenses que nous avons prévu ne pense tu pas Feier’an? » demanda t’il alors que son ami le rejoignait.
« Oui il y a de bien jolies choses, peut être même pourrons nous rester dîner en ville » répondit-il en souriant. Comment la vie pourrait-elle être plus belle?
Puisque la ville n’était pas véritablement très loin, leur voyage ne dura pas longtemps. Ils n’étaient pas pressés, préservant leur mektoub lourdement chargé. Rapidement donc les étables et les portes de la ville furent en vue, les enfants commençant a prendre de l’avance sur leurs parents, ignorant délibérément leurs parents qui les rappelaient à l’ordre. Ils s’arrêtèrent devant les gardes installés devant la porte, subjugués par les armures et le regard confiant de ces homins. Feuor décida intérieurement que plus grand il saurait lui aussi magner de si belles armes, c’était son destin!
Nih’na fixait elle aussi les gardes et resta prudemment derrière Feuor; elle les trouvait décidément trop impressionnants. Elle, avec son corps si fin, n’était absolument pas faite pour manier de telles armes. Elle pourrait probablement les porter mais comment être à l’aise avec elles, non elle ne saurait pas y faire, pas même capable d’effrayer les animaux autour de la maison. Elle repensa alors à cette journée…
Elle et Feuor avaient discrètement quitté la maison alors qu’elle voulait lui montrer quelque chose. Elle s’entraînait déjà depuis quelques temps, en fait depuis qu’elle avait compris comment… Alors qu’ils se cachaient dans les fourrés, elle montra sa main à son ami et lui demanda de regarder de plus prés.
S’accroupissant, elle ferma les yeux et commença à se concentrer en chantonnant un des rythmes qu’elle avait apprit dans un des livres de sa mère.
Alors qu’elle chantait, quelque chose commença à tourner dans sa paume, comme si elle tenait une petite tornade émettant de petits éclairs bleus, le tout dans sa main! Elle se concentra encore, voulant réellement impressionner Feuor. En ouvrant les yeux, elle vit une petite sphère bleutée qui tournait dans sa main, c’était la plus grosse qu’elle avait réussi à former jusqu’à présent, elle étincelait sur le visage de Feuor alors qu’ils la regardaient tout deux avec étonnement…
« Qu’es ce que c’est? » demanda-t’il en regardant de plus prés.
Il était apparemment nu peu trop prés, la sphère commença a bouger et le frappe, un coup direct sur le nez! Il bascula en arrière, hurlant de surprise.
Nih’na s’inquiéta de l’avoir peut être blessé sans le vouloir, elle ne savait pas vraiment quel était ce chant, et a quoi servait la sphère. Elle n’avait pas étudié le livre suffisamment. Se relevant elle se précipita auprès de son ami. Quand elle pu enfin voir son visage, elle trouva un grand sourire.
« Aahhh Nih’na c’était super! Mais qu’es-ce que c’était ? » Ouvrant les yeux et la regardant.
« Je ne sais pas vraiment j’ai trouvé ça dans un livre il y a quelques jours… Feuor, ta cicatrice, quand tu t’es cogné à la porte… »
« Oui et? » touchant son front et cherchant la marque.
« C’est… parti… » dit Nih’na, regardant attentivement le visage du jeune Tryker. C’était de toute évidence un sort de soin!
« Nih’na, Nih’na[[Image:|Image:]] Vite allons acheter quelques bonbons avant que nos mères arrivent » Feuor interrompit ainsi sa rêverie et la tira vers les commerçants.
Elle savait ce qu”’elle voulait devenir plus tard… un adepte de la magie élémentaire. Magicien et soigneur, c’était son destin à elle.
Nih’na et Feuor rejoignirent ensuite leurs parents aux étables alors qu’ils abreuvaient le mektoub. Chacun portrait un sac impressionnant de graines de shooki parfumées, ainsi que quelques pâtes à mâcher de couleurs diverses.
« Ahah sans aucun doute ce sont nos enfants, pas vrai Chao-li! » rugit Feier’an en les regardant s’avancer.
« Sans aucun doute! » Chao-Li souriait.