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= Le conte du Noël gourmand [HRP] =

Il y a environ vingt années, deux guildes qui se vouaient jusqu’alors une haine infinie, arrivèrent enfin à trouver la paix.<br />Le baron matis Kaldon et le chef des traqueurs Kuon Fu-Jin s’affrontaient depuis si longtemps qu’ils en avaient presque oublié la raison pour laquelle ils le faisaient.<br />Mais une trêve pu être conclue lorsque d’un geste noble, Kuon Fu-Jin porta secours à Madini, la fille du baron, en détresse au milieu des primes racines.<br />Le baron, reconnaissant, promit aux traqueurs que jamais plus ils ne lutteraient les uns contre les autres dans d’atroces batailles sanglantes.<br />Puis l’hiver arriva et les fêtes de Noël avec lui.<br />Le baron Kaldon jugea bon de faire envoyer un immense convoi de cadeaux à Kuon Fu-Jin et à ses disciples afin de les remercier d’avoir sauvé sa chère et tendre fille.<br />Les caravanes partirent donc au petit matin et l’on décida de prendre le chemin le plus sûr pour atteindre la jungle en traversant les charmantes contrées des lacs.<br />Mais c’était sans compter sur la mesquinerie des trykers.<br />En effet, de vils brigands en quête de richesses surgirent de nulle part et prirent d’assaut le convoi.<br />Les gardes matis désemparés tentèrent en vain de leur expliquer que tous ces cadeaux étaient destinés au traqueur Kuon Fu-Jin, mais les trykers avides ne voulurent rien entendre et emportèrent avec eux la précieuse cargaison.<br />De retour à leur campement, les pillards entreprirent d’ouvrir leur beau butin et découvrirent un assortiment de friandises toutes aussi appétissantes les unes que les autres.<br />Si leurs bourses demeurèrent vide, leurs estomacs par contre furent bien rempli par de savoureuses confiseries matis d’un goût à la fois raffiné et exquis.<br />Mais au lendemain de Noël, un guetteur vint inspecter le campement qu’il trouva étrangement silencieux et fut surpris de constater qu’il était parsemé des cadavres de toute la horde.<br />Le baron avait empoisonné chaque friandise.

La morale de cette histoire est qu’il ne faut jamais ouvrir un cadeau qui ne nous est pas destiné… Surtout s’il provient d’un matis !

p&gt;. ''Texte soumis par Valkin lors du concours d’Atysoël 2009''<br />''Note : 6,6/10 avec 54 votes.''