https://fr.wiki.ryzom.com/w/api.php?action=feedcontributions&user=Thols&feedformat=atomEncyclopAtys - Contributions de l’utilisateur [fr]2024-03-28T22:07:03ZContributions de l’utilisateurMediaWiki 1.29.1https://fr.wiki.ryzom.com/w/index.php?title=Cuiccio_Perinia&diff=19670Cuiccio Perinia2014-10-31T16:07:18Z<p>Thols : </p>
<hr />
<div>{{<br />
PNJ|<br />
nom=Cuiccio Perinia|<br />
naissance=?|<br />
mort=?|<br />
âge=?|<br />
rôle=Botaniste et Historien|<br />
guilde=?|<br />
race=Matis|<br />
nationalité=Sujet Matis|<br />
culte=?<br />
}}<br />
<br />
== Résumé ==<br />
<br />
Cuiccio Perinia est un botaniste et historien Matis célèbre.<br />
<br />
== Articles connexes ==<br />
<br />
{{ArticleConnexe|<br />
lien=Chroniques d'Atys:Cuiccio Perinia, botaniste et historien Matis|<br />
nom=Cuiccio Perinia, botaniste et historien Matis|<br />
description=questionnaire soumis au botaniste royal datant de 2525<br />
}}</div>Tholshttps://fr.wiki.ryzom.com/w/index.php?title=Cuiccio_Perinia&diff=19669Cuiccio Perinia2014-10-31T16:06:59Z<p>Thols : Contenu remplacé par « {{ PNJ| nom=Cuiccio Perinia| naissance=?| mort=?| âge=?| rôle=Botaniste et Historien| guilde=?| race=Matis| nationalité=Sujet Matis| culte=? }} == Résumé == Cui... »</p>
<hr />
<div>{{<br />
PNJ|<br />
nom=Cuiccio Perinia|<br />
naissance=?|<br />
mort=?|<br />
âge=?|<br />
rôle=Botaniste et Historien|<br />
guilde=?|<br />
race=Matis|<br />
nationalité=Sujet Matis|<br />
culte=?<br />
}}<br />
<br />
== Résumé ==<br />
<br />
Cuiccio Perinia est un botaniste et historien Matis célèbre.<br />
<br />
== Articles connexes ==<br />
<br />
{{ArticleConnexe<br />
lien=Chroniques d'Atys:Cuiccio Perinia, botaniste et historien Matis|<br />
nom=Cuiccio Perinia, botaniste et historien Matis|<br />
description=questionnaire soumis au botaniste royal datant de 2525<br />
}}</div>Tholshttps://fr.wiki.ryzom.com/w/index.php?title=Cuiccio_Perinia,_botaniste_et_historien_Matis&diff=19668Cuiccio Perinia, botaniste et historien Matis2014-10-31T16:04:27Z<p>Thols : Page créée avec « = Cuiccio Perinia, botaniste et historien Matis = '''Nous nous sommes rendus dans un de ces magnifiques arbres villes d’Yrkanis pour rencontrer Cuiccia Perinia, un gran... »</p>
<hr />
<div>= Cuiccio Perinia, botaniste et historien Matis =<br />
<br />
'''Nous nous sommes rendus dans un de ces magnifiques arbres villes d’Yrkanis pour rencontrer Cuiccia Perinia, un grand botaniste et historien Matis qui nous a donné rendez-vous à son appartement.'''<br />Entrez ! Entrez !<br />
<br />
'''Le célèbre botaniste nous fit un signe de la main comme pour nous inviter à nous asseoir.'''<br />
<br />
'''Bonjour et merci de nous recevoir Cuiccio Perinia.'''<br />Mais c’est un plaisir de vous donner une interview.<br />
<br />
'''Nous sommes venus pour que vous répondiez à quelques unes de nos questions concernant la tribu des Dryades du bosquet de la confusion. Leurs gardes nous ont attaqués, comme beaucoup d’autres homins, et nous voulons avant tout savoir : Pourquoi nous attaquent-ils ainsi ?'''<br />Il est peut-être intéressant de commencer par le début. Vous ne pensez pas ?<br />
<br />
''L’homin nous regardait avec une certaine malice dans les yeux. Il attendait visiblement que nous reformulions notre question.''<br />
<br />
'''Bien entendu oui. Donc, pouvez-vous nous dire pour quelle raison cette tribu s’est-elle implantée à cet endroit ?'''<br />Ah ! Voilà une bien longue histoire ! Mais je vais vous l’expliquer rapidement. Vous avez sûrement remarqué que cette tribu est essentiellement composée de Matis.<br />
<br />
'''Oui…'''<br />Et bien à l’origine, cette tribu était composée de botanistes matis. Ces botanistes avaient été envoyés par la cour pour étudier les plantes intelligentes du bosquet de la confusion mais ils ne sont jamais revenus…<br />
<br />
'''Comment ça ? Vous voulez dire qu’ils sont… morts ?'''<br />''Le botaniste se mit à rire.''<br />Morts ? Avec le temps peut-être. Mais ce n’est pas la raison pour laquelle nous ne vîmes jamais le jour de leur retour.<br />
<br />
'''Ah bon ? Mais alors… Que leur est-il arrivé ?'''<br />Il existe différentes théories. Et à vrai dire, nous ne savons même pas si l’une d’elle est valable. Toutefois, je considère qu’une des théories est nettement plus réaliste que les autres.<br />
<br />
'''Pouvez-vous nous l’expliquer euh… succinctement ?'''<br />J’y viens, j’y viens. Ne soyez pas si impatients. Certains spécialistes pensent que les botanistes en question ont consommé des substances altérant leur esprit, produits à partir de sève, et sous l’influence… néfaste… des Kamis.<br />
<br />
'''Ah, voilà qui expliquerait la présente de l’ambassadeur kami dans leur camp ?'''<br />Vous avez tout compris. C’est en tout cas une explication que l’on pourrait qualifier d’acceptable.<br />
<br />
'''Pouvez-vous nous éclairer sur les autres théories ?'''<br />''Cuiccio Perinia a soudain un visage amusé.''<br />J’en ai une autre qui me vient à l’esprit. Elle est un peu plus folle. Personnellement je n’y crois pas, mais nous ne sommes jamais sûrs de rien n’est-ce pas ?<br />
<br />
'''Effectivement.'''<br />Donc, cette théorie… Attendez que je m’en souvienne… Ah, oui ! Certains scientifiques d’Yrkanis pensent que le changement profond du comportement des botanistes vient des plantes qu’ils auraient étudiées…<br />
<br />
'''Comment ?[[Image:*<br />
Et bien… d'après ces scientifiques les plantes intelligentes ont des capacités qui ne sont pas encore connues. Par exemple elles pourraient influer sur l'esprit de nos botanistes en les rendant fous… de notre point de vue. Ces plantes, que nous pouvons définitivement qualifier de plantes intelligentes, transforment ainsi de simples homins en véritables protecteurs.<br />
<br />
*Des protecteurs ?*<br />
Oui |]] Des protecteurs !<br />
<br />'''Quoi qu’il en soit, leur but serait alors de… protéger les plantes ?*<br />Ouhla ! Ca pourrait même aller plus loin que ça ! On pense même qu’ils voudraient envahir les Sommets verdoyants et créer un immense royaume des plantes !<br />''A notre tour, nous avons du mal à contenir notre rire.''<br />
<br />
'''Après ça… Sur qui doit-on mettre la faute ? Les drogues ? Les Kamis ? Les plantes intelligentes ?'''<br />Mystère ! Nos théoriciens farfelus sont bien incapables de répondre.<br />
<br />
'''Mmmhhh … Plus sérieusement pourquoi nous attaquent ils ?'''<br />Et bien ? Je pense que vous pouvez à présent le comprendre par vous-même…<br />
<br />
'''Ils attaquent les Matis car ils renient leur patrie ?'''<br />Exactement.<br />
<br />
'''Quant aux Fyros, ils contrôlent le feu et sont donc un danger pour les plantes ?'''<br />Tout à fait.<br />
<br />
'''Mais pour les Trykers, quelle est la raison cette fois-ci?'''<br />Et bien on raconte qu’ils détestent les Trykers car ces derniers auraient saccagé des plantes pour leurs ressources… Où ? Quand ? Dans quelle circonstance ? Je n’en sais pas plus que vous. Enfin, les Zorais<br />étant les alliés des Kamis, il est compréhensible que les Dryades les tolèrent.<br />
<br />
'''Et bien merci beaucoup Cuiccio Perinia. Je crois que la situation est plus claire à présent.'''<br />Ce fut un plaisir de vous parler !<br />Ah ! Encore une chose !<br />
<br />
'''Oui ?'''<br />Leur symbole est un arbre prenant racine dans un cœur d’homin, vous le comprenez mieux maintenant.<br />''Notre hôte plissa une dernière fois les yeux et ajouta.''<br />Ce genre de détail peut faire la différence entre un bon article et une vulgaire interview.<br />
<br />
'''Merci !'''<br />
<br />
[[Catégorie:Chroniques du Nouveau Commencement]]<br />
[[Catégorie:Chroniques des Sommets Verdoyants]]</div>Tholshttps://fr.wiki.ryzom.com/w/index.php?title=Cat%C3%A9gorie:Chroniques_Trytonnistes&diff=19667Catégorie:Chroniques Trytonnistes2014-10-31T15:57:43Z<p>Thols : </p>
<hr />
<div>[[Catégorie:Chroniques]]<br />
[[Catégorie:Portail:Trytonistes/Articles liés]]</div>Tholshttps://fr.wiki.ryzom.com/w/index.php?title=Hiaoi,_Chercheuse_d%E2%80%99Elias&diff=19666Hiaoi, Chercheuse d’Elias2014-10-31T13:52:33Z<p>Thols : </p>
<hr />
<div>= Hiaoi, Chercheuse d’Elias =<br />
<br />
== Première partie ==<br />
<br />
''Bonjour. Aujourd’hui un rendez-vous un peu spécial puisque je n’ai pas le droit de vous dire où je suis. Celle qui s’approche a accepté de me rencontrer sous couvert d’anonymat car elle veut nous parler de sa guilde, la guilde d’Élias.''<br />
<br />
'''Qui êtes-vous ?'''<br />Appelez-moi Hiaoi. Étant membre de la guilde d’Élias, je ne peux malheureusement pas vous révéler mon véritable nom du fait de l’interdiction qui frappe toujours la guilde en pays zoraï.<br />
<br />
'''Que faites-vous dans la vie ?'''<br />Je suis colporteuse. Mon métier fait que je suis en permanence sur les routes à me déplacer d’une région à une autre pour trouver de nouvelles denrées et vendre mes marchandises. Du fait de mes perpétuels déplacements, j’exerce en parallèle la fonction de “chercheuse d’Élias” au sein de ma guilde.<br />
<br />
'''Qu’est-ce qu’une &quot; chercheuse d’Élias &quot; ?''' <br />Les chercheurs d’Élias sont à la fois des messagers et des informateurs. Voyez-vous, la guilde d’Élias est extrêmement dispersée à la surface d’Atys et essaie de rester la plus discrète possible depuis que la Karavan l’a faite interdire. La guilde a donc besoin d’homins comme moi qui puissent faire passer discrètement des messages entre les différentes cellules de la guilde. Étant appelée à aller régulièrement d’un pays à un autre, je tiens également la guilde informée de la situation politique et religieuse de chacune des grandes nations. Les yeux et les oreilles d’Élias, voilà ce que sont les chercheurs.<br />
<br />
'''Vous disiez que la guilde devait rester discrète ? Pourtant il me semblait qu’il existait une certaine tolérance…'''<br />Dans les pays tryker et fyros peut-être… Ils comprennent notre volonté de trouver la vérité. Bien qu’ils ne nous soutiennent pas pour autant, ils ne nous ont pas déclaré une guerre sans merci. Chez les Matis en revanche, l’interdit de 2504 n’a jamais été levé. Et bien que la folie des bûchers leur soit passée, ils continuent de nous chasser au nom de leur sacro-sainte Karavan. Quant à ma patrie… peu de gens le savent mais nous n’y sommes pas non plus les bienvenus. Les problèmes ont commencé véritablement sous la folie de Fung-Tun. Nous avons tenté de nous opposer à l’esclavagisme. Ne tolérant ni nos idées d’égalité entre les peuples ni notre opposition à son régime, Fung-Tun n’hésita pas à nous faire massacrer au nom de Ma-Duk. Aujourd’hui encore les sages nous voient d’un mauvais œil. Ils n’aiment guère l’idée d’une hominité unique que nous défendons, mais continue de voir le peuple zoraï comme un peuple élu des Kamis.<br />
<br />
'''Une hominité unique ? Est-ce là le credo de la guilde ?'''<br />En quelque sorte. Nous croyons que les homins sont la véritable force d’Atys. Jena et Ma-Duk ne sont que des imposteurs. J’espère de tout mon cœur vivre le jour où les homins réaliseront le destin qui est le leur au nom de l’hominité et non plus au nom d’un faux dieu. Un jour je le sais, Élias reviendra pour libérer les homins et leur montrer la vraie voie, celle de notre libre arbitre.<br />
<br />
'''Ainsi vous rejetez aussi bien Ma-Duk que Jena… est-ce que Élias serait votre dieu ?'''<br />Eh bien… c’est difficile à dire. Certains d’entre nous le croient. Ils voient en Élias le vrai créateur de toute chose et considèrent Ma-Duk et Jena comme des dieux mineurs ou de simples imposteurs. D’autres pensent que c’est un homin comme les autres qui dirige la guilde dans l’ombre. D’autres croient encore que c’est un homin des terres anciennes qui maîtriserait une puissante et mystérieuse technologie… Pour ma part j’estime que le débat n’a pas d’importance. Je ne suis pas entrée dans la guilde pour Élias mais pour ses idéaux. Quand j’entends mes compagnons s’énerver en vains débats, j’en viens à me demander si Élias n’est pas un mythe inventé par les anciens pour faire renaître <br />l’espoir chez les homins pendant les guerres kitins. Exactement comme je pense que la Karavan a inventé Jena et les Kamis Ma-Duk, pour justifier leur mainmise sur nous… Mais au moins nous ne nous servons pas d’Élias pour tenter d’obtenir une quelconque suprématie sur les peuples homins !<br />
<br />
'''Pardonnez-moi d’aborder cette question mais certains “événements” ont pourtant montré que vous collectiez de nombreuses informations sur différents homins. Quelles sont ces informations et à quoi sont-elles destinées ?'''<br />Hum, eh bien ces informations sont destinées à nous permettre de repérer dans la population les individus qui pourraient avoir un intérêt pour la guilde. Nous observons ainsi qui sont les homins influents, ce qu’ils font, où ils vivent…<br />
<br />
'''Mais ? C'est de l'espionnage ?'''<br />C’en serait si nous utilisions ces informations à tort ! Nous cherchons simplement à évaluer les forces en présence afin de nous protéger tout en laissant à ceux qui le méritent la possibilité de nous rejoindre. Maintenant si vous continuez de déformer mes paroles ainsi, je ne suis pas sûre qu’il soit dans mon intérêt de continuer cette interview.<br />
<br />
''Je courus après Hiaoi pour la retenir. Elle me répondit énervée qu’elle avait à faire, mais que si j’y tenais nous pourrions reprendre l’interview dans deux jours.''<br />
<br />
<br /><br />
== Deuxième partie ==<br />
<br /><br />
<br />
''Nous nous sommes donc retrouvés avec Hiaoi afin de terminer l’interview plus sereinement. Afin d’éviter de nouveau de la vexer, je décidais de continuer l’interview sur un sujet plus neutre.''<br />
<br />
'''Qu’est-ce qui vous a décidé à devenir membre de la guilde d’Élias ?'''<br />J’ai rejoint la guilde en 2506. Ma sœur en était membre depuis longtemps. Mais… elle est morte en 2504 alors qu’elle essayait de défendre un des membres tryker que les esclavagistes de Fung-Tun étaient venus prendre. Des homins sont venus nous voir le lendemain pour nous annoncer qu’elle avait été punie par Ma-Duk pour avoir enfreint les lois de son représentant, le grand Sage Fung-Tun. Ma sœur ne fut pas la seule victime… Le règne de Fung-Tun me fit prendre conscience du danger que représentaient les fanatiques. C’est pourquoi deux ans après sa mort, je décidais de suivre les traces de ma sœur.<br />
<br />
'''Comment avez-vous eu connaissance de l’existence de la guilde d’Élias ?'''<br />La première personne à m’avoir parlé d’Élias fut notre voisin. Il se déplaçait beaucoup mais ne manquait jamais de nous rendre visite à chacun de ses retours. J’étais encore toute jeune mais j’adorais l’écouter parler de ses voyages. Et puis un jour il évoqua Elias. Ma mère, qui était kamiste convaincue, n’aimait pas qu’il mentionne son nom, et faisait toujours en sorte d’interrompre là la conversation. Je n’y prêtais guère attention à l’époque, mais cela ne faisait en revanche qu’aiguiser la curiosité de ma sœur. Elle passa de plus en plus de temps avec notre voisin, au grand désespoir de notre mère. Quand j’ai décidé de rejoindre la guilde, j’ai cherché à entrer contact avec lui. Je me doutais qu’il avait aidé ma sœur à entrer dans la guilde. Il me fallut toutefois deux ans pour le retrouver, car il avait fui la répression qui suivit la résistance de la guilde à l’esclavage. Mais je ne l’ai jamais regretté.<br />
<br />
'''Comment rejoint-on la guilde ?'''<br />Eh bien pour tout dire, ce n’est pas vraiment vous qui rejoignez la guilde mais la guilde qui vient à vous. Autant à l’époque de sa création, la guilde recrutait toutes les bonnes volontés, autant de nos jours avec l’augmentation des tensions entre Kamis et Karavan, elle ne peut pas se permettre de recruter n’importe qui. Le risque d’une nouvelle répression à un moment où les homins vont avoir le plus besoin de nous est trop grand. Quand un homin nous semble apte, nous le contactons. S’il se montre intéressé, nous l’autorisons à suivre l’enseignement de la guilde. Et s’il est toujours décidé à rester au terme de cet apprentissage, nous l’intégrons au poste où il sera le plus utile. Mais si nous <br />limitons notre recrutement pour éviter de trop nous faire remarquer, nous avons en revanche plus que jamais besoin de sympathisants pour diffuser le message d’Élias. J’espère que cet entretien permettra aux homins de mieux nous connaître et vaudra les risques que je prends en venant vous parler aujourd’hui<br />
<br />
[[Catégorie:Chroniques Trytonnistes]]<br />
[[Catégorie:Chroniques du Nouveau Commencement]]</div>Tholshttps://fr.wiki.ryzom.com/w/index.php?title=Hiaoi&diff=19665Hiaoi2014-10-31T13:49:23Z<p>Thols : </p>
<hr />
<div>{{<br />
PNJ|<br />
nom=Hiaoi|<br />
naissance=?|<br />
mort=?|<br />
âge=?|<br />
rôle=Colporteuse/[[Chercheur d'Elias|Chercheuse d'Elias]]|<br />
guilde=[[Guilde d'Elias]]|<br />
race=[[Zoraï]]|<br />
nationalité=?|<br />
culte=?<br />
}}<br />
<br />
== Résumé ==<br />
* Hiaoi n'est pas son véritable nom<br />
* Elle n'est pas entrée dans la guilde pour Élias mais pour ses idéaux.<br />
* Se demandant même si [[Elias]] n'est pas un mythe inventé par les anciens.<br />
* Sa mere était Kamiste.<br />
<br />
== Sa vie ==<br />
[[2504]]<br />
*Sa soeur, membre de la [[Guilde d'Elias]] depuis longtemps, meurt alors qu'elle essayait de défendre un des membres Tryker que les [[Esclavagistes]] que [[Fung-Tun]] étaient venus prendre. <br />
*Des homins sont venus la voir le lendemain pour leur annoncer qu'elle avait été punie par Ma-Duk pour avoir enfreint les lois de son représentant, le grand Sage [[Fung-Tun]]. <br />
*Le règne de Fung-Tun lui fit prendre conscience du danger que représentaient les fanatiques.<br />
<br />
[[2506]]<br />
* Decide de suivre les traces de sa soeur et rentre dans la [[Guilde d'Elias]].<br />
<br />
== Interview de Hiaoi ==<br />
<br />
{{ArticleConnexe|<br />
lien=Chroniques d'Atys:Hiaoi, Chercheuse d’Elias|<br />
nom=Hiaoi, Chercheuse d’Elias|<br />
description=questionnaire soumis à Hiaoi, chercheuse d’Elias<br />
}}<br />
<br />
[[Catégorie:Homins]]<br />
[[Catégorie:Personnalités du Pays Malade]]</div>Tholshttps://fr.wiki.ryzom.com/w/index.php?title=Hiaoi,_Chercheuse_d%E2%80%99Elias&diff=19664Hiaoi, Chercheuse d’Elias2014-10-31T13:46:57Z<p>Thols : Page créée avec « = Hiaoi, Chercheuse d’Elias = ''Bonjour. Aujourd’hui un rendez-vous un peu spécial puisque je n’ai pas le droit de vous dire où je suis. Celle qui s’approche a ... »</p>
<hr />
<div>= Hiaoi, Chercheuse d’Elias =<br />
<br />
''Bonjour. Aujourd’hui un rendez-vous un peu spécial puisque je n’ai pas le droit de vous dire où je suis. Celle qui s’approche a accepté de me rencontrer sous couvert d’anonymat car elle veut nous parler de sa guilde, la guilde d’Élias.''<br />
<br />
'''Qui êtes-vous ?'''<br />Appelez-moi Hiaoi. Étant membre de la guilde d’Élias, je ne peux malheureusement pas vous révéler mon véritable nom du fait de l’interdiction qui frappe toujours la guilde en pays zoraï.<br />
<br />
'''Que faites-vous dans la vie ?'''<br />Je suis colporteuse. Mon métier fait que je suis en permanence sur les routes à me déplacer d’une région à une autre pour trouver de nouvelles denrées et vendre mes marchandises. Du fait de mes perpétuels déplacements, j’exerce en parallèle la fonction de “chercheuse d’Élias” au sein de ma guilde.<br />
<br />
'''Qu’est-ce qu’une &quot; chercheuse d’Élias &quot; ?''' <br />Les chercheurs d’Élias sont à la fois des messagers et des informateurs. Voyez-vous, la guilde d’Élias est extrêmement dispersée à la surface d’Atys et essaie de rester la plus discrète possible depuis que la Karavan l’a faite interdire. La guilde a donc besoin d’homins comme moi qui puissent faire passer discrètement des messages entre les différentes cellules de la guilde. Étant appelée à aller régulièrement d’un pays à un autre, je tiens également la guilde informée de la situation politique et religieuse de chacune des grandes nations. Les yeux et les oreilles d’Élias, voilà ce que sont les chercheurs.<br />
<br />
'''Vous disiez que la guilde devait rester discrète ? Pourtant il me semblait qu’il existait une certaine tolérance…'''<br />Dans les pays tryker et fyros peut-être… Ils comprennent notre volonté de trouver la vérité. Bien qu’ils ne nous soutiennent pas pour autant, ils ne nous ont pas déclaré une guerre sans merci. Chez les Matis en revanche, l’interdit de 2504 n’a jamais été levé. Et bien que la folie des bûchers leur soit passée, ils continuent de nous chasser au nom de leur sacro-sainte Karavan. Quant à ma patrie… peu de gens le savent mais nous n’y sommes pas non plus les bienvenus. Les problèmes ont commencé véritablement sous la folie de Fung-Tun. Nous avons tenté de nous opposer à l’esclavagisme. Ne tolérant ni nos idées d’égalité entre les peuples ni notre opposition à son régime, Fung-Tun n’hésita pas à nous faire massacrer au nom de Ma-Duk. Aujourd’hui encore les sages nous voient d’un mauvais œil. Ils n’aiment guère l’idée d’une hominité unique que nous défendons, mais continue de voir le peuple zoraï comme un peuple élu des Kamis.<br />
<br />
'''Une hominité unique ? Est-ce là le credo de la guilde ?'''<br />En quelque sorte. Nous croyons que les homins sont la véritable force d’Atys. Jena et Ma-Duk ne sont que des imposteurs. J’espère de tout mon cœur vivre le jour où les homins réaliseront le destin qui est le leur au nom de l’hominité et non plus au nom d’un faux dieu. Un jour je le sais, Élias reviendra pour libérer les homins et leur montrer la vraie voie, celle de notre libre arbitre.<br />
<br />
'''Ainsi vous rejetez aussi bien Ma-Duk que Jena… est-ce que Élias serait votre dieu ?'''<br />Eh bien… c’est difficile à dire. Certains d’entre nous le croient. Ils voient en Élias le vrai créateur de toute chose et considèrent Ma-Duk et Jena comme des dieux mineurs ou de simples imposteurs. D’autres pensent que c’est un homin comme les autres qui dirige la guilde dans l’ombre. D’autres croient encore que c’est un homin des terres anciennes qui maîtriserait une puissante et mystérieuse technologie… Pour ma part j’estime que le débat n’a pas d’importance. Je ne suis pas entrée dans la guilde pour Élias mais pour ses idéaux. Quand j’entends mes compagnons s’énerver en vains débats, j’en viens à me demander si Élias n’est pas un mythe inventé par les anciens pour faire renaître <br />l’espoir chez les homins pendant les guerres kitins. Exactement comme je pense que la Karavan a inventé Jena et les Kamis Ma-Duk, pour justifier leur mainmise sur nous… Mais au moins nous ne nous servons pas d’Élias pour tenter d’obtenir une quelconque suprématie sur les peuples homins !<br />
<br />
'''Pardonnez-moi d’aborder cette question mais certains “événements” ont pourtant montré que vous collectiez de nombreuses informations sur différents homins. Quelles sont ces informations et à quoi sont-elles destinées ?'''<br />Hum, eh bien ces informations sont destinées à nous permettre de repérer dans la population les individus qui pourraient avoir un intérêt pour la guilde. Nous observons ainsi qui sont les homins influents, ce qu’ils font, où ils vivent…<br />
<br />
'''Mais [[Image:? C'est de l'espionnage |? C'est de l'espionnage ]]'''<br />C’en serait si nous utilisions ces informations à tort ! Nous cherchons simplement à évaluer les forces en présence afin de nous protéger tout en laissant à ceux qui le méritent la possibilité de nous rejoindre. Maintenant si vous continuez de déformer mes paroles ainsi, je ne suis pas sûre qu’il soit dans mon intérêt de continuer cette interview.<br />
<br />
''Je courus après Hiaoi pour la retenir. Elle me répondit énervée qu’elle avait à faire, mais que si j’y tenais nous pourrions reprendre l’interview dans deux jours.''<br />
<br />
<br /><br />
<br /><br />
<br />
''Nous nous sommes donc retrouvés avec Hiaoi afin de terminer l’interview plus sereinement. Afin d’éviter de nouveau de la vexer, je décidais de continuer l’interview sur un sujet plus neutre.''<br />
<br />
'''Qu’est-ce qui vous a décidé à devenir membre de la guilde d’Élias ?'''<br />J’ai rejoint la guilde en 2506. Ma sœur en était membre depuis longtemps. Mais… elle est morte en 2504 alors qu’elle essayait de défendre un des membres tryker que les esclavagistes de Fung-Tun étaient venus prendre. Des homins sont venus nous voir le lendemain pour nous annoncer qu’elle avait été punie par Ma-Duk pour avoir enfreint les lois de son représentant, le grand Sage Fung-Tun. Ma sœur ne fut pas la seule victime… Le règne de Fung-Tun me fit prendre conscience du danger que représentaient les fanatiques. C’est pourquoi deux ans après sa mort, je décidais de suivre les traces de ma sœur.<br />
<br />
'''Comment avez-vous eu connaissance de l’existence de la guilde d’Élias ?'''<br />La première personne à m’avoir parlé d’Élias fut notre voisin. Il se déplaçait beaucoup mais ne manquait jamais de nous rendre visite à chacun de ses retours. J’étais encore toute jeune mais j’adorais l’écouter parler de ses voyages. Et puis un jour il évoqua Elias. Ma mère, qui était kamiste convaincue, n’aimait pas qu’il mentionne son nom, et faisait toujours en sorte d’interrompre là la conversation. Je n’y prêtais guère attention à l’époque, mais cela ne faisait en revanche qu’aiguiser la curiosité de ma sœur. Elle passa de plus en plus de temps avec notre voisin, au grand désespoir de notre mère. Quand j’ai décidé de rejoindre la guilde, j’ai cherché à entrer contact avec lui. Je me doutais qu’il avait aidé ma sœur à entrer dans la guilde. Il me fallut toutefois deux ans pour le retrouver, car il avait fui la répression qui suivit la résistance de la guilde à l’esclavage. Mais je ne l’ai jamais regretté.<br />
<br />
'''Comment rejoint-on la guilde ?'''<br />Eh bien pour tout dire, ce n’est pas vraiment vous qui rejoignez la guilde mais la guilde qui vient à vous. Autant à l’époque de sa création, la guilde recrutait toutes les bonnes volontés, autant de nos jours avec l’augmentation des tensions entre Kamis et Karavan, elle ne peut pas se permettre de recruter n’importe qui. Le risque d’une nouvelle répression à un moment où les homins vont avoir le plus besoin de nous est trop grand. Quand un homin nous semble apte, nous le contactons. S’il se montre intéressé, nous l’autorisons à suivre l’enseignement de la guilde. Et s’il est toujours décidé à rester au terme de cet apprentissage, nous l’intégrons au poste où il sera le plus utile. Mais si nous <br />limitons notre recrutement pour éviter de trop nous faire remarquer, nous avons en revanche plus que jamais besoin de sympathisants pour diffuser le message d’Élias. J’espère que cet entretien permettra aux homins de mieux nous connaître et vaudra les risques que je prends en venant vous parler aujourd’hui<br />
<br />
[[Catégorie:Chroniques Trytonnistes]]<br />
[[Catégorie:Chroniques du Nouveau Commencement]]</div>Tholshttps://fr.wiki.ryzom.com/w/index.php?title=Yi_Be-Pian&diff=19663Yi Be-Pian2014-10-31T13:39:55Z<p>Thols : </p>
<hr />
<div>{{<br />
PNJ|<br />
nom=Yi Be-Pian|<br />
naissance=?|<br />
mort=?|<br />
âge=?|<br />
rôle=?|<br />
guilde=?|<br />
race=[[Zoraï]]|<br />
nationalité=?|<br />
culte=[[Kamisme des Révélations]]<br />
}}<br />
<br />
Yi Be-Pian est un vieux Zoraï, c'est le doyen de la [[Compagnie de l'Arbre Eternel]].<br />
<br />
== Sa vie ==<br />
<br />
'''2532'''<br />
* Il confie à quelques enquêteurs que [[Nung Horongi|Nung]] et son frère [[Marung Horongi]] auraient fait partie de la [[Compagnie de l'Arbre Eternel]]<ref>[http://grainesdekami.free.fr/forum/viewtopic.php?f=1&t=774 Propos tenus par Natheo], des [[Guilde:Graines de Kami|Graines de Kami]]</ref>.<br />
<br />
== Articles Connexes ==<br />
<br />
{{ArticleConnexe|<br />
lien=Chroniques d'Atys:Yi Be-Pian, Vieux Zoraï de la Compagnie de l’Arbre Éternel|<br />
nom=Yi Be-Pian, Vieux Zoraï de la Compagnie de l’Arbre Éternel|<br />
description=questionnaire datant des environs de l’année 2525<br />
}}<br />
<br />
<br />
<br />
<references /></div>Tholshttps://fr.wiki.ryzom.com/w/index.php?title=Cioi_Ba-Nung&diff=19661Cioi Ba-Nung2014-10-31T13:26:26Z<p>Thols : </p>
<hr />
<div>{{<br />
PNJ|<br />
nom=Cioi Ba-Nung|<br />
naissance=?|<br />
mort=?|<br />
âge=?|<br />
rôle=Tatoueur|<br />
race=[[Zoraï]]|<br />
nationalité=[[Zoraï]]|<br />
culte=[[Kamisme des Révélations]]<br />
}}<br />
<br />
== Résumé ==<br />
<br />
Cioi Ba-Nung est un tatoueur Zoraï pour homin. Il travaille à [[Zora]].<br />
<br />
== Articles Connexes ==<br />
<br />
{{<br />
ArticleConnexe|<br />
lien=Chroniques d'Atys:Cioi Ba-Nung, Tatoueur pour homin|<br />
nom=Cioi Ba-Nung, Tatoueur pour homin|<br />
description=interview de Cioi Ba-Nung<br />
}}<br />
<br />
[[Catégorie:Homins]]<br />
[[Catégorie:Personnalités du Pays Malade]]<br />
{{Portail|zoraï}}</div>Tholshttps://fr.wiki.ryzom.com/w/index.php?title=Cioi_Ba-Nung,_Tatoueur_pour_homin&diff=19660Cioi Ba-Nung, Tatoueur pour homin2014-10-31T13:08:42Z<p>Thols : Page créée avec « = Cioi Ba-Nung, Tatoueur pour homin = ''Questionnaire soumis par un jeune Zoraï :'' '''Nombreux sont les homins qui se posent des questions à propos des masques porté... »</p>
<hr />
<div>= Cioi Ba-Nung, Tatoueur pour homin =<br />
<br />
''Questionnaire soumis par un jeune Zoraï :''<br />
<br />
'''Nombreux sont les homins qui se posent des questions à propos des masques portés par les Zoraïs. Après de longues recherches, un Zoraï a accepté de lever un voile sur ce sujet si sensible. '''<br />
<br />
*'''Bonjour à vous, merci d'avoir accepté de répondre à nos questions. Pourriez-vous vous présenter s'il vous plaît ?'''<br />
Je me nomme Cioi Ba-Nung, adepte de [[Ma-Duk]] et tatoueur pour homin à [[Zora]].<br />
*'''Tous les homins se posent des questions sur la passion des Zoraïs pour les masques, les [[tatouage|tatouages]] et les coiffures. Pouvez-vous nous donner quelques explications de cet engouement pour les parures ?'''<br />
Commençons par le commencement. Tout d'abord seuls les masques sont réellement sacrés aux yeux de notre peuple. Les tatouages et les coiffures remplissent des fonctions cosmétiques communes à tous les peuples homins.<br />
*'''Notre sujet se précise, merci de votre remarque. Ces masques, en quoi sont-ils sacrés alors ?'''<br />
Nos masques sont le signe vivant de l'alliance passée entre notre peuple et Ma-Duk. Ils sont aussi le lien nous unissant à lui et faisant de chaque Zoraï un de ses parents. C'est pourquoi nous nommons nos masques, les masques de parenté.<br />
*'''Et savez-vous qui a conclu cette alliance ?'''<br />
Tous les enfants zoraïs savent cela ! Cette alliance a été conclue par le grand et sage [[Cho]]. Il fut le premier Zoraï à porter un masque et depuis la tradition a perpétué le port du masque et ce depuis [[2201]]. Cette alliance est une conséquence de la rencontre des [[Kamis]] par Cho.<br />
*'''Pourquoi donc un masque comme signe tangible de votre alliance avec [[Ma-Duk]] ?'''<br />
Les [[Kamis]] refusent la duplicité et le mensonge, le visage homin n'est pas le miroir de l'âme mais une façade trompeuse. Pour l'initié, un masque de parenté est le vrai miroir de l'âme, aucun mensonge, aucune duperie n'est alors possible.<br />
*'''Vous voulez donc dire que le masque que vous portez représente votre… âme ?'''<br />
En vérité oui ! Je comprends votre surprise. Comment une âme peut-elle être lue sur un masque ? Croyez-vous que nos masques de parenté soient de simples masques ?<br />
*'''Euh… Après ce que vous venez de me dire certainement pas… Mais d'où viennent vos masques d'ailleurs ?'''<br />
Nos masques nous sont donnés par les Kamis à la fin de la cérémonie d'adoption. Nos masques sont une création des Kamis et non le fruit d'un travail homin. La cérémonie d'adoption marque la transition entre l'enfance et l'âge adulte pour les Zoraïs.<br />
*'''Une cérémonie… pouvez-vous nous la décrire ?'''<br />
Bien sûr. Tous les cycles, les enfants en âge de passer la cérémonie sont conviés à [[Zora]]. Ce rassemblement donne lieu à une grande fête, la fête de l'adoption. C'est un grand moment de joie et de communion. La fête dure six jours et six nuits pendant laquelle la ville est interdite aux étrangers. À la fin de la fête les Kamis emmènent les enfants…<br />
*'''Vous voulez dire que les Kamis emportent vos enfants ?'''<br />
Oui…pourriez-vous me laisser poursuivre s'il vous plaît ? <br />
*'''Euh oui, continuez je vous prie.'''<br />
Les Kamis se téléportent avec les enfants dans l'Arbre Éternel. C'est un endroit merveilleux où règne un printemps sans fin, les animaux vivent en paix, je me souviens encore des ragus qui jouaient avec nous. Quel dommage qu'Atys ait été corrompue par la [[Goo]] et la [[Karavan]]…<br />
*'''Et les enfants, que font-ils ?'''<br />
Ils suivent le rituel de l'adoption. Celui-ci se déroule en quatre cérémonies.<br />
La première est celle de la collecte. Les Kamis demandent à chaque enfant de collecter certains objets, les enfants parcourent alors l'Arbre Éternel à leur recherche. Quand chaque enfant a rempli son [[Hai-Phon]], un sac tissé par sa famille, la deuxième cérémonie peut alors commencer.<br />
La seconde est celle de la séparation. Les Kamis invitent les enfants à composer les objets rassemblés en une figure. La composition doit amener l'enfant à séparer la vérité des illusions. Cette cérémonie est très longue, chacun avançant sur son chemin. Certains enfants l'accomplissent en quelques mois, d'autres en plusieurs cycles.<br />
La troisième cérémonie est celle de la purification. Les enfants méditent, concentrés sur leur composition afin de se libérer des illusions et des mensonges. Là encore cette cérémonie demande des mois voire des cycles. <br />
L'ultime cérémonie est celle de l'adoption. Les jeunes homins descendent alors dans les chambres des songes nichées aux tréfonds des racines de l'Arbre Éternel. Ils y demeurent quelques jours plongés dans une transe qui leur permettent d'initier l'harmonie avec Ma-Duk. Lors de cette transe les Kamis remettent son masque de parenté à chaque enfant. Lorsque l'enfant se réveille, il est revenu dans la jungle, non loin de Zora et porteur à jamais de son masque de parenté. Désormais il n'est plus un enfant mais un adulte.<br />
*'''Que de révélations ! Tous les enfants réussissent-ils cette cérémonie ?'''<br />
Oui, cela peut demander des années mais tous les enfants zoraïs arrivent au terme de ces cérémonies. Certains agents de la Karavan prétendent que des enfants zoraïs ont été éliminés par les Kamis parce qu'ils refusaient le rituel. C'est de la pure calomnie ! <br />
*'''Une question me vient à l'esprit, quid des Zoraïs qui suivent ensuite le chemin de [[Jena]] ?'''<br />
Le chemin de chaque homin est connu de lui seul et de Ma-Duk. Nos frères et sœurs dont vous parlez ont ce passage inscrit dans leurs vies, dans leurs personnes. Ce n'est pas une trahison, seulement un détour nécessaire, une expérience qui les rapprochera encore plus de Ma-Duk et les guidera vers l'Illumination<br />
*'''Votre foi est admirable. J'aimerai revenir sur les masques, sont-ils vivants comme certains le prétendent ?'''<br />
Oui, ils sont vivants et sensibles, autant que le visage de chaque homin. Ils sont fait d'os, de cartilage, de chair et de sève. Les masques de parenté sont évidement inamovibles, qui voudrait se mutiler de la sorte ? Un tel acte serait d'ailleurs un suicide, un Zoraï ne peut survivre sans son masque de parenté. Nos masques expriment notre âme, nos passions, nos sentiments, nos craintes et nos espérances. Ils sont certainement la partie la plus intime de nos êtres.<br />
*'''Quelle est la signification des cornes arborées par vos masques ?'''<br />
Je ne puis tout vous révéler, vous n'êtes pas initié. Sachez seulement que ces cornes sont en honneur du grand [[Kami-Ko]] de l'Équilibre rencontré par Cho. <br />
*'''Une dernière question, comment les Kamis fabriquent-ils ces masques et comment les apposent-ils sur vous ?'''<br />
Je ne puis non plus vous dévoiler cette information, mais votre curiosité est un don de Ma-Duk. Je vous invite à suivre les enseignements des Kamis, vous trouverez alors la réponse à cette question et à bien d'autres. Puisse Ma-Duk vous apporter la sérénité du sage.<br />
<br />
[[Catégorie:Chroniques du Pays Malade]]<br />
[[Catégorie:Chroniques du Nouveau Commencement]]</div>Tholshttps://fr.wiki.ryzom.com/w/index.php?title=Lekos_Daraan&diff=19659Lekos Daraan2014-10-31T13:05:18Z<p>Thols : </p>
<hr />
<div>{{<br />
PNJ|<br />
nom=Lekos Daraan|<br />
naissance=?|<br />
mort=?|<br />
âge=?|<br />
rôle=Chef des [[Veilleurs]]|<br />
race=[[Fyros]]|<br />
nationalité=[[Fyros]]|<br />
culte=[[Kamisme des Révélations]]<br />
}}<br />
<br />
== Résumé ==<br />
<br />
Lekos Daraan est le chef de la tribu des Veilleurs. Il est très direct et assez méfiant.<br />
<br />
== Articles Connexes ==<br />
<br />
{{<br />
ArticleConnexe|<br />
lien=Chroniques d'Atys:Lekos Daraan, chef de la Tribu des Veilleurs|<br />
nom=Lekos Daraan, chef de la Tribu des Veilleurs|<br />
description=interview de Lekos Daraan<br />
}}<br />
<br />
{{Portail|Fyros}}<br />
[[Catégorie:Homins]]</div>Tholshttps://fr.wiki.ryzom.com/w/index.php?title=Lekos_Daraan,_chef_de_la_Tribu_des_Veilleurs&diff=19658Lekos Daraan, chef de la Tribu des Veilleurs2014-10-31T13:03:15Z<p>Thols : Page créée avec « = Lekos Daraan, chef de la Tribu des Veilleurs = ''Nous avons voyagé jusqu’à la Forêt Enflammée pour y rencontrer les Veilleurs. Nous avons appris qu’ils étaient... »</p>
<hr />
<div>= Lekos Daraan, chef de la Tribu des Veilleurs =<br />
<br />
''Nous avons voyagé jusqu’à la Forêt Enflammée pour y rencontrer les Veilleurs. Nous avons appris qu’ils étaient assez essentiels pour les Fyros, aussi avons-nous décidé de nous entretenir avec Lekos Daraan, un Fyros actuellement à la tête de cette tribu.''<br />
<br />
'''Bonjour. Nous avons entendu beaucoup de rumeurs à propos des Veilleurs. Pourriez-vous nous présenter votre tribu afin que davantage d’homins sachent qui vous êtes ?'''<br />Oui.<br />''Lekos surveillait attentivement les alentours en parlant.''<br />Je suis Lekos Daraan, le chef des Veilleurs. Notre tribu a été créée en 2484. Nous devons surveiller les foyers de la Forêt Enflammée, et les maintenir en activité. Ils ne doivent jamais s’éteindre ou s’étendre.<br />
<br />
'''Dans quel but faites-vous cela ?'''<br />C’est évident : cette forêt est une source de Feu Sacré. Sans ça, comment les Fyros entretiendraient- ils les flammes de la Porte de Cerakos par exemple ?<br />
<br />
'''Je comprends bien, mais ne serait-il pas plus simple de brûler directement un peu de bois là-bas ?'''<br />Ce ne serait pas les mêmes flammes. Regardez ces feux de camp.<br />''Lekos pointa trois feux de camp dont les flammes s’élevaient en volutes étranges.''<br />Ne voyez-vous rien de vos propres yeux au moins, même si vous êtes incapable de comprendre ce dont il s’agit vraiment ?<br />
<br />
'''En effet… Alors, ceci est un feu magique ?'''<br />Oui.<br />
<br />
'''Et n’est-il pas dangereux de maintenir l’activité des feux de cette forêt ?'''<br />Je vous ai déjà dit qu’il s’agissait de Feu Sacré, que nous pouvons contrôler grâce aux enseignements des Kamis. Si un incendie se déclenchait ici, ça serait beaucoup plus difficile pour nous de l’éteindre.<br />
<br />
'''Mais les Kamis n’apprécient pas trop le feu en général…'''<br />Non, ils n’aiment pas le feu et les ravages qu’il provoque. Mais nous veillons à ce qu’il n’y ait aucun risque. Et un Kami nous surveille.<br />''Lekos désigna un Kami non loin.''<br />
<br />
'''Il y avait une forêt ici, autrefois. Est-ce à cause de vous qu’elle est aujourd’hui brûlée ?'''<br />Non. Nous ne faisons qu’entretenir quelques foyers. L’ancienne forêt a été consumée par un terrible incendie bien avant 2483, date à laquelle les Fyros foulèrent la sciure du Désert Ardent. Mais quand ils arrivèrent, la forêt arborait encore de nombreux foyers de braises rougeoyantes. Et aujourd’hui, il ne reste plus que des cendres et du charbon… Mais les arbres et les fleurs recommencent également à pousser.<br />
<br />
'''N’avez-vous jamais songé à demander un peu d’aide aux botanistes matis ?'''<br />Imbéciles… Les Matis plient la nature à leurs propres désirs. Ils n’ont aucun respect pour les enseignements des Kamis, et en plus de cela, peuvent se révéler dangereux. Vous êtes des espions à leur solde ?<br />''Lekos nous dévisagea suspicieusement.''<br />
<br />
'''Non bien sûr. Nous voulions seulement en apprendre un peu plus au sujet de votre tribu.'''<br />Vous avez obtenu suffisamment d’informations. Quittez le camp maintenant, nous avons du travail.<br />
<br />
''Nous n’avons pas voulu prendre le risque de lui poser d’autres questions… Vu que Lekos semblait être particulièrement fâché par la dernière. Nous tacherons de revenir une autre fois…''<br />
<br />
[[Catégorie:Chroniques du Nouveau Commencement]]<br />
[[Catégorie:Chroniques du Désert Ardent]]</div>Tholshttps://fr.wiki.ryzom.com/w/index.php?title=Mod%C3%A8le:ArticleConnexe&diff=19657Modèle:ArticleConnexe2014-10-31T13:00:29Z<p>Thols : </p>
<hr />
<div>* '''[[{{{lien}}}|{{{nom}}}]]''' : '' {{{description}}}''<noinclude><br />
[[Catégorie:Modèles]]<br />
</noinclude></div>Tholshttps://fr.wiki.ryzom.com/w/index.php?title=PageType:PNJ&diff=19656PageType:PNJ2014-10-31T13:00:06Z<p>Thols : </p>
<hr />
<div>{{<br />
PNJ|<br />
nom=Nom complet|<br />
naissance=????|<br />
mort=????|<br />
âge=??|<br />
rôle=?|<br />
guilde=?|<br />
race=?|<br />
nationalité=?|<br />
culte=?|<br />
atysien=?<br />
}}<br />
<br />
== Résumé ==<br />
<small>Écrire un résumé rapide du personnage, condensant les informations des prochains chapitres.</small><br />
<br />
(PNJ) est un grand adorateur des écureuils, il a depuis son plus jeune age passé un temps considérable à leur étude. Il en est aujourd'hui un des plus grands spécialistes.<br />
<br />
== Faits notoires ==<br />
<br />
<small>Liste des faits ou anecdotes notoires sur le PNJ</small><br />
<br />
* Est une des rares personnes au monde à pouvoir reconnaitre le sexe d'un écureuil à plus de 100m de distance.<br />
* Possède un tatouage d'écureuil sur la jambe gauche.<br />
* Mange systématiquement le même menu que son écureuil domestique.<br />
<br />
== Généalogie ==<br />
<br />
<small>Chapitre facultatif. Contient une généalogie du PNJ, contenue dans Catégorie:Modèles_Genealogiques .</small><br />
<br />
== Relations ==<br />
<br />
<small>Les relations qu'il peut entretenir avec d'autres homins</small><br />
<br />
* ''Jean-Louis, son écureuil domestique'' : Il l'aime beaucoup, même si il l'a mordu.<br />
* ''Sa femme'' : Leur relation s'est nettement ternie depuis leur divorce.<br />
<br />
== Sa vie ==<br />
<br />
<small>Liste par année de Jena des faits marquants dans la vie du PNJ</small><br />
<br />
????<br />
* Naissance de (PNJ)<br />
<br />
????<br />
* (PNJ) a adopté son premier écureuil : Jean-Louis<br />
<br />
????<br />
* (PNJ) se fait mordre par Jean-Louis, son écureuil domestique<br />
* (PNJ) divorce de sa femme, qui lui avait demandé de choisir entre lui et les écureuils<br />
<br />
== Articles connexes ==<br />
<br />
<small>Lister les pages wiki notoires dans lesquels le PNJ est concerné.</small><br />
<br />
{{ArticleConnexe|<br />
lien=lien|<br />
nom=Texte 1|<br />
description=Texte qui parle traite de l'amour de (PNJ) pour les écureuils.<br />
}}<br />
{{ArticleConnexe|<br />
lien=lien|<br />
nom=Texte 2|<br />
description=Interview de (PNJ) dans sa jeunesse.<br />
}}<br />
{{ArticleConnexe|<br />
lien=lien|<br />
nom=Texte 3|<br />
description=Rencontre entre (PNJ) et sa femme<br />
}}</div>Tholshttps://fr.wiki.ryzom.com/w/index.php?title=Mod%C3%A8le:ArticleConnexe&diff=19655Modèle:ArticleConnexe2014-10-31T11:22:40Z<p>Thols : </p>
<hr />
<div>* '''[[{{{lien}}}|{{{nom}}}]]''' : '' {{{description}}}''<br />
<br />
<noinclude><br />
[[Catégorie:Modèles]]<br />
</noinclude></div>Tholshttps://fr.wiki.ryzom.com/w/index.php?title=Menla_Pyron&diff=19654Menla Pyron2014-10-31T11:20:49Z<p>Thols : </p>
<hr />
<div>{{<br />
PNJ|<br />
nom=Menla Pyron|<br />
naissance=?|<br />
mort=?|<br />
âge=?|<br />
rôle=?|<br />
race=[[Fyros]]|<br />
nationalité=?|<br />
culte=?<br />
}}<br />
<br />
== Résumé ==<br />
<br />
Menla Pyron est une fyros, elle a été interviewée dans le cadre de sa préparation de mariage.<br />
<br />
== Articles connexes ==<br />
<br />
{{ArticleConnexe|<br />
lien=Chroniques d'Atys:Menla Pyron, fiancée Fyros|<br />
nom=Menla Pyron, fiancée Fyros|<br />
description=interview de Menla Pyron<br />
}}<br />
<br />
<br />
{{Portail|Fyros}}<br />
[[Catégorie:Homins]]</div>Tholshttps://fr.wiki.ryzom.com/w/index.php?title=Mod%C3%A8le:ArticleConnexe&diff=19653Modèle:ArticleConnexe2014-10-31T11:18:23Z<p>Thols : </p>
<hr />
<div>* '''[[{{{lien}}}|{{{nom}}}]]''''', {{{description}}}''<br />
<br />
<noinclude><br />
[[Catégorie:Modèles]]<br />
</noinclude></div>Tholshttps://fr.wiki.ryzom.com/w/index.php?title=Menla_Pyron&diff=19652Menla Pyron2014-10-31T11:17:59Z<p>Thols : </p>
<hr />
<div>{{<br />
PNJ|<br />
nom=Menla Pyron|<br />
naissance=?|<br />
mort=?|<br />
âge=?|<br />
rôle=?|<br />
race=[[Fyros]]|<br />
nationalité=?|<br />
culte=?<br />
}}<br />
<br />
== Résumé ==<br />
<br />
Menla Pyron est une fyros, elle a été interviewée dans le cadre de sa préparation de mariage.<br />
<br />
== Articles connexes ==<br />
<br />
* '''[[Chroniques d'Atys:Menla Pyron, fiancée Fyros|Menla Pyron, fiancée Fyros]]''''', interview de Menla Pyron''<br />
<br />
{{Portail|Fyros}}<br />
[[Catégorie:Homins]]</div>Tholshttps://fr.wiki.ryzom.com/w/index.php?title=Menla_Pyron&diff=19651Menla Pyron2014-10-31T11:17:39Z<p>Thols : Contenu remplacé par « {{ PNJ| nom=Menla Pyron| naissance=?| mort=?| âge=?| rôle=?| race=Fyros| nationalité=?| culte=? }} == Résumé == Menla Pyron est une fyros, elle a été inte... »</p>
<hr />
<div>{{<br />
PNJ|<br />
nom=Menla Pyron|<br />
naissance=?|<br />
mort=?|<br />
âge=?|<br />
rôle=?|<br />
race=[[Fyros]]|<br />
nationalité=?|<br />
culte=?<br />
}}<br />
<br />
== Résumé ==<br />
<br />
Menla Pyron est une fyros, elle a été interviewée dans le cadre de sa préparation de mariage.<br />
<br />
== Articles connexes ==<br />
<br />
* '''[[Chroniques d'Atys:Menla Pyron, fiancée Fyros|Menla Pyron, fiancée Fyros]]''''', interview de Menla Pyron''<br />
<br />
{{Portail|Fyros}}<br />
[[Catégorie:Homins]]</div>Tholshttps://fr.wiki.ryzom.com/w/index.php?title=Menla_Pyron,_fianc%C3%A9e_Fyros&diff=19650Menla Pyron, fiancée Fyros2014-10-31T11:16:24Z<p>Thols : Page créée avec « = Menla Pyron, fiancée Fyros = ''Aujourd’hui nous nous sommes rendus auprès d’une jeune fiancée fyros, Menla Pyron, qui se mariera la semaine prochaine.'' '''Pour... »</p>
<hr />
<div>= Menla Pyron, fiancée Fyros =<br />
<br />
''Aujourd’hui nous nous sommes rendus auprès d’une jeune fiancée fyros, Menla Pyron, qui se mariera la semaine prochaine.''<br />
<br />
'''Pour commencer, la cérémonie de mariage fyros est-elle religieuse ? Les Kamis sont-ils impliqués ?'''<br />Non, je ne le dirais pas ainsi. Nos mariages sont profondément ancrés dans la tradition fyros, mais n’ont pas de fondement religieux. Il s’agit surtout d’un acte civil dépourvu de rituels spirituels. D’ailleurs, les mariages sont célébrés par l’ensemble de notre communauté, car nous y voyons un moyen d’améliorer notre solidarité et notre capacité à contribuer à la collectivité. Enfin, c’est du moins ce qui est marqué dans le livre qu’on m’a donné, mais en pratique, nous nous marrions parce que nous nous aimons et que nous voulons être reconnus par la communauté comme un couple.<br />
<br />
'''Pourriez-vous me parler un peu des nombreux préparatifs dont vous vous êtes affranchie ?'''<br />Oh, cette partie est très amusante ! La période d’engagement dure généralement deux saisons durant lesquels nous devions surmonter ensemble un certain nombre de difficultés savamment trouvées. Cela nous a permis de réaliser que nous pouvions effectivement vivre et travailler ensemble. Les taches avaient été inventées par un ami commun à nos parents, un ancien de la communauté. Il nous a concocté quelques défis pour éprouver notre couple, mais nous avons réussi à les relever et nous aimons aujourd’hui plus que jamais ! Après cela, les bans ont été publiés et les invitations envoyées à nos invités pour partager notre joie la semaine suivante.<br />
<br />
'''Et le mariage en lui-même ?'''<br />Hé bien… Habituellement, les festivités s’étendent sur une semaine entière, d’holeth à holeth. D’après les traditions guerrières de notre peuple, c’est mon mari qui m’épouse en pratique, mais c’est devenu tellement désuet aujourd’hui… D’ailleurs, la loi à récemment changé sur ce point pour s’assurer que les deux promis s’engagent, cela évite les divorces par la suite. Typiquement, la cérémonie a lieu au printemps ou en automne, car les jours y sont plus doux et qu’il est plus agréable de danser quand il ne fait pas encore trop chaud. Nous préférons les mariages célébrés autour d’un feu sacré, pour nous rapprocher de nos racines et de notre passé. D’ailleurs, j’ai choisi l’une des portes de Pyr pour célébrer le miens. C’est un lieu assez populaire, et il arrive parfois même qu’on y voit des cortèges entiers attendant leur tour. Enfin, moi je me suis arrangée. Oh ! Et j’allais oublier… Nous ne devons pas nous voir de la journée, avant la cérémonie. Ca porterait malheur, c’est pourquoi les deux processions de proches, amis et témoins, se rassemblent à deux endroits différents. Ensuite, tout le monde s’assoit en deux demi-cercles. Les homines se placent à gauche d’Eubiraan, tandis que les homins vont sur la droite. La cérémonie du mariage commence à ce moment là. Bien sûr, nous échangeons des anneaux comme un symbole de notre amour représenté par un cercle ininterrompu. Mon mari portera son plus bel uniforme et ses plus belles armes. En fait, durant la cérémonie, il met son arme à mon service – c’est un moment si beau que j’ai de la peine à l’attendre ! Quant à moi, je lui offrirai mes plus beaux vêtements, et une magnifique parure de bijoux. Les invités aussi se présentent sous leur meilleur jour, et les luciogrammes débordent toujours de couleurs.<br />
<br />
'''Excusez-moi, je n’ai pas compris qui était Eubiraan…'''<br />C’est un vieil ami de ma mère. Il conduira la cérémonie ; il y a toujours quelqu’un dans la communauté pour s’occuper de cela, et je suis ravie qu’il s’agisse de lui, qui me connais depuis que je suis née, ou peu s’en faut. Hmm… Qu’ai-je pu oublier ? Ohhh ! Bien sûr ! Les cadeaux ! Tous les invités donnaient des dappers<br />autrefois, mais c’est devenu de plus en plus à la mode d’offrir des objets finement assemblés à la place. Le fait est que pendant la soirée, je suis… « vendue » par mes cinq meilleures amies, qui se parent de rylonyx et dansent pour l’assemblée en récoltant des dappers et des cadeaux pour mon mari et moi. Ca se termine d’ailleurs toujours en orgies ces histoires… Enfin, nous pouvons assister à quelques spectacles, chanter et danser, écouter les poèmes et les comptines qu’ont composés nos amis pour nous. J’espère vraiment que nos amis les plus créatifs nous feront cet honneur !<br />
<br />
'''Merci Menla, pour avoir partagé tout cela avec nous. Nous vous souhaitons joie et bonheur pour votre futur avec votre époux.'''<br />
<br />
[[Catégorie:Chroniques du Nouveau Commencement]]<br />
[[Catégorie:Chroniques du Désert Ardent]]</div>Tholshttps://fr.wiki.ryzom.com/w/index.php?title=Chroniques&diff=19649Chroniques2014-10-31T11:14:19Z<p>Thols : </p>
<hr />
<div>= Les Chroniques d’Atys =<br />
<br />
''L’Histoire se vit, et s’écrit. De la période d’avant le Grand Essaim, peu de traces subsistent, malgré la volonté des homins de retrouver leur passé.''<br /><br />
''Depuis le Grand Essaim, et l’Exode qui chassa les homins des Anciennes Terres, de nombreux homins se sont penchés sur la rédaction de faits ayant eu lieu, tel le Chroniqueur '''Erlan''', pour que plus jamais l’Histoire ne fasse défaut à l’Hominité.''<br />
<br />
== Les Chroniques antérieures au Grand Essaim - ''Avant 2480'' ==<br />
<br />
=== Le Feu de Coriolis ===<br />
<br />
* [[Chroniques d'Atys:La fièvre de la découverte|La fièvre de la découverte]], ''contée par Apocasus Menix, un chroniqueur Fyros''.<br />
* [[Chroniques d'Atys:Le siège de Karavia|Le siège de Karavia]], ''contée par Pergio Vasti, un Chroniqueur-Militaire Matis''.<br />
* [[Chroniques d'Atys:La compagnie de Loria|La compagnie de Loria]], ''contée par Derry O’Darren, un Chroniqueur Tryker''.<br />
* [[Chroniques d'Atys:La jeunesse de Loria|La jeunesse de Loria]], ''contée par Ailan Mac’Kean, petite fille de Loria''.<br />
* [[Chroniques d'Atys:Le meurtre de Loria|Le meurtre de Loria]], ''extraits du journal de Dissan Mac’rinin, entrée du II, harvestor 28''.<br />
* [[Chroniques d'Atys:La libération des Trykers|La libération des Trykers]], ''contée par Derry O’Darren, chroniqueur tryker''.<br />
<br />
== Les Chroniques du Grand Essaim - ''De 2481 à 2484'' ==<br />
<br />
=== Le massacre et la fuite ===<br />
<br />
* Histoire kitine, ''la cause du Grand Essaim, en 2481 :''<br />
<br />
:# [[Chroniques d'Atys:Histoire Kitin/Première partie|Première partie]]<br />
:# [[Chroniques d'Atys:Histoire Kitin/Seconde partie|Seconde partie]]<br />
:# [[Chroniques d'Atys:Histoire Kitin/Troisième partie|Troisième partie]]<br />
<br />
<br />
* [[Chroniques d'Atys:Le Crépuscule de la mousson|Le Crépuscule de la mousson]], ''un amour interdit qui ne put fleurir, en 2481.''<br />
* [[Chroniques d'Atys:Quand les murs s’écroulèrent|Quand les murs s’écroulèrent]], ''récit d’une rescapée de l’invasion de Zoran.''<br />
* [[Chroniques d'Atys:Mon gardien de la Karavan|Mon gardien de la Karavan]], ''récit d’une rescapée matis.''<br />
* [[Chroniques d'Atys:La chanson des Kitins|La chanson des Kitins]], ''chanson sur les kitins.''<br />
<br />
=== Le retour de l’espoir ===<br />
<br />
* [[Chroniques d'Atys:Nouveau Jour|Nouveau Jour]], ''la dernière bataille du Grand Essaim, en 2484.''<br />
* [[Chroniques d'Atys:Chance, me voila !|Chance, me voila !]], ''une chanson tryker du temps de l’Exode , par Kerman Aeron''.<br />
<br />
== Les Chroniques du Nouveau Commencement - ''De 2485 à 2525'' ==<br />
<br />
=== Chroniques du Désert Ardent ===<br />
<br />
* [[Chroniques d'Atys:La Tribu des Dresseurs d’Eau|La Tribu des Dresseurs d’Eau]], ''cube d’ambre remis par le Sénateur Abycus Zekops à l’akenak Na-Tara sur la tribu des Dresseurs d’Eau en 2545.''<br />
* [[Chroniques d'Atys:Le Bûcher de Cerakos ou la naissance de Pyr|Le Bûcher de Cerakos ou la naissance de Pyr]], ''témoignage de celui qui ramena la dépouille de l’Empereur défunt à ses proches en 2483 .''<br />
<br />
=== Chroniques d’Aeden Aqueous ===<br />
<br />
* [[Chroniques d'Atys:Le secret de l’ingéniérie Tryker|Le secret de l’ingéniérie Tryker]], ''chronique sur le secret des bâtiments Tryker, aucune date.''<br />
* [[Chroniques d'Atys:Evasion en Flyner|Evasion en Flyner]], ''chronique relatant un épisode de la vie de Rosen Ba’Darins, vers 2486 .''<br />
<br />
* Histoire d’un jeune Corsaire, ''récit sur la jeunesse de Bremen O’Derry, combattant légendaire :''<br />
:# [[Chroniques d'Atys:Histoire d’un jeune Corsaire/Première partie|Première partie]]<br />
:# [[Chroniques d'Atys:Histoire d’un jeune Corsaire/Seconde partie|Seconde partie]]<br />
:# [[Chroniques d'Atys:Histoire d’un jeune Corsaire/Troisième partie|Troisième partie]]<br />
:# [[Chroniques d'Atys:Histoire d’un jeune Corsaire/Quatrième partie|Quatrième partie]]<br />
:# [[Chroniques d'Atys:Histoire d’un jeune Corsaire/Cinquième partie|Cinquième et dernière partie]]<br />
<br />
=== Chroniques des Sommets Verdoyants ===<br />
<br />
* [[Chroniques d'Atys:Les Descendants de Zachini|Les Descendants de Zachini]], ''la légende de la Karavan et de Jena.''<br />
* [[Chroniques d'Atys:Ciochini Cuisi|Ciochini Cuisi]], ''récit d’une grand-mère matis sur Aniro I, très ancien Roi Matis.''<br />
* [[Chroniques d'Atys:Le mur de Lenardi|Le mur de Lenardi]], ''cube d’ambre obtenu par le peuple matis sur la Muraille de Bravichi Lenardi, en 2545.''<br />
* [[Chroniques:Chrysalide|Chrysalide]], ''récit de Baldi Dalia, jardinier de la Grande Serre, sur la fuite d’Yrkanis en 2506 .''<br />
* [[Chroniques d'Atys:La Chute|La Chute]], ''chronique de Cuiccio Perinia sur la fin du tyran Jinovitch en 2514 .''<br />
* [[Chroniques d'Atys:Ombres hurlantes|Ombres hurlantes]], ''témoignage retranscrit par Ridio Sillia, barde itinérant, vers 2513 .''<br />
* [[Chroniques d'Atys:Chroniques de V.M.|Chroniques de V.M.]], ''témoignages retranscrits par V.M., année inconnue.''<br />
<br />
=== Chroniques du Pays Malade ===<br />
<br />
* [[Chroniques d'Atys:Les Larmes de Sérénité|Les Larmes de Sérénité]], ''légende de la fondation de Zoran.''<br />
* [[Chroniques d'Atys:Le Mektoub qui pleurait|Le Mektoub qui pleurait]], ''légende d’avant le Grand Essaim.''<br />
* [[Chroniques d'Atys:La Stance de Daïsha|La Stance de Daïsha]], ''légende prenant sa source sous le règne du Grand Sage Lin Cho.''<br />
<br />
* [[Chroniques d'Atys:Mabreka|Mabreka]], ''conté par Gangi Cheng-Ho, un vieux Sage Zoraï et relatant des évènements survenus en l’année 2485 .''<br />
<br />
== Les Chroniques du Nouveau Commencement - ''Depuis 2525'' ==<br />
<br />
=== Chroniques d’Erlan ===<br />
<br />
* [[Chroniques d'Erlan:Préface|Préface]] ''aux chroniques d’Erlan par l’archiviste lui-même''<br />
<br />
* [[Chroniques d'Erlan:La révélation de Tryton|La révélation de Tryton]], ''à propos des premières apparitions de la Guilde d’Elias, vers 2528 .''<br />
* [[Chroniques d'Erlan:L’appel des Puissances|L’appel des Puissances]], ''à propos de la Guerre des Temples 2530-2531 .''<br />
* [[Chroniques d'Erlan:Les Dunes d’Aelius|Les Dunes d’Aelius]], ''à propos de la Guerre des Temples 2530-2531 .''<br />
* [[Chroniques d'Erlan:Lieux Oubliés|Lieux Oubliés]], ''à propos de la Guerre des Temples 2530-2531 .''<br />
* [[Chroniques d'Erlan:Du rouge pour nos armures|Du rouge pour nos armures]], ''à propos des évènements survenus en 2539 .''<br />
* [[Chroniques d'Erlan:Kitins calins, homins chagrins|Kitins calins, homins chagrins]], ''à propos des mouvements kitins de 2544 CA III.''<br />
* [[Chroniques d'Erlan:Le printemps où les tentes fleurirent|Le printemps où les tentes fleurirent]], ''à propos de l’édification des postes avancés en 2546 CA II.''<br />
* [[Chroniques d'Erlan:Annexes au Printemps où les tentes fleurirent|Annexes au Printemps où les tentes fleurirent]], ''quatre feuillets retranscrivant les discours de l’Empereur, du Roi, du Gouverneur et du Grand Sage.''<br />
<br />
=== Chroniques d’Aeden Aqueous ===<br />
<br />
* [[Chroniques d'Atys:Ardan Keale, Entomologiste Tryker|Ardan Keale, Entomologiste Tryker]], ''questionnaire soumis à Ardan Keale sur ses recherches sur les kitins, vers 2525 .''<br />
* [[Chroniques d'Atys:Une histoire de mariage Tryker|Une histoire de mariage Tryker]], ''questionnaire soumis à un futur marié tryker, vers 2525 .''<br />
* [[Chroniques d'Atys:Wirell Aelan, Honnête Tryker|Wirell Aelan, Honnête Tryker]], ''questionnaire soumis à un honnête tryker, vers 2530 , concerne la Guerre des Temples.''<br />
<br />
* [[Chroniques d'Atys:Sous l’écorce, la Sève|Sous l’écorce, la Sève]] ''vers le 3e CA de 2535 .''<br />
<br />
* [[Chroniques d'Atys:Le retour du Voyageur|Le retour du Voyageur]] ''peu avant l’élection de Denen Toen, en 2533 .''<br />
* [[Chroniques d'Atys:Constitution Tryker|Constitution Tryker]] ''peu avant l’élection de Denen Toen, en 2533 .''<br />
<br />
* Journal de Dame Chiabre, ''(entre l’assassinat de Still Wyller et l’élection de Denen Toen ).''<br />
:# [[Chroniques d'Atys:Journal de Dame Chiabre/Première partie|Première partie]]<br />
:# [[Chroniques d'Atys:Journal de Dame Chiabre/Deuxième partie|Deuxième partie]]<br />
<br />
* [[Chroniques d'Atys:Des inconscients par paquets|Des inconscients par paquets]], ''un témoignage d’un corsaire ayant participé à l’expédition organisée par Ba’Nakry Codgan, en 2546 CA II.''<br />
* [[Chroniques d'Atys:Le Vent de Vase mêlée|Le Vent de Vase mêlée]], ''témoignage d’un membre de la tribu des Sculpteurs de Vase, 2546 CA II.''<br />
<br />
=== Chroniques du Désert Ardent ===<br />
<br />
* Histoire d’un jeune Fyros, ''rencontre d’un fyros avec un kami, dates inconnues'' :<br />
:# [[Chroniques d'Atys:Histoire d’un jeune Fyros/Première partie|Première partie]]<br />
:# [[Chroniques d'Atys:Histoire d’un jeune Fyros/Seconde partie|Seconde partie]]<br />
:# [[Chroniques d'Atys:Histoire d’un jeune Fyros/Troisième partie|Troisième partie]]<br />
:# [[Chroniques d'Atys:Histoire d’un jeune Fyros/Quatrième partie|Quatrième partie]]<br />
:# [[Chroniques d'Atys:Histoire d’un jeune Fyros/Cinquième partie|Cinquième partie]]<br />
:# [[Chroniques d'Atys:Histoire d’un jeune Fyros/Sixième partie|Sixième partie et fin]]<br />
<br />
* [[Chroniques d'Atys:Ibian Pledix, Sculpteur d’écorce|Ibian Pledix, Sculpteur d’écorce]], ''questionnaire soumis à un sculpteur d’écorce fyros vers 2525 .''<br />
* [[Chroniques d'Atys:Dexius Apokos, Artilleur Fyros|Dexius Apokos, Artilleur Fyros]], ''questionnaire soumis à un artilleur fyros vers 2525 .''<br />
* [[Chroniques d'Atys:Menla Pyron, fiancée Fyros|Menla Pyron, fiancée Fyros]], ''questionnaire soumis à une future mariée Fyros, vers 2525 .''<br />
* [[Chroniques d'Atys:Lekos Daraan, chef de la Tribu des Veilleurs|Lekos Daraan, chef de la Tribu des Veilleurs]], ''questionnaire soumis à un chef de tribu fyros vers 2525 .''<br />
* [[Chroniques d'Atys:Les renégats|Les renégats]], ''questionnaire soumis au Chef des Renégats, tribu fyros, vers 2525 .''<br />
<br />
* [[Chroniques d'Atys:Rencontre avec le nouveau sénateur Dios Apotheps|Rencontre avec le nouveau sénateur Dios Apotheps]], ''rencontre avec Dios Apotheps lors de sa nommination au rang de Sénateur fyros, en 25?? .''<br />
* [[Chroniques d'Atys:Un Nouveau Visage|Un Nouveau Visage]], ''mémoires de l’Empereur Dexton adressé à son fils unique Lykos, Ier CA 2539 .''<br />
<br />
* [[Chroniques d'Atys:Poudre de Sciure|Poudre de Sciure]], ''histoire d’un fyros disparu pendant l’édification des Camps Militaires, IIeme CA 2546 .''<br />
* [[Chroniques d'Atys:Varinx en embuscade|Varinx en embuscade]], ''extrait d’une lettre adressée à Melkiar le Varinx Noir, datant de 2546 CA II.'' <br />
<br />
* [[Chroniques d'Atys:On fyren i an sharük ansum|On fyren i an sharük ansum]], ''extrait d’un chapitre de l’excellent ouvrage “Journées au Sénat, nuits aux bains, Pyr la Brûlante”, datant de 2551 CA IV.'' <br />
* [[Chroniques d'Atys:Les Révélations d’Epus|Les Révélations d’Epus]], ''extrait de son journal intime, renfermant de tristes vérités sur la santé de l’Empereur Dexton de 2548 à 2551 .''<br />
<br />
=== Chroniques du Pays Malade ===<br />
<br />
* [[Chroniques d'Atys:Cioi Ba-Nung, Tatoueur pour homin|Cioi Ba-Nung, Tatoueur pour homin]] ''questionnaire datant des environs de l’année 2525 .''<br />
* [[Chroniques d'Atys:Rencontre avec une jeune fille aux fleurs|Rencontre avec une jeune fille aux fleurs]], ''questionnaire sur une future mariée Zoraï, datant des environs de 2525 .''<br />
* [[Chroniques d'Atys:Yi Be-Pian, Vieux Zoraï de la Compagnie de l’Arbre Éternel|Yi Be-Pian, Vieux Zoraï de la Compagnie de l’Arbre Éternel]], ''questionnaire datant de peu avant la Guerre des Temples, vers 2529 .''<br />
<br />
* [[Chroniques d'Atys:Nuit Funeste|Nuit Funeste]], ''chronique écrite par le Sage Supplice entre 2535 et 2536 .''<br />
* [[Chroniques d'Atys:Semblable à Atys|Semblable à Atys]] '', chronique extraite des Cahiers de Wan Fai Du, au 4e CA de 2539 .''<br />
<br />
* [[Chroniques d'Atys:Chasse Fatale|Chasse Fatale]], ''sans date, relatant les souvenirs d’un Zoraï.''<br />
<br />
* [[Chroniques d'Atys:Les tribus du Pays Malade et la Goo|Les tribus du Pays Malade et la Goo]], ''cube d’ambre obtenu en 2544 par les Initiés Zoraï, et remis à Yi Shin par Wan Fai Du, disciple du Sage Supplice.''<br />
<br />
* [[Chroniques d'Atys:Menaces violettes|Menaces violettes]], ''extraits d’un cahier de Wan Fai-Du sur des évènements du CA II de 2546 .''<br />
<br />
* [[Chroniques d'Atys:Les Arcanes de Coriolis ou l’histoire du Culte du Grand Dragon|Les Arcanes de Coriolis ou l’histoire du Culte du Grand Dragon]], ''document d’archive rédigé à Jen-Laï en 2533 puis volé en 2553 , retrouvé sur la dépouille d’un initié du Culte du Grand Dragon la même année.''<br />
<br />
* [[Chroniques d'Atys:Le mal de téléportation|Le mal de téléportation]], ''extrait d’un recueil de Kuangi Wu Shi sur Tao Sian, consultable à la Bibliothèque publique du Temple du Savoir, écrit au cours de l’hiver 2574.'' '''Nouvelle chronique !'''<br />
<br />
=== Chroniques des Sommets Verdoyants ===<br />
<br />
* [[Chroniques d'Atys:Cuiccio Perinia, botaniste et historien Matis|Cuiccio Perinia, botaniste et historien Matis]], ''questionnaire soumis au botaniste royal datant de 2525 .''<br />
* [[Chroniques d'Atys:Bebi Cuirinia, Embaumeuse Royale|Bebi Cuirinia, Embaumeuse Royale]], ''questionnaire datant probablement de 2529 .''<br />
* [[Chroniques d'Atys:Viero, jeune marié matis|Viero, jeune marié matis]], ''questionnaire soumis à un jeune marié matis, de 2525 .''<br />
<br />
* [[Chroniques d'Atys:Se battre pour l’emporter|Se battre pour l’emporter]], ''chronique appuyant l’un des principaux traits de caractère matis.''<br />
* [[Chroniques d'Atys:Automne|Automne]], ''chronique relatant la déclaration de guerre d’Akilia Tempête de Cendres au peuple Matis, courant du IIIème CA 2539 .''<br />
* [[Chroniques d'Atys:Fruit Pourri|Fruit Pourri]], ''chronique relatant la prise de conscience du Roi Yrkanis vis à vis des réfugiés du Grand Essaim, courant du IIIème CA 2539 .''<br />
* [[Chroniques d'Atys:La Lame|La Lame]], ''chronique relatant un côté d’Yrkanis, vu par Rodi di Varello.''<br />
<br />
* [[Chroniques d'Atys:Le Mal à la Racine|Le Mal à la Racine]], ''extrait des Mémoires du Botaniste et Historien Royal Cuiccio Perinia, IVeme CA 2543.''<br />
<br />
* [[Chroniques d'Atys:Melario_Estriano_histoire_d’un_Matis|Melario Estriano histoire d’un Matis]], ''histoire d’un jeune réfugié matis arrivant à Yrkanis, aux environs de 2545 .''<br />
<br />
* [[Chroniques d'Atys:Ailes de Sève|Ailes de Sève]], ''extrait d’un cahier personnel de Cuiccio Perinia concernant la sortie du Roi Yrkanis en 2546 CA II.'' <br />
<br />
* [[Chroniques d'Atys:Personne, pour la feuille !|Personne, pour la feuille !]] ''extrait d’une correspondance retrouvée à Yrkanis vers l’année 2552 .''<br />
<br />
=== Chroniques Trytonnistes ===<br />
<br />
* [[Chroniques d'Atys:A l’origine|A l’origine]], ''extraits des “mémoires” de Gibbaï Rusé, impossible à dater.''<br />
* [[Chroniques d'Atys:Une nouvelle chercheuse d’Elias|Une nouvelle chercheuse d’Elias]], ''extraits des “mémoires” de Gibbaï Rusé, impossible à dater.''<br />
* [[Chroniques d'Atys:Hiaoi, Chercheuse d’Elias|Hiaoi, Chercheuse d’Elias]], ''questionnaire soumis à Hiaoi, chercheuse d’Elias.''<br />
<br />
=== Chroniques des Maraudeurs ===<br />
<br />
* [[Chroniques d'Atys:Stabre Sicco, Prisonnier Maraudeur|Stabre Sicco, Prisonnier Maraudeur]], ''questionnaire très intéressant sur les maraudeurs, fin 2531 .''<br />
* [[Chroniques d'Atys:La mésaventure d’Arty Mac Keaggan|La mésaventure d’Arty Mac Keaggan]], ''en 2531 pendant la Guerre des Temples.''<br />
<br />
=== Chroniques liées à la Guerre des Temples ===<br />
<br />
''Evènements se déroulant dans les années 2530-2531 JY.''<br />
<br />
* [[Chroniques d'Erlan:L’appel des Puissances|Chronique d’Erlan : L’appel des Puissances]], ''à propos de la Guerre des Temples 2530-2531 .''<br />
* [[Chroniques d'Erlan:Les Dunes d’Aelius|Chronique d’Erlan : Les Dunes d’Aelius]], ''à propos de la Guerre des Temples 2530-2531 .''<br />
* [[Chroniques d'Erlan:Lieux Oubliés|Chronique d’Erlan : Lieux Oubliés]], ''à propos de la Guerre des Temples 2530-2531 .''<br />
<br />
* [[Chroniques d'Atys:Wirell Aelan, Honnête Tryker|Wirell Aelan, Honnête Tryker]], ''à propos de la Guerre des Temples 2530-2531 .''<br />
<br />
* [[Chroniques d'Atys:Annonce de la construction des temples Karavan|Annonce de la construction des temples Karavan]], ''à propos de la Guerre des Temples 2530-2531 .''<br />
<br />
* [[Chroniques d'Atys:Fao le Zoraï nous parle des activités de la Karavan|Fao le Zoraï nous parle des activités de la Karavan]], ''à propos de la Guerre des Temples 2530-2531 .''<br />
* [[Chroniques d'Atys:Arty Mac Keaggan nous parle du sanctuaire de Zora|Arty Mac Keaggan nous parle du sanctuaire de Zora]], ''à propos de la Guerre des Temples 2530-2531 .''<br />
* [[Chroniques d'Atys:Arty Mac Keaggan nous parle des abords de Zora|Arty Mac Keaggan nous parle des abords de Zora]], ''à propos de la Guerre des Temples 2530-2531 .''<br />
* [[Chroniques d'Atys:Arty Mac Keaggan nous racontre une rencontre qu’il a faite à Zora|Arty Mac Keaggan nous racontre une rencontre qu’il a faite à Zora]], ''à propos de la Guerre des Temples 2530-2531 .''<br />
<br />
* Dans la lumière de Jena :<br />
:# [[Chroniques d'Atys:Dans la lumière de Jena/Première partie|Première partie]]<br />
:# [[Chroniques d'Atys:Dans la lumière de Jena/Deuxième partie|Deuxième partie]]<br />
:# [[Chroniques d'Atys:Dans la lumière de Jena/Troisième partie|Troisième partie et fin]]<br />
<br />
=== Chroniques liées au “Printemps où les tentes fleurirent” [[LPOLTF Dossier|(Dossier feedback ici)]] ===<br />
<br />
''Evènements se déroulant du 2e CA 2546 à 2547 .''<br />
<br />
* [[Chroniques d'Erlan:Le printemps où les tentes fleurirent|Chronique d’Erlan : Le printemps où les tentes fleurirent]], ''à propos de l’édification des postes avancés en 2546 CA II.''<br />
* [[Chroniques d'Erlan:Annexes au Printemps où les tentes fleurirent|Annexes au Printemps où les tentes fleurirent]], ''quatre feuillets retranscrivant les discours de l’Empereur, du Roi, du Gouverneur et du Grand Sage.''<br />
<br />
* [[Chroniques d'Atys:Quand les sèves ennemies se mêlent|Quand les sèves ennemies se mêlent]], ''découverte du début de l’invasion kitine par deux homins ennemis, d’après le journal d’Ebakus Lokeus, au IIe CA de 2546 .'' <br />
* [[Chroniques d'Atys:Poudre de Sciure|Poudre de Sciure]], ''histoire d’un fyros disparu pendant l’édification des Camps Militaires, 2546 CA II.''<br />
* [[Chroniques d'Atys:Le silence de la corruption|Le silence de la corruption]], ''histoire d’une foreuse matis participant aux chantiers, 2546 CA II.''<br />
* [[Chroniques d'Atys:Le Vent de Vase mêlée|Le Vent de Vase mêlée]], ''témoignage d’un membre de la tribu des Sculpteurs de Vase, 2546 CA II.''<br />
* [[Chroniques d'Atys:Et pour quelques dappers de plus|Et pour quelques dappers de plus]], ''à propos de la récompense mise en place pour les fournisseurs en 2546 CA II.''<br />
<br />
* [[Chroniques d'Atys:Des inconscients par paquets|Des inconscients par paquets]], ''un témoignage d’un corsaire ayant participé à l’expédition organisée par Ba’Nakry Codgan, en 2546 CA II.''<br />
* [[Chroniques d'Atys:Ailes de Sève|Ailes de Sève]], ''extrait d’un cahier personnel de Cuiccio Perinia concernant la sortie du Roi Yrkanis en 2546 CA II.''<br />
* [[Chroniques d'Atys:Varinx en embuscade|Varinx en embuscade]], ''extrait d’une lettre adressée à Melkiar le Varinx Noir, datant de 2546 CA II.''<br />
* [[Chroniques d'Atys:Menaces violettes|Menaces violettes]], ''extraits d’un cahier de Wan Fai-Du sur des évènements du CA II de 2546 .''<br />
<br />
=== Chroniques liées à “Les Larmes de l’Empereur” ===<br />
<br />
''Evènements se déroulant de 2551 à … .''<br />
<br />
''Empire du Désert Ardent'' :<br />
* [[Chroniques d'Atys:On fyren i an sharük ansum|On fyren i an sharük ansum]], ''extrait d’un chapitre de l’excellent ouvrage “Journées au Sénat, nuits aux bains, Pyr la Brûlante”, datant de 2551 CA IV.''<br />
* [[Chroniques d'Atys:Les Révélations d’Epus|Les Révélations d’Epus]], ''extrait de son journal intime, renfermant de tristes vérités sur la santé de l’Empereur Dexton de 2548 à 2551 .'' <br />
* [[Chroniques d'Atys:La guérison de l’Empereur|La guérison de l’Empereur]], ''extrait du journal d’Epus, 3eCA 2555 .''<br />
* [[Chroniques d'Atys:Carnet d’un soldat Fyros|Carnet d’un soldat Fyros]], ''page d’un rapport de patrouille, 4eCA 2555 .''<br />
<br />
''Royaume des Sommets Verdoyants'' :<br />
* [[Chroniques d'Atys:Personne, pour la feuille !|Personne, pour la feuille !]] ''extrait d’une correspondance retrouvée à Yrkanis vers l’année 2552 .''<br />
* [[Chroniques d'Atys:Le Semeur de Tempête|Le Semeur de Tempête]] ''extrait d’un ouvrage de Miagio Rosipi, Scribe royal, transcrivant les mots exacts de l’ultimatum d’Yrkanis à Lykos, datant de 2554 CA III.''<br />
* [[Chroniques d'Atys:Prière Royale|Prière Royale]], ''extrait des mémoires du Duc Rodi di Varello''<br />
* [[Chroniques d'Atys:Hymne de la garde rapprochée du Karan|Hymne de la garde rapprochée du Karan]], ''extrait d’un cahier de chants, 3eCA 2555 .''<br />
<br />
''Fédération de Nouvelle Trykoth'' :<br />
<br />
''Théocratie du Pays Malade'' :<br />
<br />
=== Chroniques liées à “Retournez dans l’ombre” ===<br />
<br />
* [[Chroniques d'Atys:Des Kitins aux creux des Dunes|Des Kitins aux creux des Dunes]], ''extraits du journal d’Epus durant le 3e CA de 2570.''<br />
<br />
=== Chroniques diverses ===<br />
<br />
* [[Chroniques d'Atys:Les trafiquants de l’ombre|Les trafiquants de l’ombre]], ''questionnaire soumis à des trafiquants, vers 2525 .''<br />
* [[Chroniques d'Atys:L’affaire Mektoub|L’affaire Mektoub]], ''chronique racontant comment la célèbre affaire fut résolue.''<br />
<br />
* [[Chroniques d'Atys:Mémoires de Kedgy Be’Cauny|Mémoires de Kedgy Be’Cauny]], ''dates inconnues.''<br />
* [[Chroniques d'Atys:La légende de l’Ocyx Bleu|La légende de l’Ocyx Bleu]], ''belle légende, dates inconnues.''<br />
* [[Chroniques d'Atys:Quand Jena Viendra|Quand Jena Viendra]], ''poème pour la venue de Jena, dates inconnues.''<br />
<br />
* [[Chroniques d'Atys:Une étrange boisson|Une étrange boisson]], ''les secrets de la Marquisette d’Anichio, dates inconnues.''<br />
<br />
* Le Cercle Noir, ''l’histoire d’une rencontre entre le chef d’une tribu et un homin :''<br />
:# [[Chroniques d'Atys:Le Cercle Noir:Première partie/Première partie]]<br />
:# [[Chroniques d'Atys:Le Cercle Noir:Seconde partie/Seconde partie]]<br />
<br />
* [[Chroniques d'Atys:Attaque furtive|Attaque furtive]], ''bataille contre les Frahars.''<br />
* [[Chroniques d'Atys:Un ancien conflit|Un ancien conflit]], ''bataille contre les primitifs.''<br />
* [[Chroniques d'Atys:Crépuscule sanglant|Crépuscule sanglant]], ''récupération d’un artefact au Nexus.''<br />
<br />
* Le Kami des âmes perdues, ''Les aventures d’une Jeune Karavanière dans le Nexus :''<br />
:# [[Chroniques d'Atys:Le Kami des âmes perdues/Première partie|Première partie]]<br />
:# [[Chroniques d'Atys:Le Kami des âmes perdues/Deuxième partie|Deuxième partie]]<br />
:# [[Chroniques d'Atys:Le Kami des âmes perdues/Troisième partie|Troisième partie et fin]]<br />
<br />
* Les suivants, ''série qui retrace le périple de deux familles, tryker et zoraï, sur les Anciennes Terres et leur arrivée sur les Nouvelles Terres parmi les réfugiés, vers 2525 :''<br />
:# [[Chroniques d'Atys:Les suivants/Première partie|Première partie]]<br />
:# [[Chroniques d'Atys:Les suivants/Deuxième partie|Deuxième partie]]<br />
:# [[Chroniques d'Atys:Les suivants/Troisième partie|Troisième partie]]<br />
:# [[Chroniques d'Atys:Les suivants/Quatrième partie|Quatrième partie]]<br />
:# [[Chroniques d'Atys:Les suivants/Cinquième partie|Cinquième partie]]<br />
:# [[Chroniques d'Atys:Les suivants/Sixième partie|Sixième partie]]<br />
:# [[Chroniques d'Atys:Les suivants/Septième partie|Septième partie]]<br />
:# [[Chroniques d'Atys:Les suivants/Huitième partie|Huitième partie]]<br />
:# [[Chroniques d'Atys:Les suivants/Neuvième partie|Neuvième partie et fin]]<br />
<br />
* [[Chroniques d'Atys:L’Effet Papillon|L’Effet Papillon]], ''fable de Dresles le Conteur, propos retranscrits vers 2523 .''<br />
<br />
=== Textes vainqueurs du concours d’Atysoël 2009 (HRP) ===<br />
<br />
* [[TJ_Le conte du Noël gourmand|Le conte du Noël gourmand]], ''écrit par Valkin .''<br />
* [[TJ_La légende du Labyrinthe des Lutins|La légende du Labyrinthe des Lutins]], ''écrit par Nymphéa .''<br />
* [[TJ_L’Esprit de Noël|L’Esprit de Noël]], ''écrit par Tomelin .''<br />
* [[TJ_Un chant d’Atysoel|Un chant d’Atysoel ]], ''écrit par Shinki .''<br />
<br />
=== Contes et légendes d’Anlor Winn ===<br />
<br />
* [[La_Legende_du_Yubo_Fantome|La Légende du Yubo Fantôme]] (3e CA 2575)<br />
<br />
=== Contes et légendes d’Atysoël ===<br />
<br />
* [[Le_Gingo_qui_avait_mange_le_soleil|Le Gingo qui avant mangé le soleil]]<br />
<br />
[[Catégorie:WikiImportation]]</div>Tholshttps://fr.wiki.ryzom.com/w/index.php?title=Ardan_Keale&diff=19648Ardan Keale2014-10-31T11:11:54Z<p>Thols : </p>
<hr />
<div>{{<br />
PNJ|<br />
nom=Ardan Keale|<br />
naissance=?|<br />
mort=?|<br />
âge=?|<br />
rôle=Entomologiste|<br />
guilde=?|<br />
race=[[Tryker]]|<br />
nationalité=?|<br />
culte=?<br />
}}<br />
<br />
== Résumé ==<br />
<br />
* Scientifique [[Tryker]] contemporain.<br />
* Entomologiste reconnu dans l'étude de la faune atysienne. Ses espèces de prédilection sont les [[kitin|kitins]]<br />
* Semble travailler avec les [[Rangers d'Atys]]<br />
<br />
== Articles connexes ==<br />
<br />
* '''[[Chroniques d'Atys:Ardan Keale, Entomologiste Tryker|Ardan Keale, Entomologiste Tryker]]''''', interview d'Ardan Keale''<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<!--===Notes===<br />
<references />--><br />
{{Liste|[[Annuaire des scientifiques d'Atys]]}}<br />
{{Portail|Tryker}}<br />
<br />
[[Catégorie:Homins]]<br />
[[Catégorie:Personnalités d'Aeden Aqueous]]</div>Tholshttps://fr.wiki.ryzom.com/w/index.php?title=Ardan_Keale,_Entomologiste_Tryker&diff=19647Ardan Keale, Entomologiste Tryker2014-10-31T11:09:00Z<p>Thols : Page créée avec « = Ardan Keale, Entomologiste Tryker = '''Suite à certaines rumeurs d'agitation chez les kitins, nous avons rencontré un savant des Lacs, spécialiste des insectes, qui ... »</p>
<hr />
<div>= Ardan Keale, Entomologiste Tryker =<br />
<br />
'''Suite à certaines rumeurs d'agitation chez les kitins, nous avons rencontré un savant des Lacs, spécialiste des insectes, qui étudie ces créatures depuis de nombreuses années. Il nous a reçu dans sa demeure sous-marine de Windermeer.'''<br />
<br />
*'''Merci de nous accueillir, Maître Keale. Nous savons que vous êtes fort occupé'''<br />
J'ai en effet beaucoup de travail, mais quand il s'agit d'éclairer les esprits, j'essaie d'être disponible. J'ai reçu ce matin un intéressant spécimen [[Hymenoptere|d'hyménoptère sylvestre aérien]] envoyé par un confrère des Jardins Majestueux, il me tarde de l'examiner.<br />
*'''À quoi ressemble un hyménoptère sylvestre aérien ?'''<br />
C'est un insecte volant des forêts, mieux connu sous le nom de semeur bourdonnant. Il est facilement reconnaissable par son corps annelé jaune et brun et ses ailes d'un vert translucide. Il a l'étonnante particularité de rendre lumineux le pollen qu'il récolte. Saviez-vous que ce pollen avait été utilisé par les maîtres lampistes des temps anciens ?<br />
*'''Pour tout dire, nous l'ignorions. Vous avez une étonnante collection d'insectes sur vos murs. Comme si tout Atys était exposée sous nos yeux !'''<br />
Je préfère observer les insectes vivant dans la nature, et je répugne à tuer ces magnifiques créatures. Elles sont si parfaites ! J'ai parfois l'occasion de récupérer les corps en bon état de certains specimens. Au fil des années, j'ai constitué cette collection. Mais le ballet des lucilions est un spectacle qu'on ne peut enfermer dans une boite d'ambre.<br />
*'''Venons-en au sujet qui nous amène. Nous nous inquiétons de l'activité des kitins. Pourriez-vous apaiser nos craintes ?'''<br />
Ah, les kitins ! Les plus grands de tous les insectes ! Et je ne parle pas que de leur taille. Leur intelligence et leur conscience sociale pourraient même dépasser celles de bien des homins… Ils sont nos ennemis, et j'ai bien peur de ne pouvoir dissiper vos appréhensions.<br />
*'''Prétendez-vous que les kitins seraient des êtres supérieurs aux homins ?'''<br />
Des êtres différents, pas nécessairement supérieurs. Il existe de nombreux types de kitins, et la plupart semblent à première vue avoir un comportement purement instinctif. Mais les kitins sont bien plus que des animaux. Les souverains qui les dirigent ont des plans en ce qui nous concerne, soyez-en certain.<br />
*'''Voilà qui n'est guère rassurant… Qui sont ces souverains que vous évoquez ?'''<br />
Les kitins sont organisés en essaims et en colonies. D'après mes recherches, ces grands groupes se développent sous le commandement d'individus supérieurs appartenant à une espèce distincte appelée kizarak. Les kizaraks sont en quelque sorte les généraux des kitins. Seuls quelques-uns ont été vus sur les nouvelles terres. L'empereur Dyron a failli être tué par l'un d'entre-eux lors de la bataille du Nœud de la Démence. Mais les kizaraks ne sont pas les chefs des colonies kitins. Les souverains suprêmes sont en fait des souveraines : les reines, mères de tous les kitins.<br />
*'''Des reines ? Et elles donneraient naissance à tous les autres kitins ?'''<br />
Oui, elles sont les fondatrices des colonies. À ma connaissance, aucune reine n'a été vue depuis cinquante ans sur les nouvelles terres. J'ai eu l'immense privilège d'en observer une pendant quelques minutes… et d'être toujours en vie pour en témoigner.<br />
*'''Comment avez-vous fait ?'''<br />
J'ai été aidé par quelques amis qui ont développé des techniques particulières pour approcher les kitins. Nous avons échangé des connaissances, et c'est grâce à eux que j'ai pu faire quelques découvertes fort intéressantes. Par exemple, j'ai constaté qu'il existait quatre types d'œufs kitins, et que le régime alimentaire des larves est crucial dans la détermination du rôle social des futurs membres d'une colonie.<br />
*'''Qui sont ces mystérieux amis que vous évoquez ?'''<br />
Tout ce que je peux vous révéler, c'est qu'ils sont membres des [[Rangers d'Atys]]. La discrétion était jusqu'ici de rigueur dans leurs rangs, mais avec la menace grandissante des kitins des terres anciennes, les Rangers ont décidé de sortir de l'ombre.<br />
*'''Êtes-vous en contact avec le célèbre [[Daeronn]], le savant fyros qui a de nombreuses théories sur les kitins ? Il a notamment fait certaines révélations sur l'influence des saisons…'''<br />
Je ne travaille pas avec Daeronn, et je suis en désaccord avec lui sur un certain nombre de points. Selon mes propres observations, cela fait plusieurs décennies que les kitins se sont adaptés à la vie sur l'Écorce - n'oublions pas qu'ils sont issus des profondeurs d'Atys - et le comportement des essaims n'est guère influencé par les saisons. Daeronn a fondé ses théories sur des études menées par la [[Force de la Fraternité]] à la fin du XXVe siècle, époque à laquelle les ouvriers kitins semblaient se retirer pour l'hiver. Les kitins ont évolué depuis, et tout comme les homins, ils récoltent des ressources durant les saisons froides. Quant aux hypothèses de Daeronn concernant la reproduction des kitins au printemps, elles sont en complète contradiction avec l'existence des reines… j'imagine que Daeronn réfute leur existence. Il n'en a certainement jamais croisé au fond d'une kitinière !<br />
*'''Une haine inaltérable semble exister entre les kitins et les homins, comment l'expliquez-vous ?'''<br />
La Karavan nous affirme que les kitins sont les enfants du Dragon, nés après la Poussée verte, et que leur haine est le fruit de la colère de la Bête qui gronde dans tout leur être. Je n'ai pas trouvé d'autre explication… mais je pense qu'il nous sera difficile, voire impossible, de vivre en harmonie avec les kitins sur Atys. À moins qu'ils ne soient qu'une étape vers une sorte d'imago suprême capable de transcender la colère du Dragon… mais je m'égare.<br />
*'''Merci d'avoir répondu à nos questions, maître Keale. Une dernière chose à dire à nos lecteurs ?'''<br />
Je leur conseille ainsi qu'à vous d'observer toutes ces petites bêtes qui grouillent sur l'Écorce afin d'en tirer de nombreux enseignements. Peu d'homins savent combien le vol des hélicanes peut se révéler porteur de sagesse.<br />
<br />
[[Catégorie:Chroniques du Nouveau Commencement]]<br />
[[Catégorie:Chroniques d’Aeden Aqueous]]</div>Tholshttps://fr.wiki.ryzom.com/w/index.php?title=Mod%C3%A8le:ArticleConnexe&diff=19646Modèle:ArticleConnexe2014-10-31T11:03:15Z<p>Thols : </p>
<hr />
<div><br />
* '''[[{{{lien}}}|{{{nom}}}]]''''', {{{description}}}''<br />
<br />
<noinclude><br />
[[Catégorie:Modèles]]<br />
</noinclude></div>Tholshttps://fr.wiki.ryzom.com/w/index.php?title=Mod%C3%A8le:ArticleConnexe&diff=19645Modèle:ArticleConnexe2014-10-31T10:37:55Z<p>Thols : </p>
<hr />
<div><br />
* [[{{{lien}}}|{{{nom}}}]]'', {{{description}}}''<br />
<br />
<noinclude><br />
[[Catégorie:Modèles]]<br />
</noinclude></div>Tholshttps://fr.wiki.ryzom.com/w/index.php?title=PageType:PNJ&diff=19644PageType:PNJ2014-10-31T10:33:22Z<p>Thols : </p>
<hr />
<div>{{<br />
PNJ|<br />
nom=Nom complet|<br />
naissance=????|<br />
mort=????|<br />
âge=??|<br />
rôle=?|<br />
guilde=?|<br />
race=?|<br />
nationalité=?|<br />
culte=?|<br />
atysien=?<br />
}}<br />
<br />
== Résumé ==<br />
<small>Écrire un résumé rapide du personnage, condensant les informations des prochains chapitres.</small><br />
<br />
(PNJ) est un grand adorateur des écureuils, il a depuis son plus jeune age passé un temps considérable à leur étude. Il en est aujourd'hui un des plus grands spécialistes.<br />
<br />
== Faits notoires ==<br />
<br />
<small>Liste des faits ou anecdotes notoires sur le PNJ</small><br />
<br />
* Est une des rares personnes au monde à pouvoir reconnaitre le sexe d'un écureuil à plus de 100m de distance.<br />
* Possède un tatouage d'écureuil sur la jambe gauche.<br />
* Mange systématiquement le même menu que son écureuil domestique.<br />
<br />
== Généalogie ==<br />
<br />
<small>Chapitre facultatif. Contient une généalogie du PNJ, contenue dans Catégorie:Modèles_Genealogiques .</small><br />
<br />
== Relations ==<br />
<br />
<small>Les relations qu'il peut entretenir avec d'autres homins</small><br />
<br />
* ''Jean-Louis, son écureuil domestique'' : Il l'aime beaucoup, même si il l'a mordu.<br />
* ''Sa femme'' : Leur relation s'est nettement ternie depuis leur divorce.<br />
<br />
== Sa vie ==<br />
<br />
<small>Liste par année de Jena des faits marquants dans la vie du PNJ</small><br />
<br />
????<br />
* Naissance de (PNJ)<br />
<br />
????<br />
* (PNJ) a adopté son premier écureuil : Jean-Louis<br />
<br />
????<br />
* (PNJ) se fait mordre par Jean-Louis, son écureuil domestique<br />
* (PNJ) divorce de sa femme, qui lui avait demandé de choisir entre lui et les écureuils<br />
<br />
== Articles connexes ==<br />
<br />
<small>Lister les pages wiki notoires dans lesquels le PNJ est concerné.</small><br />
<br />
* '''Texte 1''' : ''Texte qui parle traite de l'amour de (PNJ) pour les écureuils.''<br />
* '''Texte 2''' : ''Interview de (PNJ) dans sa jeunesse.''<br />
* '''Texte 3''' : ''Rencontre entre (PNJ) et sa femme''<br />
<br />
{{ArticleConnexe|<br />
lien=lien|<br />
nom=nom|<br />
description=description<br />
}}</div>Tholshttps://fr.wiki.ryzom.com/w/index.php?title=Mod%C3%A8le:ArticleConnexe&diff=19643Modèle:ArticleConnexe2014-10-31T10:29:07Z<p>Thols : </p>
<hr />
<div> * [[{{{lien}}}|{{{nom}}}]]'', {{{description}}}''<br />
<noinclude><br />
[[Catégorie:Modèles]]<br />
</noinclude></div>Tholshttps://fr.wiki.ryzom.com/w/index.php?title=Mod%C3%A8le:ArticleConnexe&diff=19642Modèle:ArticleConnexe2014-10-31T10:25:08Z<p>Thols : </p>
<hr />
<div> * [[{{{lien}}}|{{{nom}}}]]'', {{{description}}}''<br />
<br />
[[Catégorie:Modèles]]</div>Tholshttps://fr.wiki.ryzom.com/w/index.php?title=Mod%C3%A8le:ArticleConnexe&diff=19641Modèle:ArticleConnexe2014-10-31T10:23:54Z<p>Thols : Page créée avec « * {{{nom}}}'', {{{description}}}'' Catégorie:Modèle »</p>
<hr />
<div> * [[{{{lien}}}|{{{nom}}}]]'', {{{description}}}''<br />
<br />
[[Catégorie:Modèle]]</div>Tholshttps://fr.wiki.ryzom.com/w/index.php?title=Ibian_Pledix&diff=19639Ibian Pledix2014-10-31T10:13:56Z<p>Thols : Contenu remplacé par « {{ PNJ| nom=Ibian Pledix| naissance=?| mort=?| âge=?| rôle=Artisan| race=Fyros| nationalité=Fyros| culte=Karavan }} == Résumé == Artisan sculpteur d... »</p>
<hr />
<div>{{<br />
PNJ|<br />
nom=Ibian Pledix|<br />
naissance=?|<br />
mort=?|<br />
âge=?|<br />
rôle=Artisan|<br />
race=[[Fyros]]|<br />
nationalité=[[Fyros]]|<br />
culte=[[Karavan]]<br />
}}<br />
<br />
== Résumé ==<br />
<br />
Artisan sculpteur d'écorce fyros. Il habite Dyron.<br />
<br />
== Articles connexes ==<br />
<br />
* [[Chroniques d'Atys:Ibian Pledix, Sculpteur d’écorce|Ibian Pledix, Sculpteur d’écorce]], ''Interview d'Ibian Pledix''<br />
<br />
{{Portail|Fyros}}<br />
[[Catégorie:Homins]]</div>Tholshttps://fr.wiki.ryzom.com/w/index.php?title=PageType:PNJ&diff=19637PageType:PNJ2014-10-16T14:52:36Z<p>Thols : /* Articles connexes */</p>
<hr />
<div>{{<br />
PNJ|<br />
nom=Nom complet|<br />
naissance=????|<br />
mort=????|<br />
âge=??|<br />
rôle=?|<br />
guilde=?|<br />
race=?|<br />
nationalité=?|<br />
culte=?|<br />
atysien=?<br />
}}<br />
<br />
== Résumé ==<br />
<small>Écrire un résumé rapide du personnage, condensant les informations des prochains chapitres.</small><br />
<br />
(PNJ) est un grand adorateur des écureuils, il a depuis son plus jeune age passé un temps considérable à leur étude. Il en est aujourd'hui un des plus grands spécialistes.<br />
<br />
== Faits notoires ==<br />
<br />
<small>Liste des faits ou anecdotes notoires sur le PNJ</small><br />
<br />
* Est une des rares personnes au monde à pouvoir reconnaitre le sexe d'un écureuil à plus de 100m de distance.<br />
* Possède un tatouage d'écureuil sur la jambe gauche.<br />
* Mange systématiquement le même menu que son écureuil domestique.<br />
<br />
== Généalogie ==<br />
<br />
<small>Chapitre facultatif. Contient une généalogie du PNJ, contenue dans Catégorie:Modèles_Genealogiques .</small><br />
<br />
== Relations ==<br />
<br />
<small>Les relations qu'il peut entretenir avec d'autres homins</small><br />
<br />
* ''Jean-Louis, son écureuil domestique'' : Il l'aime beaucoup, même si il l'a mordu.<br />
* ''Sa femme'' : Leur relation s'est nettement ternie depuis leur divorce.<br />
<br />
== Sa vie ==<br />
<br />
<small>Liste par année de Jena des faits marquants dans la vie du PNJ</small><br />
<br />
????<br />
* Naissance de (PNJ)<br />
<br />
????<br />
* (PNJ) a adopté son premier écureuil : Jean-Louis<br />
<br />
????<br />
* (PNJ) se fait mordre par Jean-Louis, son écureuil domestique<br />
* (PNJ) divorce de sa femme, qui lui avait demandé de choisir entre lui et les écureuils<br />
<br />
== Articles connexes ==<br />
<br />
<small>Lister les pages wiki notoires dans lesquels le PNJ est concerné.</small><br />
<br />
* '''Texte 1''' : ''Texte qui parle traite de l'amour de (PNJ) pour les écureuils.''<br />
* '''Texte 2''' : ''Interview de (PNJ) dans sa jeunesse.''<br />
* '''Texte 3''' : ''Rencontre entre (PNJ) et sa femme''</div>Tholshttps://fr.wiki.ryzom.com/w/index.php?title=PageType:PNJ&diff=19636PageType:PNJ2014-10-16T14:51:48Z<p>Thols : /* Références dans les textes */</p>
<hr />
<div>{{<br />
PNJ|<br />
nom=Nom complet|<br />
naissance=????|<br />
mort=????|<br />
âge=??|<br />
rôle=?|<br />
guilde=?|<br />
race=?|<br />
nationalité=?|<br />
culte=?|<br />
atysien=?<br />
}}<br />
<br />
== Résumé ==<br />
<small>Écrire un résumé rapide du personnage, condensant les informations des prochains chapitres.</small><br />
<br />
(PNJ) est un grand adorateur des écureuils, il a depuis son plus jeune age passé un temps considérable à leur étude. Il en est aujourd'hui un des plus grands spécialistes.<br />
<br />
== Faits notoires ==<br />
<br />
<small>Liste des faits ou anecdotes notoires sur le PNJ</small><br />
<br />
* Est une des rares personnes au monde à pouvoir reconnaitre le sexe d'un écureuil à plus de 100m de distance.<br />
* Possède un tatouage d'écureuil sur la jambe gauche.<br />
* Mange systématiquement le même menu que son écureuil domestique.<br />
<br />
== Généalogie ==<br />
<br />
<small>Chapitre facultatif. Contient une généalogie du PNJ, contenue dans Catégorie:Modèles_Genealogiques .</small><br />
<br />
== Relations ==<br />
<br />
<small>Les relations qu'il peut entretenir avec d'autres homins</small><br />
<br />
* ''Jean-Louis, son écureuil domestique'' : Il l'aime beaucoup, même si il l'a mordu.<br />
* ''Sa femme'' : Leur relation s'est nettement ternie depuis leur divorce.<br />
<br />
== Sa vie ==<br />
<br />
<small>Liste par année de Jena des faits marquants dans la vie du PNJ</small><br />
<br />
????<br />
* Naissance de (PNJ)<br />
<br />
????<br />
* (PNJ) a adopté son premier écureuil : Jean-Louis<br />
<br />
????<br />
* (PNJ) se fait mordre par Jean-Louis, son écureuil domestique<br />
* (PNJ) divorce de sa femme, qui lui avait demandé de choisir entre lui et les écureuils<br />
<br />
== Articles connexes ==<br />
<br />
<small>Lister les textes dans lesquels le PNJ est apparu.</small><br />
<br />
* '''Texte 1''' : ''Texte qui parle traite de l'amour de (PNJ) pour les écureuils.''<br />
* '''Texte 2''' : ''Interview de (PNJ) dans sa jeunesse.''<br />
* '''Texte 3''' : ''Rencontre entre (PNJ) et sa femme''</div>Tholshttps://fr.wiki.ryzom.com/w/index.php?title=Chroniques_d%27Atys:Les_Larmes_de_S%C3%A9r%C3%A9nit%C3%A9&diff=19635Chroniques d'Atys:Les Larmes de Sérénité2014-10-16T12:32:28Z<p>Thols : </p>
<hr />
<div>== Histoire d'un Kami contée par Jai Bai-Wong, un Zoraï ==<br />
<br />
Il y a plusieurs années, alors que l'hominité venait à peine de s'aventurer hors de l'obscurité de la préexistence, une tribu nomade s'était installée au coeur des anciennes jungles. Le chef des [[Zoraïs]], qui portait le nom de [[Cho]], s'était éloigné du feu de camp pour aller sous un arbre contempler le ciel nocturne, lorsqu'une présence étrange éveilla les fibres de son corps et le réchauffa au plus profond de son âme. Il ferma les yeux. Il ressentit une plénitude absolue qui apaisa sa douleur, et alors de ses yeux coulèrent les premières Larmes de Sérénité.<br />
<br />
Il ouvrit doucement les yeux et de sa vue troublée, il vit sur un arbre la source de cette paix et de cette harmonie intérieures. Le visiteur cligna alors de ses grands yeux, puis disparut pour réapparaître à nouveau devant lui. Cho se prosterna et l'entité parla : « Kami, faim », et elle porta ses mains à sa poitrine. Comprenant d'instinct que le [[Kami]] avait faim d'amour, Cho s'agenouilla et mit également la main sur son coeur : « Oui, Cho aspire à une plus grande amitié, divin Kami, comment puis-je mériter ton amour ? »<br />
<br />
Le Kami indiqua l'arbre sur lequel il était apparu, et Cho comprit immédiatement que le Kami se souciait de l'infection de la [[goo]]. « Je m'installerai ici, Kami, mon peuple te servira et nous purifierons la terre de ce mal qui la ronge tout comme tu as purifié mon esprit. »<br />
<br />
Cho répandit la nouvelle à ses semblables par-delà les terres afin de les réunir autour de cette expérience kami, leur permettant ainsi de ressentir cette paix et d'apaiser leurs angoisses. Le premier grand temple à la gloire de <strike>Jena</strike> [[Ma-Duk]] et de ses Gardiens [[kamis]] fut construit à l'endroit précis de l'illumination de Cho et devint [[Zoran]], l'ancienne capitale des [[Zoraïs]]. Et souvenons-nous des paroles de Cho : « Il est à la portée de chaque homin de ressentir les Larmes de Sérénité. »<br />
<br />
''[[Jai Bai-Wong]]''<br />
<br />
<br />
[[Catégorie:Chroniques du Pays Malade]]<br />
[[Catégorie:Chroniques du Nouveau Commencement]]<br />
[[Catégorie:Culte de Ma Duk]]</div>Tholshttps://fr.wiki.ryzom.com/w/index.php?title=Chroniques_d%27Atys:Les_Larmes_de_S%C3%A9r%C3%A9nit%C3%A9&diff=19633Chroniques d'Atys:Les Larmes de Sérénité2014-10-16T12:27:23Z<p>Thols : Thols a déplacé la page Les Larmes de Sérénité vers Chroniques d'Atys:Les Larmes de Sérénité</p>
<hr />
<div>== Histoire d'un Kami contée par Jai Bai-Wong, un Zoraï ==<br />
<br />
Il y a plusieurs années, alors que l'hominité venait à peine de s'aventurer hors de l'obscurité de la préexistence, une tribu nomade s'était installée au coeur des anciennes jungles. Le chef des [[Zoraïs]], qui portait le nom de [[Cho]], s'était éloigné du feu de camp pour aller sous un arbre contempler le ciel nocturne, lorsqu'une présence étrange éveilla les fibres de son corps et le réchauffa au plus profond de son âme. Il ferma les yeux. Il ressentit une plénitude absolue qui apaisa sa douleur, et alors de ses yeux coulèrent les premières Larmes de Sérénité.<br />
<br />
Il ouvrit doucement les yeux et de sa vue troublée, il vit sur un arbre la source de cette paix et de cette harmonie intérieures. Le visiteur cligna alors de ses grands yeux, puis disparut pour réapparaître à nouveau devant lui. Cho se prosterna et l'entité parla : « Kami, faim », et elle porta ses mains à sa poitrine. Comprenant d'instinct que le [[Kami]] avait faim d'amour, Cho s'agenouilla et mit également la main sur son coeur : « Oui, Cho aspire à une plus grande amitié, divin Kami, comment puis-je mériter ton amour ? »<br />
<br />
Le Kami indiqua l'arbre sur lequel il était apparu, et Cho comprit immédiatement que le Kami se souciait de l'infection de la [[goo]]. « Je m'installerai ici, Kami, mon peuple te servira et nous purifierons la terre de ce mal qui la ronge tout comme tu as purifié mon esprit. »<br />
<br />
Cho répandit la nouvelle à ses semblables par-delà les terres afin de les réunir autour de cette expérience kami, leur permettant ainsi de ressentir cette paix et d'apaiser leurs angoisses. Le premier grand temple à la gloire de <strike>Jena</strike> [[Ma-Duk]] et de ses Gardiens [[kamis]] fut construit à l'endroit précis de l'illumination de Cho et devint [[Zoran]], l'ancienne capitale des [[Zoraïs]]. Et souvenons-nous des paroles de Cho : « Il est à la portée de chaque homin de ressentir les Larmes de Sérénité. »<br />
<br />
''[[Jai Bai-Wong]]''<br />
<br />
<br />
[[Catégorie:Histoires officielles]]<br />
[[Catégorie:Littérature Zoraï]]<br />
[[Catégorie:Culte de Ma Duk]]</div>Tholshttps://fr.wiki.ryzom.com/w/index.php?title=Les_Larmes_de_S%C3%A9r%C3%A9nit%C3%A9&diff=19634Les Larmes de Sérénité2014-10-16T12:27:23Z<p>Thols : Thols a déplacé la page Les Larmes de Sérénité vers Chroniques d'Atys:Les Larmes de Sérénité</p>
<hr />
<div>#REDIRECTION [[Chroniques d'Atys:Les Larmes de Sérénité]]</div>Tholshttps://fr.wiki.ryzom.com/w/index.php?title=Le_cr%C3%A9puscule_de_la_mousson&diff=19632Le crépuscule de la mousson2014-10-16T12:25:39Z<p>Thols : </p>
<hr />
<div>{{Modèle:Obsolète}}<br />
<br />
Remplacée par [[Chroniques_d'Atys:Le_Crépuscule_de_la_mousson]]<br />
<br />
Le '''Crépuscule de la mousson''' est un récit traditionnel [[Fyros]] attribué à [[Julea]], une vieille magicienne Fyros.<br />
<br />
Il relate, sous forme romancée, la visite d'un prêtre [[Matis]] dans le désert des [[Anciennes Terres]] Fyros.<br />
<br />
== Première partie : L'Arrivée ==<br />
<br />
Le [[Traité de Karavia]] marqua le début d'une trêve entre les peuples, et les routes commerciales ouvrirent la voie à une nouvelle ère de prospérité et d'harmonie. Durant deux générations, notre Empire brilla de toute sa splendeur, brandissant la flamme de la découverte sur la route de la connaissance. Même les érudits [[Zoraïs]] vinrent chercher l'illumination dans les grandes chambres du savoir de notre capitale, la cité de [[Fyre]].<br />
<br />
Des campements [[fyros]] s'installèrent le long de la frontière [[matis]], là où la guerre avait fait rage dans le temps. Le plus éloigné, mais non pour autant le moindre de ces avant-postes commerciaux, était [[Colomo]], qui tenait son nom de l'aqueduc exploitant le fleuve [[Munshia]] en ce point. Colomo était un lieu très animé avec ses foires et ses convois commerciaux, ses marchants et ses artisans itinérants qui contaient leurs aventures pleines de bêtes sauvages et de dangers.<br />
<br />
Mais comme ils disent par ici, aveugle est celui qui se complait dans le mirage enchanteur d'une vie prospère, car réel est le danger qui réunit ses forces en attendant son heure. Et ainsi, nous eûmes à répondre aux effets néfastes issus des années de discorde politique sur la gestion des zones neutres situées entre les territoires Matis et Fyros. Les routes près des frontières devinrent de plus en plus dangereuses en raison des tribus impitoyables qui enlevaient des voyageurs pour les dépouiller et les relâcher, dans le meilleur des cas. Les marchants n'étaient plus libres d'aller et de venir à leur guise, le seul moyen de voyager sans crainte était de respecter les horaires des convois impériaux chargés de conduire ces groupes de voyageurs.<br />
<br />
Quelle fut donc notre surprise quand par un soir d'automne, le maire de Colomo fut alerté de l'arrivée d'un Matis, chevauchant un mektoub de bât, qui demandait asile et la permission de parler aux villageois. Le maire se demanda comment un voyageur solitaire avait pu passer indemne au travers des régions infestées de tribus, jusqu'à ce qu'il pose les yeux sur lui.<br />
<br />
Le Matis se présenta. Il s'appelait [[Angeli di Fabrini]], et n'était vêtu que des habits de son office, c'est-à-dire, ceux d'un prêtre novice. Il était envoyé en mission d'initiation afin de prouver son dévouement à l'[[église de Jena]]. Le maire comprit immédiatement pourquoi il n'avait pas été dépouillé, tout simplement parce qu'il n'avait rien à voler ! Rien qui aurait pu attirer l'oeil perçant d'un éclaireur des tribus, pas même un seul dapper pour payer son gîte ! Le maire le confia aux soins d'[[Abecus]], le joyeux sage du village, afin que l'apprenti prêtre soit pris en charge pour la nuit avant d'être conduit sain et sauf au premier avant-poste matis. Ainsi, le maire était sûr que ce jeune homme n'irait pas susciter l'attention de la population avec ses paroles sur Jena. Le dernier prêtre qui était venu par là n'avait fait que semer la discorde sur son passage.<br />
<br />
"Eh bien, Sire, je suis très honoré et j'accepterais de bon coeur votre hospitalité, mais j'ai pour mission de parler à votre peuple," déclara Angeli.<br />
<br />
"Viens mon garçon, nous allons d'abord parler affaires ensemble," lui répondit Abecus, puis il le conduisit à sa demeure, un édifice raffiné composé de teintes jaunes et bleues contrastant merveilleusement avec l'ocre du désert...<br />
<br />
"[[Julea]], dis à ta mère de préparer la chambre d'amis, nous avons un visiteur," dit Abecus à sa fille en entrant dans le vestibule de sa maison. Julea, une jeune fille de caractère de quinze ans, resta un moment sans bouger sur l'escalier qui menait au logis, car c'était la première fois qu'elle voyait un Matis en chair et en os. Il se tenait debout, grand et fier, ses mains étaient fines, avec de longs doigts et des ongles soigneusement limés... Il avait un nez aquilin, ses cheveux également fins étaient coiffés en arrière et une mèche rebelle ondulait devant son oeil gauche. Angeli di Fabrini parlait couramment notre langue avec l'accent chantant de son peuple aussi enchanteur que les battements d'un papillon [[Kineli]] des forêts. Il s'inclina d'une manière cérémonieuse afin de saluer Julea, qui en retour lui répondit par un sourire amusé avant de finir de descendre les escaliers pour donner le message à sa mère.<br />
<br />
Dans la pièce principale, décorée de somptueuses tapisseries représentant les histoires d'antan, la température était constante et sèche malgré l'humidité et la chaleur qui régnait au dehors. Une délicieuse odeur de soupe de trompes de [[mektoub]]s et de [[cactus]] épicés s'échappait de la cuisine. Abecus présenta son jeune hôte puis l'installa à table auprès de sa femme et de ses deux filles, [[Silva]], la plus jeune, âgée de douze ans, et [[Julea]]. Une fois que tout le monde fut servi, le Matis s'éclaircit la voie et l'éleva en une prière :<br />
<br />
"Bénissons Jena, pour cette nourriture donnée<br />
C'est la vie qui réside en chacun de ces mets<br />
Bénis soient nos labeurs, nos repos et nos joies<br />
Pour qu'au jugement dernier nous venions à toi"<br />
<br />
Ce à quoi Abecus répondit :<br />
<br />
"Femme pour ces plats, nous te disons merci<br />
Car c'est une preuve de ton amour infini<br />
Soit béni ton amour comme en témoigne cette table<br />
Tu touches nos coeurs comme personne n'est capable !"<br />
<br />
<br />
== Deuxième partie : Autres vies, autres moeurs ==<br />
<br />
La femme du mage, dont le sang était monté aux joues, demanda à tout le monde de cesser de se donner en spectacle. Le jeune missionnaire matis mangea de bon coeur, sans même faire de bruit en avalant sa soupe, puis il prit du bout des doigts son coeur de cactus et le brisa délicatement en de petits morceaux avant de les mettre dans sa bouche. [[Silva]] se mit alors à rire et fut immédiatement réprimandée.<br />
<br />
"Oh, je ne suis pas offensé, mais dites-moi, quelle est la raison de son rire ?" demanda Angeli.<br />
<br />
"C'est la façon dont tu te sers de tes mains pour faire le travail de tes dents !" expliqua [[Julea]]. "Ici, nous mettons toute la chair dans notre bouche, ainsi nous ne salissons pas nos doigts, tu comprends ?!"<br />
<br />
"C'est ainsi que je manifeste mon respect envers Jena. En observant les différentes parties du cactus, je peux mieux juger comment il a poussé. De la même manière, Jena plonge au fond de notre coeur et de notre âme pour déterminer notre vraie valeur."<br />
<br />
"Eh bien, ici nous avons l'habitude de manger le coeur du cactus d'un seul bloc, n'en goûter que des petits morceaux bizarres ne ferait que dénaturer l'ensemble. Un homin a différentes humeurs, cela reviendrait à dire qu'il ne faudrait prendre en compte que celle qui fait qu'il deviendra notre meilleur ami ou notre pire ennemi !" répondit joyeusement Abecus.<br />
<br />
"Soit, mais apprécier pleinement la création de [[Jena]] nous permet de faire des offrandes pertinentes à ses disciples de la [[Karavan]]."<br />
<br />
"Ah, Jena, Jena, une création de l'imagination !" s'amusa Abecus.<br />
<br />
"Mais, noble mage," répondit gravement Angeli, "dans ce cas, d'où pensez-vous que vous vienne votre magie ?"<br />
<br />
"Pas de l'esprit de Jena, cela je peux te l'assurer ! Non, notre magie vient de notre connaissance des objets, de notre réflexion et de notre étude afin que la science puisse être physiquement bâtie autour d'eux. Je suis bien sûr que personne de ton peuple n'a jamais vu Jena ! Vous savez encore moins d'où elle vient !"<br />
<br />
"Jena est la brise qui nous caresse, la rafale qui nous bouscule, l'émotion qui émeut notre coeur. Nous pouvons sentir sa présence même si nous ne pouvons la voir. Seules de telles sensations nous permettent d'avoir le sentiment qu'il y a une vie après notre mort sur Atys," répliqua Angeli.<br />
<br />
"Tu as de bonnes réponses, Angeli, mais sans vouloir te contredire, Jena n'a pas sa place sous ce toit ! Et lorsque les Matis descendront de leur nuage pour...."<br />
<br />
Mais les paroles d'Abecus furent soudain étouffées par un grand rugissement.<br />
<br />
"Il y a des gingos en ces lieux ?" demanda Angeli.<br />
<br />
"Non, c'est le vent de la mousson du désert. Lorsque l'orage gronde ainsi à travers le cor d'alerte, cela signifie que nous allons traverser une période de sale temps, cela signifie également que tu vas devoir rester jusqu'à ce que ça se calme. Cela ne te fera pas de mal d'apprendre nos coutumes. Il faut maintenant que j'aille prévenir les autres de garder les mektoubs dans les enclos cette nuit, avant que Jena, déguisée en vent, vienne pour les enlever !! Mais reste ici mon jeune ami, je n'en ai pas pour longtemps, Julea te tiendra compagnie. Elle suit de près mes traces, elle pourra ainsi avoir la chance d'appliquer ses connaissances."<br />
<br />
Puis, sous le regard attentif de la maîtresse de maison, Abecus donna congés aux jeunes gens. Et ils discutèrent jusqu'à tard, testant chacun à leur tour leurs raisonnements, découvrant ainsi leurs cultures respectives.<br />
<br />
"Est-il vrai que les Matis empêchent les castes inférieures d'apprendre à lire et à écrire afin qu'il soit plus facile de plier leurs esprits à vos lois ?" lança Julea.<br />
<br />
"Telle est la Loi de Jena, mais la réponse est oui, nous devons d'abord acquérir la formation nécessaire pour affronter les doutes de ce monde. Les connaissances superflues sont dangereuses pour le simple homin et sont uniquement des sources de tourments et de malheurs, qui le conduisent finalement à sa perte dans les griffes du [[dragon]]" répondit Angeli.<br />
<br />
"Vous prêchez donc la bénédiction de l'ignorance !" se moqua gentiment Julea.<br />
<br />
"Eh bien, je suppose, si tu le présentes ainsi..."<br />
<br />
"Et pour ce qui est de l'égalité, je suppose que les [[Lois de Jena]] n'en tiennent pas compte..."<br />
<br />
"Si, bien évidemment, mais il revient à chaque homin de l'apprendre ! Obtenir une place aux côtés de Jena est une lutte de tous les jours, il faut la mériter, sinon il nous suffirait d'errer dans la vie comme un vulgaire vendeur de tapis !"<br />
<br />
"Au moins, tu n'éludes pas nos questions comme ceux de ta race, Angeli, et bien que je ne puisse adhérer à ton mode de vie, l'honnêteté de ta foi pénètre mon coeur," avoua Julea.<br />
<br />
"Et de mon côté, Julea, bien que je ne la partage pas, je m'incline devant ta profonde sagesse," répliqua Angeli.<br />
<br />
Ainsi allaient leurs conversations et malgré leurs divergences d'opinion, chacun contribua à étendre les connaissances de l'autre. Durant trois jours, l'orage de la mousson d'automne fit rage dans le delta du désert, où la vie retrouverait bientôt toute sa magnificence. Mais le temps revint à la normale bien trop vite et le Matis ne tarderait plus à prendre la route avec le convoi impérial.<br />
<br />
La veille du départ d'Angeli, ayant épuisé toutes leurs connaissances, les jeunes homins s'assirent silencieusement sur la dune, dominant le delta qui fleurissait à nouveau. La magie de ce crépuscule de la mousson les entourait en silence, un silence baigné de leur amitié, une amitié mutuelle dont les seules pensées en disaient bien plus que les mots...<br />
<br />
== Troisième partie ==<br />
<br />
A ce moment précis, je peux vous assurer que Julea aurait suivi au bout du monde Angeli di Fabrini, qu'il suive la voie de Jena ou celle du Dragon. Ce qui comptait soudain plus que tout était de partager ce voyage... Puis, dépassant ses espoirs les plus fous, le jeune Matis se tourna vers elle, ses beaux yeux brillaient d'émoi...<br />
<br />
"Julea," dit-il, brisant doucement le silence pourpre. "Je crois que mes sentiments pour Jena ne sont pas ceux de l'amour, car c'est un sentiment que toi seule m'a appris, et j'échangerai ma religion contre ce pouvoir suprême..."<br />
<br />
"Chut," murmura Julea en levant une main et souriant gravement, elle caressa la larme qui roulait le long de sa joue puis poussa délicatement la mèche qui tombait sur son front. Ils s'enlacèrent puis leurs lèvres se touchèrent, la chaleur de la journée exsudait de leurs corps, les protégeant du vent frais de la mousson qui soufflait autour d'eux.<br />
<br />
"Je dois parler à ton père," dit enfin Angeli.<br />
<br />
"Attends Angeli, c'est bien trop lourd de conséquences pour être pris à la légère, laisse la nuit apaiser nos coeurs et nous porter conseil, et nous verrons alors, mon amour."<br />
<br />
Le sommeil de Julea fut perturbé par des images de répudiation et de déshonneur. Leurs deux familles les rejetaient et Jena les condamnait à un terrifiant voyage dans le monde souterrain du Dragon. Malgré tout, elle s'éveilla le jour suivant encore plus déterminé quant au chemin qu'elle devait suivre à présent. Mais au levé du soleil, ce fut un autre cauchemar qui vint, un cauchemar bien réel cette fois qui allait changer la face du monde.<br />
<br />
Le grand clocher du village sonna l'alerte d'un danger imminent. Les oiseaux messagers ybers furent envoyés dans les dunes, apportant la nouvelle d'une terrible marche de monstres ravageant tout à l'ouest. L'empereur appela tous les homins valides à rejoindre les armées impériales afin de repousser les redoutables légions de kitins, pendant que les enfants et les homins inaptes à la bataille étaient évacués vers le nord pour rejoindre la cité de [[Piros]] prévenant ainsi une éventuelle attaque des tribus rebelles en l'absence d'une protection guerrière. Il fut conseillé à Angeli de rejoindre ses terres, car il y avait peu de chances que les tribus rebelles entravent sa route maintenant, elles auraient eu vent de la nouvelle et leur attention se serait tournée ailleurs.<br />
<br />
Malgré l'agitation les deux jeunes gens trouvèrent un moment de solitude pour s'étreindre et échanger des médaillons contenant chacun une mèche de leurs cheveux. Angeli jura qu'il reviendrait une fois la menace passée. Mais hélas, si Julea avait su alors ce qu'elle sait maintenant, elle ne l'aurait jamais laissé prendre ce chemin maudit, sur lequel les kitins avanceraient quelques heures plus tard, ravageant toute trace de l'hominité sur leur passage.<br />
<br />
Julea ? Oui, elle a survécu, à un autre crépuscule de la mousson, à un autre destin... Et oui, jeune homin, tu as deviné juste, il y a en effet une fine mèche de cheveux dans ce médaillon.<br />
<br />
''Contée par [[Julea]], vieille mage Fyros''</div>Tholshttps://fr.wiki.ryzom.com/w/index.php?title=Chroniques_d%27Atys:Le_Cr%C3%A9puscule_de_la_mousson&diff=19631Chroniques d'Atys:Le Crépuscule de la mousson2014-10-16T12:24:12Z<p>Thols : </p>
<hr />
<div>= Le Crépuscule de la mousson =<br />
<br />
Le '''Crépuscule de la mousson''' est un récit traditionnel [[Fyros]] attribué à [[Julea]], une vieille magicienne Fyros.<br />
<br />
Il relate, sous forme romancée, la visite d'un prêtre [[Matis]] dans le désert des [[Anciennes Terres]] Fyros.<br />
<br />
== Première partie : L'Arrivée ==<br />
<br />
Le [[Traité de Karavia]] marqua le début d'une trêve entre les peuples, et les routes commerciales ouvrirent la voie à une nouvelle ère de prospérité et d'harmonie. Durant deux générations, notre Empire brilla de toute sa splendeur, brandissant la flamme de la découverte sur la route de la connaissance. Même les érudits [[Zoraïs]] vinrent chercher l'illumination dans les grandes chambres du savoir de notre capitale, la cité de [[Fyre]].<br />
<br />
Des campements [[fyros]] s'installèrent le long de la frontière [[matis]], là où la guerre avait fait rage dans le temps. Le plus éloigné, mais non pour autant le moindre de ces avant-postes commerciaux, était [[Colomo]], qui tenait son nom de l'aqueduc exploitant le fleuve [[Munshia]] en ce point. Colomo était un lieu très animé avec ses foires et ses convois commerciaux, ses marchants et ses artisans itinérants qui contaient leurs aventures pleines de bêtes sauvages et de dangers.<br />
<br />
Mais comme ils disent par ici, aveugle est celui qui se complait dans le mirage enchanteur d'une vie prospère, car réel est le danger qui réunit ses forces en attendant son heure. Et ainsi, nous eûmes à répondre aux effets néfastes issus des années de discorde politique sur la gestion des zones neutres situées entre les territoires Matis et Fyros. Les routes près des frontières devinrent de plus en plus dangereuses en raison des tribus impitoyables qui enlevaient des voyageurs pour les dépouiller et les relâcher, dans le meilleur des cas. Les marchants n'étaient plus libres d'aller et de venir à leur guise, le seul moyen de voyager sans crainte était de respecter les horaires des convois impériaux chargés de conduire ces groupes de voyageurs.<br />
<br />
Quelle fut donc notre surprise quand par un soir d'automne, le maire de Colomo fut alerté de l'arrivée d'un Matis, chevauchant un mektoub de bât, qui demandait asile et la permission de parler aux villageois. Le maire se demanda comment un voyageur solitaire avait pu passer indemne au travers des régions infestées de tribus, jusqu'à ce qu'il pose les yeux sur lui.<br />
<br />
Le Matis se présenta. Il s'appelait [[Angeli di Fabrini]], et n'était vêtu que des habits de son office, c'est-à-dire, ceux d'un prêtre novice. Il était envoyé en mission d'initiation afin de prouver son dévouement à l'[[église de Jena]]. Le maire comprit immédiatement pourquoi il n'avait pas été dépouillé, tout simplement parce qu'il n'avait rien à voler ! Rien qui aurait pu attirer l'oeil perçant d'un éclaireur des tribus, pas même un seul dapper pour payer son gîte ! Le maire le confia aux soins d'[[Abecus]], le joyeux sage du village, afin que l'apprenti prêtre soit pris en charge pour la nuit avant d'être conduit sain et sauf au premier avant-poste matis. Ainsi, le maire était sûr que ce jeune homme n'irait pas susciter l'attention de la population avec ses paroles sur Jena. Le dernier prêtre qui était venu par là n'avait fait que semer la discorde sur son passage.<br />
<br />
"Eh bien, Sire, je suis très honoré et j'accepterais de bon coeur votre hospitalité, mais j'ai pour mission de parler à votre peuple," déclara Angeli.<br />
<br />
"Viens mon garçon, nous allons d'abord parler affaires ensemble," lui répondit Abecus, puis il le conduisit à sa demeure, un édifice raffiné composé de teintes jaunes et bleues contrastant merveilleusement avec l'ocre du désert...<br />
<br />
"[[Julea]], dis à ta mère de préparer la chambre d'amis, nous avons un visiteur," dit Abecus à sa fille en entrant dans le vestibule de sa maison. Julea, une jeune fille de caractère de quinze ans, resta un moment sans bouger sur l'escalier qui menait au logis, car c'était la première fois qu'elle voyait un Matis en chair et en os. Il se tenait debout, grand et fier, ses mains étaient fines, avec de longs doigts et des ongles soigneusement limés... Il avait un nez aquilin, ses cheveux également fins étaient coiffés en arrière et une mèche rebelle ondulait devant son oeil gauche. Angeli di Fabrini parlait couramment notre langue avec l'accent chantant de son peuple aussi enchanteur que les battements d'un papillon [[Kineli]] des forêts. Il s'inclina d'une manière cérémonieuse afin de saluer Julea, qui en retour lui répondit par un sourire amusé avant de finir de descendre les escaliers pour donner le message à sa mère.<br />
<br />
Dans la pièce principale, décorée de somptueuses tapisseries représentant les histoires d'antan, la température était constante et sèche malgré l'humidité et la chaleur qui régnait au dehors. Une délicieuse odeur de soupe de trompes de [[mektoub]]s et de [[cactus]] épicés s'échappait de la cuisine. Abecus présenta son jeune hôte puis l'installa à table auprès de sa femme et de ses deux filles, [[Silva]], la plus jeune, âgée de douze ans, et [[Julea]]. Une fois que tout le monde fut servi, le Matis s'éclaircit la voie et l'éleva en une prière :<br />
<br />
"Bénissons Jena, pour cette nourriture donnée<br />
C'est la vie qui réside en chacun de ces mets<br />
Bénis soient nos labeurs, nos repos et nos joies<br />
Pour qu'au jugement dernier nous venions à toi"<br />
<br />
Ce à quoi Abecus répondit :<br />
<br />
"Femme pour ces plats, nous te disons merci<br />
Car c'est une preuve de ton amour infini<br />
Soit béni ton amour comme en témoigne cette table<br />
Tu touches nos coeurs comme personne n'est capable !"<br />
<br />
<br />
== Deuxième partie : Autres vies, autres moeurs ==<br />
<br />
La femme du mage, dont le sang était monté aux joues, demanda à tout le monde de cesser de se donner en spectacle. Le jeune missionnaire matis mangea de bon coeur, sans même faire de bruit en avalant sa soupe, puis il prit du bout des doigts son coeur de cactus et le brisa délicatement en de petits morceaux avant de les mettre dans sa bouche. [[Silva]] se mit alors à rire et fut immédiatement réprimandée.<br />
<br />
"Oh, je ne suis pas offensé, mais dites-moi, quelle est la raison de son rire ?" demanda Angeli.<br />
<br />
"C'est la façon dont tu te sers de tes mains pour faire le travail de tes dents !" expliqua [[Julea]]. "Ici, nous mettons toute la chair dans notre bouche, ainsi nous ne salissons pas nos doigts, tu comprends ?!"<br />
<br />
"C'est ainsi que je manifeste mon respect envers Jena. En observant les différentes parties du cactus, je peux mieux juger comment il a poussé. De la même manière, Jena plonge au fond de notre coeur et de notre âme pour déterminer notre vraie valeur."<br />
<br />
"Eh bien, ici nous avons l'habitude de manger le coeur du cactus d'un seul bloc, n'en goûter que des petits morceaux bizarres ne ferait que dénaturer l'ensemble. Un homin a différentes humeurs, cela reviendrait à dire qu'il ne faudrait prendre en compte que celle qui fait qu'il deviendra notre meilleur ami ou notre pire ennemi !" répondit joyeusement Abecus.<br />
<br />
"Soit, mais apprécier pleinement la création de [[Jena]] nous permet de faire des offrandes pertinentes à ses disciples de la [[Karavan]]."<br />
<br />
"Ah, Jena, Jena, une création de l'imagination !" s'amusa Abecus.<br />
<br />
"Mais, noble mage," répondit gravement Angeli, "dans ce cas, d'où pensez-vous que vous vienne votre magie ?"<br />
<br />
"Pas de l'esprit de Jena, cela je peux te l'assurer ! Non, notre magie vient de notre connaissance des objets, de notre réflexion et de notre étude afin que la science puisse être physiquement bâtie autour d'eux. Je suis bien sûr que personne de ton peuple n'a jamais vu Jena ! Vous savez encore moins d'où elle vient !"<br />
<br />
"Jena est la brise qui nous caresse, la rafale qui nous bouscule, l'émotion qui émeut notre coeur. Nous pouvons sentir sa présence même si nous ne pouvons la voir. Seules de telles sensations nous permettent d'avoir le sentiment qu'il y a une vie après notre mort sur Atys," répliqua Angeli.<br />
<br />
"Tu as de bonnes réponses, Angeli, mais sans vouloir te contredire, Jena n'a pas sa place sous ce toit ! Et lorsque les Matis descendront de leur nuage pour...."<br />
<br />
Mais les paroles d'Abecus furent soudain étouffées par un grand rugissement.<br />
<br />
"Il y a des gingos en ces lieux ?" demanda Angeli.<br />
<br />
"Non, c'est le vent de la mousson du désert. Lorsque l'orage gronde ainsi à travers le cor d'alerte, cela signifie que nous allons traverser une période de sale temps, cela signifie également que tu vas devoir rester jusqu'à ce que ça se calme. Cela ne te fera pas de mal d'apprendre nos coutumes. Il faut maintenant que j'aille prévenir les autres de garder les mektoubs dans les enclos cette nuit, avant que Jena, déguisée en vent, vienne pour les enlever !! Mais reste ici mon jeune ami, je n'en ai pas pour longtemps, Julea te tiendra compagnie. Elle suit de près mes traces, elle pourra ainsi avoir la chance d'appliquer ses connaissances."<br />
<br />
Puis, sous le regard attentif de la maîtresse de maison, Abecus donna congés aux jeunes gens. Et ils discutèrent jusqu'à tard, testant chacun à leur tour leurs raisonnements, découvrant ainsi leurs cultures respectives.<br />
<br />
"Est-il vrai que les Matis empêchent les castes inférieures d'apprendre à lire et à écrire afin qu'il soit plus facile de plier leurs esprits à vos lois ?" lança Julea.<br />
<br />
"Telle est la Loi de Jena, mais la réponse est oui, nous devons d'abord acquérir la formation nécessaire pour affronter les doutes de ce monde. Les connaissances superflues sont dangereuses pour le simple homin et sont uniquement des sources de tourments et de malheurs, qui le conduisent finalement à sa perte dans les griffes du [[dragon]]" répondit Angeli.<br />
<br />
"Vous prêchez donc la bénédiction de l'ignorance !" se moqua gentiment Julea.<br />
<br />
"Eh bien, je suppose, si tu le présentes ainsi..."<br />
<br />
"Et pour ce qui est de l'égalité, je suppose que les [[Lois de Jena]] n'en tiennent pas compte..."<br />
<br />
"Si, bien évidemment, mais il revient à chaque homin de l'apprendre ! Obtenir une place aux côtés de Jena est une lutte de tous les jours, il faut la mériter, sinon il nous suffirait d'errer dans la vie comme un vulgaire vendeur de tapis !"<br />
<br />
"Au moins, tu n'éludes pas nos questions comme ceux de ta race, Angeli, et bien que je ne puisse adhérer à ton mode de vie, l'honnêteté de ta foi pénètre mon coeur," avoua Julea.<br />
<br />
"Et de mon côté, Julea, bien que je ne la partage pas, je m'incline devant ta profonde sagesse," répliqua Angeli.<br />
<br />
Ainsi allaient leurs conversations et malgré leurs divergences d'opinion, chacun contribua à étendre les connaissances de l'autre. Durant trois jours, l'orage de la mousson d'automne fit rage dans le delta du désert, où la vie retrouverait bientôt toute sa magnificence. Mais le temps revint à la normale bien trop vite et le Matis ne tarderait plus à prendre la route avec le convoi impérial.<br />
<br />
La veille du départ d'Angeli, ayant épuisé toutes leurs connaissances, les jeunes homins s'assirent silencieusement sur la dune, dominant le delta qui fleurissait à nouveau. La magie de ce crépuscule de la mousson les entourait en silence, un silence baigné de leur amitié, une amitié mutuelle dont les seules pensées en disaient bien plus que les mots...<br />
<br />
== Troisième partie ==<br />
<br />
A ce moment précis, je peux vous assurer que Julea aurait suivi au bout du monde Angeli di Fabrini, qu'il suive la voie de Jena ou celle du Dragon. Ce qui comptait soudain plus que tout était de partager ce voyage... Puis, dépassant ses espoirs les plus fous, le jeune Matis se tourna vers elle, ses beaux yeux brillaient d'émoi...<br />
<br />
"Julea," dit-il, brisant doucement le silence pourpre. "Je crois que mes sentiments pour Jena ne sont pas ceux de l'amour, car c'est un sentiment que toi seule m'a appris, et j'échangerai ma religion contre ce pouvoir suprême..."<br />
<br />
"Chut," murmura Julea en levant une main et souriant gravement, elle caressa la larme qui roulait le long de sa joue puis poussa délicatement la mèche qui tombait sur son front. Ils s'enlacèrent puis leurs lèvres se touchèrent, la chaleur de la journée exsudait de leurs corps, les protégeant du vent frais de la mousson qui soufflait autour d'eux.<br />
<br />
"Je dois parler à ton père," dit enfin Angeli.<br />
<br />
"Attends Angeli, c'est bien trop lourd de conséquences pour être pris à la légère, laisse la nuit apaiser nos coeurs et nous porter conseil, et nous verrons alors, mon amour."<br />
<br />
Le sommeil de Julea fut perturbé par des images de répudiation et de déshonneur. Leurs deux familles les rejetaient et Jena les condamnait à un terrifiant voyage dans le monde souterrain du Dragon. Malgré tout, elle s'éveilla le jour suivant encore plus déterminé quant au chemin qu'elle devait suivre à présent. Mais au levé du soleil, ce fut un autre cauchemar qui vint, un cauchemar bien réel cette fois qui allait changer la face du monde.<br />
<br />
Le grand clocher du village sonna l'alerte d'un danger imminent. Les oiseaux messagers ybers furent envoyés dans les dunes, apportant la nouvelle d'une terrible marche de monstres ravageant tout à l'ouest. L'empereur appela tous les homins valides à rejoindre les armées impériales afin de repousser les redoutables légions de kitins, pendant que les enfants et les homins inaptes à la bataille étaient évacués vers le nord pour rejoindre la cité de [[Piros]] prévenant ainsi une éventuelle attaque des tribus rebelles en l'absence d'une protection guerrière. Il fut conseillé à Angeli de rejoindre ses terres, car il y avait peu de chances que les tribus rebelles entravent sa route maintenant, elles auraient eu vent de la nouvelle et leur attention se serait tournée ailleurs.<br />
<br />
Malgré l'agitation les deux jeunes gens trouvèrent un moment de solitude pour s'étreindre et échanger des médaillons contenant chacun une mèche de leurs cheveux. Angeli jura qu'il reviendrait une fois la menace passée. Mais hélas, si Julea avait su alors ce qu'elle sait maintenant, elle ne l'aurait jamais laissé prendre ce chemin maudit, sur lequel les kitins avanceraient quelques heures plus tard, ravageant toute trace de l'hominité sur leur passage.<br />
<br />
Julea ? Oui, elle a survécu, à un autre crépuscule de la mousson, à un autre destin... Et oui, jeune homin, tu as deviné juste, il y a en effet une fine mèche de cheveux dans ce médaillon.<br />
<br />
''Contée par [[Julea]], vieille mage Fyros''<br />
<br />
[[Catégorie:Cultes de Jena]]<br />
[[Catégorie:Chroniques du Premier Grand Essaim]]</div>Tholshttps://fr.wiki.ryzom.com/w/index.php?title=C_Mon_Gardien_de_la_Karavan&diff=19630C Mon Gardien de la Karavan2014-10-16T12:05:29Z<p>Thols : </p>
<hr />
<div>= Mon Gardien de la Karavan =<br />
<br />
''Conté par Nina Tinaro, une vieille Dame Matis :''<br />
<br />
Aime les Gardiens de la Karavan comme tes frères, jeune homin, et toi aussi tu seras reconnaissant de leur générosité. Il est vrai que si je suis en vie aujourd’hui dans ce vieux sac d’os, c’est grâce à un puissant Gardien de la Karavan qui un jour prit mes chers proches et moi-même sous son aile, bien qu’elle fût cassée. Je n’étais alors qu’une petite fille et mon père, accompagné des autres hommes, était parti en campagne vers l’ouest pour récupérer nos terres, lorsqu’une armée de kitins arriva en masse du nord résolue à anéantir l’hominité.<br />
<br />
Ma grand-mère, ma mère, mes soeurs aînées, nos servantes et moi-même évacuâmes notre majestueuse cité quelques heures avant sa chute, en n’emportant avec nous qu’un seul mektoub de bât et des provisions pour une semaine. Après un périple vers l’est qui dura plusieurs jours, nous arrivâmes aux grandes chutes de Ria où ma grand-mère savait que nous pourrions trouver refuge dans les cavernes. Alors que nous récoltions des champignons de saison parmi les feuilles mortes, les oiseaux et les animaux firent soudain un vacarme assourdissant, puis tout devint silencieux comme avant une tempête…<br />
<br />
Parvint alors à mes oreilles puis à mes yeux le martèlement effroyable d’un millier de pieds en marche dans la vallée en contrebas. Une horrible marée d’insectes géants s’approchait rapidement, fauchant et aplatissant la belle flore et écrasant les animaux moins rapides sous leurs pieds. Ma grand-mère nous rassembla et nous nous ruâmes dans la rivière glaciale sur une certaine distance avant de traverser plus loin en amont pour éviter de laisser notre odeur, puis nous grimpâmes derrière la chute d’eau houleuse.<br />
<br />
Nous étions bien placés, entre les petits ruisseaux bouillonnants, pour espionner les kitins qui allaient et venaient dans notre camp, détruisant notre habitat de fortune et pillant nos provisions durement gagnées. Mais à notre grand soulagement, ces légions terrifiantes poursuivirent leur marche de l’autre côté des collines, en direction du sud. Nous restâmes toute la nuit derrière le rideau d’eau glacial mais protecteur, serrés les uns contre les autres pour nous tenir chaud. Le matin suivant, les kitins étaient partis et nous retournâmes à notre camp de fortune pour découvrir que la masse destructrice avait tout dévasté sur son passage. Pas un bruit, pas même un oiseau, tous les animaux, effrayés, s’étaient enfuis.<br />
<br />
Mais nobles de coeur et forts de nature, nous ne pouvions pas nous apitoyer sur notre sort, nous étions toujours en vie et nous nous attelions à la tâche pour remettre de l’ordre malgré notre grande fatigue. Mais c’est alors que l’horreur frappa une troisième fois… En trois points différents, trois énormes éclaireurs kitins apparurent soudain, nous encerclant alors que nous reculions vers une caverne proche. J’étais pétrifiée. Une de ces créatures maléfiques s’approcha et tenta de me mordre, mais ma grand-mère me tira derrière elle, me criant de courir vers ma mère… Depuis la caverne, ma mère nous demanda de nous agenouiller et de prier pour l’âme de notre grand-mère et pour notre salut lorsqu’un autre son, plus familier, vint à nos oreilles et nous levâmes les yeux vers cette bénédiction que le ciel nous offrait.<br />
<br />
Un vaisseau de la Karavan apparut et fit une embardée. Il nous protégea contre les kitins qui rampaient vers nous alors que nous étions à genoux. L’appareil envoya une grande décharge électrique sur les kitins alors qu’ils essayaient de l’écarter de leur chemin. Un Gardien de la Karavan, blessé au bras, sauta du navire et tira sur les yeux des créatures étourdies qui cherchaient toujours à nous atteindre. Le Gardien nous donna des dappers frais pour nous faire reprendre nos esprits, puis nous fit signe de le suivre dans le navire avant d’être rattrapés par le gros des forces kitins. Mais le vaisseau était également touché et ne pouvait prendre les airs… Je garde cependant toujours en mémoire l’intérieur magique, les lumières clignotantes, froides et le vrombissement chaud du coeur défaillant du navire.<br />
<br />
Nous continuâmes à pied sous la pluie battante et glaciale. Pendant deux jours, il nous conduisit vers l’est, chassa le gibier pour nous, nous protégea des animaux sauvages et guérit nos blessures calmement, silencieusement, dans sa force tranquille. Nous faisions une prière à Jena chaque matin pour qu’elle nous aide à tenir la journée.<br />
<br />
Enfin, après un périple d’une semaine, nous arrivâmes dans une grande plaine où, au loin, l’éclat scintillant d’un arc multicolore s’offrit à nos yeux. Mon Gardien me souleva de ses épaules pour me poser au sol et parla pour la première fois, d’une voix profonde mais tendre :<br />« Voilà, vous êtes maintenant en sécurité, » dit-il. « Traversez l’arc-en-ciel, je resterai vous surveiller jusqu’à ce que vous soyez passés. »<br />Je pris mon courage à deux mains et demandai s’il venait avec nous.<br />
<br />
Il répondit qu’il y avait beaucoup d’autres enfants d’Atys à sauver et que sa mission ne faisait que commencer. Je ne pus résister et jetai mes bras à son cou, car il m’avait portée lorsque mes petites jambes m’avaient fait défaut, malgré son bras souffrant. Il me posa à terre et me fit avancer. Je suivis les autres, rassurée par l’aura de son odeur. Une fois vers l’arc-en-ciel, je me retournai, il était toujours en train de nous surveiller comme il l’avait promis. Puis, comme pour nous presser à traverser l’arc-en-ciel, il fit un petit mouvement de la main qu’il transforma en salut, j’en suis sûre.<br />
<br />
Je suis la dernière survivante de cette expédition qui remonte à presque trois générations. Tous les jours, je remercie Jena pour mes enfants et pour les enfants de mes enfants, et pour nous avoir envoyé notre formidable Gardien de la Karavan.<br />
<br />
[[Catégorie:WikiImportFait]]</div>Tholshttps://fr.wiki.ryzom.com/w/index.php?title=Chroniques_d%27Atys:Mon_gardien_de_la_Karavan&diff=19629Chroniques d'Atys:Mon gardien de la Karavan2014-10-16T12:04:51Z<p>Thols : </p>
<hr />
<div>=Mon gardien de la Karavan=<br />
<br />
Aime les Gardiens de la [[Karavan]] comme tes frères, jeune homin, et toi aussi tu seras reconnaissant de leur générosité. Il est vrai que si je suis en vie aujourd'hui dans ce vieux sac d'os, c'est grâce à un puissant [[Gardien de la Karavan]] qui un jour prit mes chers proches et moi-même sous son aile, bien qu'elle fût cassée. Je n'étais alors qu'une petite fille et mon père, accompagné des autres hommes, était parti en campagne vers l'ouest pour récupérer nos terres, lorsqu'une armée de [[kitins]] arriva en masse du nord résolue à anéantir l'hominité.<br />
<br />
Ma grand-mère, ma mère, mes soeurs aînées, nos servantes et moi-même évacuâmes notre majestueuse cité quelques heures avant sa chute, en n'emportant avec nous qu'un seul [[mektoub]] de bât et des provisions pour une semaine. Après un périple vers l'est qui dura plusieurs jours, nous arrivâmes aux grandes chutes de [[Ria]] où ma grand-mère savait que nous pourrions trouver refuge dans les cavernes. Alors que nous récoltions des champignons de saison parmi les feuilles mortes, les oiseaux et les animaux firent soudain un vacarme assourdissant, puis tout devint silencieux comme avant une tempête...<br />
<br />
Parvint alors à mes oreilles puis à mes yeux le martèlement effroyable d'un millier de pieds en marche dans la vallée en contrebas. Une horrible marée d'insectes géants s'approchait rapidement, fauchant et aplatissant la belle flore et écrasant les animaux moins rapides sous leurs pieds. Ma grand-mère nous rassembla et nous nous ruâmes dans la rivière glaciale sur une certaine distance avant de traverser plus loin en amont pour éviter de laisser notre odeur, puis nous grimpâmes derrière la chute d'eau houleuse.<br />
<br />
Nous étions bien placés, entre les petits ruisseaux bouillonnants, pour espionner les kitins qui allaient et venaient dans notre camp, détruisant notre habitat de fortune et pillant nos provisions durement gagnées. Mais à notre grand soulagement, ces légions terrifiantes poursuivirent leur marche de l'autre côté des collines, en direction du sud. Nous restâmes toute la nuit derrière le rideau d'eau glacial mais protecteur, serrés les uns contre les autres pour nous tenir chaud. Le matin suivant, les kitins étaient partis et nous retournâmes à notre camp de fortune pour découvrir que la masse destructrice avait tout dévasté sur son passage. Pas un bruit, pas même un oiseau, tous les animaux, effrayés, s'étaient enfuis.<br />
<br />
Mais nobles de coeur et forts de nature, nous ne pouvions pas nous apitoyer sur notre sort, nous étions toujours en vie et nous nous attelions à la tâche pour remettre de l'ordre malgré notre grande fatigue. Mais c'est alors que l'horreur frappa une troisième fois... En trois points différents, trois énormes éclaireurs kitins apparurent soudain, nous encerclant alors que nous reculions vers une caverne proche. J'étais pétrifiée. Une de ces créatures maléfiques s'approcha et tenta de me mordre, mais ma grand-mère me tira derrière elle, me criant de courir vers ma mère... Depuis la caverne, ma mère nous demanda de nous agenouiller et de prier pour l'âme de notre grand-mère et pour notre salut lorsqu'un autre son, plus familier, vint à nos oreilles et nous levâmes les yeux vers cette bénédiction que le ciel nous offrait.<br />
<br />
Un [[vaisseau de la Karavan]] apparut et fit une embardée. Il nous protégea contre les kitins qui rampaient vers nous alors que nous étions à genoux. L'appareil envoya une grande décharge électrique sur les kitins alors qu'ils essayaient de l'écarter de leur chemin. Un Gardien de la Karavan, blessé au bras, sauta du navire et tira sur les yeux des créatures étourdies qui cherchaient toujours à nous atteindre. Le Gardien nous donna des graînes fraiches pour nous faire reprendre nos esprits, puis nous fit signe de le suivre dans le navire avant d'être rattrapés par le gros des forces kitins. Mais le vaisseau était également touché et ne pouvait prendre les airs... Je garde cependant toujours en mémoire l'intérieur magique, les lumières clignotantes, froides et le vrombissement chaud du coeur défaillant du navire.<br />
<br />
Nous continuâmes à pied sous la pluie battante et glaciale. Pendant deux jours, il nous conduisit vers l'est, chassa le gibier pour nous, nous protégea des animaux sauvages et guérit nos blessures calmement, silencieusement, dans sa force tranquille. Nous faisions une prière à Jena chaque matin pour qu'elle nous aide à tenir la journée. Enfin, après un périple d'une semaine, nous arrivâmes dans une grande plaine où, au loin, l'éclat scintillant d'un arc multicolore s'offrit à nos yeux.<br />
<br />
Mon Gardien me souleva de ses épaules pour me poser au sol et parla pour la première fois, d'une voix profonde mais tendre : « Voilà, vous êtes maintenant en sécurité, » dit-il. « Traversez l'arc-en-ciel, je resterai vous surveiller jusqu'à ce que vous soyez passés. » Je pris mon courage à deux mains et demandai s'il venait avec nous.<br />
<br />
Il répondit qu'il y avait beaucoup d'autres enfants d'Atys à sauver et que sa mission ne faisait que commencer. Je ne pus résister et jetai mes bras à son cou, car il m'avait portée lorsque mes petites jambes m'avaient fait défaut, malgré son bras souffrant. Il me posa à terre et me fit avancer. Je suivis les autres, rassurée par l'aura de son odeur. Une fois vers l'arc-en-ciel, je me retournai, il était toujours en train de nous surveiller comme il l'avait promis. Puis, comme pour nous presser à traverser l'arc-en-ciel, il fit un petit mouvement de la main qu'il transforma en salut, j'en suis sûre.<br />
<br />
Je suis la dernière survivante de cette expédition qui remonte à presque trois générations. Tous les jours, je remercie [[Jena]] pour mes enfants et pour les enfants de mes enfants, et pour nous avoir envoyé notre formidable Gardien de la Karavan.<br />
<br />
''Conté par [[Nina Tinaro]], une vieille Dame [[Matis]]''<br />
<br />
[[Catégorie:Chroniques du Premier Grand Essaim]]<br />
[[Catégorie:Cultes de Jena]]</div>Tholshttps://fr.wiki.ryzom.com/w/index.php?title=Chroniques_d%27Atys:Mon_gardien_de_la_Karavan&diff=19627Chroniques d'Atys:Mon gardien de la Karavan2014-10-16T12:02:48Z<p>Thols : Thols a déplacé la page Mon Gardien de la Karavan vers Chroniques d'Atys:Mon gardien de la Karavan</p>
<hr />
<div>Aime les Gardiens de la [[Karavan]] comme tes frères, jeune homin, et toi aussi tu seras reconnaissant de leur générosité. Il est vrai que si je suis en vie aujourd'hui dans ce vieux sac d'os, c'est grâce à un puissant [[Gardien de la Karavan]] qui un jour prit mes chers proches et moi-même sous son aile, bien qu'elle fût cassée. Je n'étais alors qu'une petite fille et mon père, accompagné des autres hommes, était parti en campagne vers l'ouest pour récupérer nos terres, lorsqu'une armée de [[kitins]] arriva en masse du nord résolue à anéantir l'hominité.<br />
<br />
Ma grand-mère, ma mère, mes soeurs aînées, nos servantes et moi-même évacuâmes notre majestueuse cité quelques heures avant sa chute, en n'emportant avec nous qu'un seul [[mektoub]] de bât et des provisions pour une semaine. Après un périple vers l'est qui dura plusieurs jours, nous arrivâmes aux grandes chutes de [[Ria]] où ma grand-mère savait que nous pourrions trouver refuge dans les cavernes. Alors que nous récoltions des champignons de saison parmi les feuilles mortes, les oiseaux et les animaux firent soudain un vacarme assourdissant, puis tout devint silencieux comme avant une tempête...<br />
<br />
Parvint alors à mes oreilles puis à mes yeux le martèlement effroyable d'un millier de pieds en marche dans la vallée en contrebas. Une horrible marée d'insectes géants s'approchait rapidement, fauchant et aplatissant la belle flore et écrasant les animaux moins rapides sous leurs pieds. Ma grand-mère nous rassembla et nous nous ruâmes dans la rivière glaciale sur une certaine distance avant de traverser plus loin en amont pour éviter de laisser notre odeur, puis nous grimpâmes derrière la chute d'eau houleuse.<br />
<br />
Nous étions bien placés, entre les petits ruisseaux bouillonnants, pour espionner les kitins qui allaient et venaient dans notre camp, détruisant notre habitat de fortune et pillant nos provisions durement gagnées. Mais à notre grand soulagement, ces légions terrifiantes poursuivirent leur marche de l'autre côté des collines, en direction du sud. Nous restâmes toute la nuit derrière le rideau d'eau glacial mais protecteur, serrés les uns contre les autres pour nous tenir chaud. Le matin suivant, les kitins étaient partis et nous retournâmes à notre camp de fortune pour découvrir que la masse destructrice avait tout dévasté sur son passage. Pas un bruit, pas même un oiseau, tous les animaux, effrayés, s'étaient enfuis.<br />
<br />
Mais nobles de coeur et forts de nature, nous ne pouvions pas nous apitoyer sur notre sort, nous étions toujours en vie et nous nous attelions à la tâche pour remettre de l'ordre malgré notre grande fatigue. Mais c'est alors que l'horreur frappa une troisième fois... En trois points différents, trois énormes éclaireurs kitins apparurent soudain, nous encerclant alors que nous reculions vers une caverne proche. J'étais pétrifiée. Une de ces créatures maléfiques s'approcha et tenta de me mordre, mais ma grand-mère me tira derrière elle, me criant de courir vers ma mère... Depuis la caverne, ma mère nous demanda de nous agenouiller et de prier pour l'âme de notre grand-mère et pour notre salut lorsqu'un autre son, plus familier, vint à nos oreilles et nous levâmes les yeux vers cette bénédiction que le ciel nous offrait.<br />
<br />
Un [[vaisseau de la Karavan]] apparut et fit une embardée. Il nous protégea contre les kitins qui rampaient vers nous alors que nous étions à genoux. L'appareil envoya une grande décharge électrique sur les kitins alors qu'ils essayaient de l'écarter de leur chemin. Un Gardien de la Karavan, blessé au bras, sauta du navire et tira sur les yeux des créatures étourdies qui cherchaient toujours à nous atteindre. Le Gardien nous donna des graînes fraiches pour nous faire reprendre nos esprits, puis nous fit signe de le suivre dans le navire avant d'être rattrapés par le gros des forces kitins. Mais le vaisseau était également touché et ne pouvait prendre les airs... Je garde cependant toujours en mémoire l'intérieur magique, les lumières clignotantes, froides et le vrombissement chaud du coeur défaillant du navire.<br />
<br />
Nous continuâmes à pied sous la pluie battante et glaciale. Pendant deux jours, il nous conduisit vers l'est, chassa le gibier pour nous, nous protégea des animaux sauvages et guérit nos blessures calmement, silencieusement, dans sa force tranquille. Nous faisions une prière à Jena chaque matin pour qu'elle nous aide à tenir la journée. Enfin, après un périple d'une semaine, nous arrivâmes dans une grande plaine où, au loin, l'éclat scintillant d'un arc multicolore s'offrit à nos yeux.<br />
<br />
Mon Gardien me souleva de ses épaules pour me poser au sol et parla pour la première fois, d'une voix profonde mais tendre : « Voilà, vous êtes maintenant en sécurité, » dit-il. « Traversez l'arc-en-ciel, je resterai vous surveiller jusqu'à ce que vous soyez passés. » Je pris mon courage à deux mains et demandai s'il venait avec nous.<br />
<br />
Il répondit qu'il y avait beaucoup d'autres enfants d'Atys à sauver et que sa mission ne faisait que commencer. Je ne pus résister et jetai mes bras à son cou, car il m'avait portée lorsque mes petites jambes m'avaient fait défaut, malgré son bras souffrant. Il me posa à terre et me fit avancer. Je suivis les autres, rassurée par l'aura de son odeur. Une fois vers l'arc-en-ciel, je me retournai, il était toujours en train de nous surveiller comme il l'avait promis. Puis, comme pour nous presser à traverser l'arc-en-ciel, il fit un petit mouvement de la main qu'il transforma en salut, j'en suis sûre.<br />
<br />
Je suis la dernière survivante de cette expédition qui remonte à presque trois générations. Tous les jours, je remercie [[Jena]] pour mes enfants et pour les enfants de mes enfants, et pour nous avoir envoyé notre formidable Gardien de la Karavan.<br />
<br />
''Conté par [[Nina Tinaro]], une vieille Dame [[Matis]]''<br />
<br />
[[Catégorie:Histoires officielles]]<br />
[[Catégorie:Littérature Matis]]<br />
[[Catégorie:Cultes de Jena]]</div>Tholshttps://fr.wiki.ryzom.com/w/index.php?title=Mon_Gardien_de_la_Karavan&diff=19628Mon Gardien de la Karavan2014-10-16T12:02:48Z<p>Thols : Thols a déplacé la page Mon Gardien de la Karavan vers Chroniques d'Atys:Mon gardien de la Karavan</p>
<hr />
<div>#REDIRECTION [[Chroniques d'Atys:Mon gardien de la Karavan]]</div>Tholshttps://fr.wiki.ryzom.com/w/index.php?title=C_Mabreka&diff=19626C Mabreka2014-10-16T09:50:50Z<p>Thols : </p>
<hr />
<div>= Mabreka =<br />
<br />
''Conté par Gangi Cheng-Ho, un vieux Sage Zoraï et relatant des évènements survenus en l’année 2485 :''<br />
<br />
p=. *<br />'''Première partie'''<br />
<br />
Après la destruction des arcs-en-ciel au cours de la guerre des kitins, je fus emmené avec ma famille et une dizaine de survivants dans la brousse à distance de notre village. Je me souviens encore du noeud permanentdans mon estomac, l’anxiété, l’insécurité. Nous errions d’un refuge à un autre, dormant souvent dans les arbres orsque l’odeur des kitins était encore présente dans l’air. Nous vivions cette vie précaire depuis quatre années pleines lorsqu’un jour un Kami parla à mon père d’une route qui nous conduirait vers les nouvelles terres, là où les arcs-en-ciel avaient transporté nos frères.<br />
<br />
« Nous devons partir avant la canicule d’été, » hâta ma mère, joignant ses mains pleine d’espoir, lorsque mon père vint annoncer la nouvelle au groupe.<br />« Mais il y a un problème, la route traverse les régions du nord. »<br />« Nous ne pouvons donc pas y aller, » déclara Si Li-Ching, le guide spirituel aîné de notre village.<br />« Mais pourquoi ? » implora ma mère. La déception dans sa voix me transperça telle une flèche dans le coeur.<br />« Car nous devrions traverser les territoires Matis et Fyros. »<br />« L’ancien a raison, Lian, nous aurions non seulement à éviter les kitins mais également les lames des barbares. Il sait, il a vu la guerre entre les trois peuples, leur soif de sang est sans limites… »<br />« Depuis de nombreuses saisons maintenant, la force inépuisable des Kamis et de la Karavan n’a eu de cesse de fléchir la résistance des kitins, et tel l’arbre le plus grand dans les hauts vents, bientôt elle la brisera complètement, et très vite ces terres nous appartiendront à nouveau et nous pourrons rebâtir… »<br />« Mais quand, mon révérend ?! Combien de temps encore devrons-nous supporter tout cela ?! », supplia ma mère, puis elle se tourna vers mon père la main sur son ventre rond. Je n’avais jamais vu un tel feu dans ses yeux : la passion désespérée d’une mère pour la vie de ses enfants.<br />« Non », dit-elle, « ceci est peut-être notre dernière chance de tout recommencer. Nous devons partir, Leng. Regarde-nous, nous devenons des sauvages de jour en jour, il n’y a plus rien de propre ici ! J’y vais, et j’y vais maintenant, Leng ! »<br />
<br />
Ma mère tourna les talons et s’activa telle une tornade autour de notre campement de fortune pour réunir des affaires puis quitta le camp, mes petites soeurs accrochées à sa robe. Je me tournai vers mon père que j’aimais profondément, mais quel fils aurait pu laisser sa mère seule en terre inconnue ?! Je courus alors la rejoindre malgré les appels de mon père. A mon grand soulagement, nous n’avions pas fait trois cents mètres quand mon père nous rattrapa. Il essaya de raisonner ma mère mais ses yeux enflammés regardaient droit devant et elle marcha aussi entêtée qu’un madakam.<br />
<br />
« Lian, écoute-moi ! »<br />« Non, Leng, je ne vais pas moisir sur ces terres un instant de plus ! »<br />« Attends, Lian. Arrête-toi [[Image:|Image:]] » Mon père la prit par le bras puis plaça ses grandes mains sur ses épaules. Les yeux de ma mère affirmaient sa détermination.<br />« Je suis déterminée, Leng, je veux avoir un toit au-dessus de nos têtes, je veux que mes enfants aient une bonne éducation, un avenir… »<br />« Lian, ma chère Lian, tu te trompes de chemin, le nord est à l’opposé ! Puis, la nuit va bientôt tomber, mieux vaut partir au matin… »<br />Ma mère, ayant pris conscience du sens des paroles de mon père, entoura sa nuque de ses bras et appuya sa tête sur sa poitrine.<br />
<br />
p=. '''*<br />'''Deuxième partie*<br />
<br />
Le jour suivant, nous partîmes plein de tristesse pour la vie que nous quittions et de détermination pour la nouvelle qui nous attendait. Nous ne pûmes convaincre les autres du village de se joindre à nous, ils avaient choisi de rester sur les terres où ils étaient nés.<br />
<br />
Avant de nous mettre en route, mon père me prit à part : « Fils, » me dit-il solennellement, « dans la tourmente du conflit chaque homin est égal, tu dois être brave et apprendre maintenant à être à la hauteur de tes aînés. » Il me donna alors une dague que je glissai à ma ceinture telle une épée. « Je veux que tu surveilles ta mère et tes soeurs à chaque instant. Mes mains seront occupées à trouver des ressources et de la nourriture, et à guider les mektoubs au travers des terres barbares vers la grande route. »<br />
<br />
Il nous fallut une saison entière pour atteindre cette route. De nouvelles couleurs fraîches dansaient devant nos yeux et des cris de joie et des gloussements étranges parvenaient à nos oreilles alors que nous nous frayions un chemin au travers de la forêt luxuriante, où nous apprîmes à cueillir des baies et des fruits. Mon père nous<br />fournissait la viande grâce à sa magie, certains gibiers ressemblaient à ceux de la jungle, souvent seule la couleur de leur peau se démarquait.<br />
<br />
La traversée du désert fut le moment le plus pénible de tous et les ressources de la terre étaient souvent très peu abondantes. Encore pire que cela, le Kami avait dit à mon père que nous parviendrons à « une ligne d’eau » qui nous conduirait à l’ouest vers la grande route. Mais à notre arrivée en ce lieu, guidés par les étoiles, nous découvrîmes que la rivière était asséchée. Nous n’eûmes d’autres choix que d’avancer avec peine le long du lit de la rivière aride malgré l’inquiétude de mon père à l’idée de voyager à découvert, surtout que nos mektoubs de bât étaient devenus étrangement agités comme s’ils sentaient que quelque chose nous suivait le long de la berge.<br />
<br />
Craignant d’être traqué par des bêtes sauvages ou des barbares, il passa de nombreuses nuits sans dormir à nous surveiller. Un matin où les mektoubs étaient particulièrement agités, mes soeurs furent installées sur les animaux afin que nous puissions allonger nos pas avant que la chaleur n’eût raison de notre énergie.<br />« La rivière doit refaire surface quelque part plus loin », déclara-t-il, « le Kami n’a pas pu se tromper. Et je peux presque le sentir dans l’air. »<br />
<br />
Nous avancions du mieux que nous le pouvions sur le sol sec et mou, suçant les coraux afin de tromper notre soif et fredonnant des chansons pour détourner nos esprits des insectes bourdonnant et de la douleur qui affaiblissait nos jambes. C’était ma mère qui en souffrait le plus. Je me souviens de ses pieds enflés par tant de marche dans la vase sèche. Elle ne se plaignait jamais mais je savais qu’elle souffrait et que cela n’était pas bon pour le bébé dans son ventre. Nous fîmes halte à l’ombre d’un badoa afin de se protéger du soleil de feu jusqu’à ce qu’il décroisse. Je grimpai sur la rive à la recherche de feuilles de takoda pour baigner ses pieds malgré les appels de mon père. Sur le bord de la berge, mes yeux se posèrent sur les ruines d’un campement déserté. Avec précaution, dague à la main, je m’approchai de la maison délabrée la plus proche. Il n’y avait pas âme qui vive, juste le son du vent jouant dans les débris grinçants des portes. D’après ce que je pouvais en voir, il s’agissait d’un avant-poste de quelque sorte et j’avais dû tomber sur un poste de garde. Sous les décombres, je vis la pointe d’une botte, je poussai les débris et trouvai la deuxième, justement ce qu’il fallait pour ma mère ! Je tirai sur les deux bottes jusqu’à ce qu’elles se dégagent et révèlent les pieds osseux d’un squelette, appartenant sans aucun doute à un garde enterré sous ce qui avait dû être le toit. Je poussai un cri, mis les bottes sous mon bras puis dévalai le talus aussi vite que mes jambes le pouvaient.<br />
<br />
Ma panique et ma peur valaient bien la joie de ma mère. Bien que peu féminine, les bottes du désert lui allaient comme un gant mais je me gardai bien de lui dire à qui elles appartenaient ! Je me souviens de sa façon de taper des mains telle une enfant. Au-delà de ses attitudes de mère, je constatai soudain que sommeillait en elle la petite fille qu’elle était à mon âge. J’étais rempli de fierté à l’idée secrète que maintenant elle savait qu’elle pouvait se reposer sur moi. Et à l’âge avancé de sept ans et demi, je me sentais aussi grand que mon père. Lorsque je parlai de l’avant-poste à mon père, il me donna gentiment une tape derrière la tête. <br />« Viens, brave petit frippo, » dit-il, « j’ai le sentiment que nous allons trouver une autre surprise dans ton avant-poste. Qui dit campement homin, dit également eau ! »<br />Nous remontâmes tous la berge jusqu’au point le plus élevé de la dune, et là, de l’autre côté du village, à seulement cinquante pas du lieu où nous avions cheminé le long du lit de la rivière asséchée, un filet miroitant d’eau s’étendait aussi loin que les yeux pouvaient voir d’est en ouest. Il s’agissait en fait d’un canal étroit de cinq pas de large qui devait avoir été creusé par des mains de homins.<br />
<br />
« C’est ça la ligne d’eau dont parlait le Kami ! » s’exclama mon père. « Et dire que nous la longions sans la voir. Ceci explique l’agitation des mektoubs, ça faisait des jours qu’ils la sentaient ! »<br />Mais très vite, nos esprits ravivés furent à nouveau au plus bas lorsque nous aperçûmes un point sombre à l’horizon, là où la poussière était remuée, cela ne pouvait être qu’une compagnie de barbares qui avançait également sur la grande route.<br />« Nous ne devons pas nous inquiéter », en conclut mon père, « ils sont au moins à un jour de marche devant nous et fixent leur regard vers l’ouest tout comme nous. Nous voyagerons le long de la ligne d’eau tout en gardant nos distances. »<br />
<br />
Là-dessus, nous suivîmes l’aqueduc qui nous assurait poissons et rafraîchissements, pratiquement tout le long de la grande route. En outre, nous avions une inquiétude en moins concernant l’installation du camp pour la nuit car il nous suffisait de suivre leurs empreintes, et même leur présence à nos devants avait fini par nous rassurer. La route ne formait plus un passage inconnu car nous pouvions voir de nos propres yeux ceux qui nous précédaient, même barbares ils n’en étaient pas moins des homins dotés de besoins similaires aux nôtres. Nous nous en rendîmes compte en traversant les ruines de l’avant-poste ravagé. En fouillant les décombres, nous avions appris les coutumes du désert, et l’ingéniosité des découvertes ne cessait de nous émerveiller. En installant le camp un soir, ma mère trouva un instrument ingénieux permettant d’éplucher les fruits succulents du cactus, que le convoi barbare avait laissé derrière lui.<br />
<br />
Le soulagement et la jubilation remplirent les fibres de notre corps lorsque nous trouvâmes enfin le premier panneau, comme nous l’avait promis le Kami, qui nous indiquait le chemin vers les nouvelles terres. Chaque panneau qui suivit encouragea nos esprits dans l’idée que notre supplice toucherait un jour à sa fin tant que nous continuerions à avancer. Nous savions également que cela prendrait de nombreuses saisons avant d’atteindre notre destination finale, et que nous connaîtrions encore la peine et l’angoisse. Je me souviens d’un événement en particulier qui nous donna une autre vision de l’hominité…<br />
<br />
p=. ''''''*<br />'''Troisième partie'''<br />
<br />
Nous traversions un terrain cabossé, suivant une crête du canyon, quand le chemin se sépara en deux pistes. De là où nous étions, nous pouvions voir que l’une d’entre elles faisait le tour du canyon par le bas puis remontait à nouveau. L’autre piste traversait directement le ravin grâce à un pont en bois. Nous manquions désespérément d’eau à ce moment-là, il faisait une chaleur étouffante et nous étions épuisés. De l’autre côté du pont, tout semblait plus lisse, la végétation était bien plus verte et une chute d’eau miroitait sous le soleil brûlant. Mais ce qui décida réellement mon père fut la vue des silhouettes de cavaliers-mektoubs barbares devant nous, grimpant une colline à distance par la piste la plus longue, brandissant soudain leurs épées puis faisant demi-tour pour foncer sur nous.<br />
<br />
« Nous avons au moins deux heures sur eux, nous pouvons y arriver si nous traversons vite le pont, une fois de l’autre côté nous le couperons, c’est notre seule chance ! »<br />
<br />
Nous nous dépêchâmes d’atteindre le pont, les barbares sur nos talons et se rapprochant rapidement. Je n’arrivais pas à comprendre pourquoi ils étaient tant déterminés à nous attraper, mais je n’avais pas le temps de m’attarder sur cette pensée, toute mon énergie était concentrée sur mes jambes et sur la maîtrise du sentiment angoissant que nous n’y arriverions pas. Nous n’étions plus qu’à cinquante pas du pont et le galop des mektoubs résonnait de plus en plus fort à chaque pas que nous faisions.<br />« Ne vous retournez pas, courez vers le pont [[Image:|Image:]] » me cria mon père.<br />
<br />
Nous accélérâmes, mais je me retournai malgré moi et vis trois cavaliers hurlant et brandissant leurs épées à moins de quatre cents pas derrière nous. Le pont n’était plus qu’à trente mètres devant nous quand nos mektoubs furent pris de panique et se cabrèrent. Mon père parvint à attraper mes soeurs juste avant qu’ils ne s’enfuient ! Nous poursuivîmes notre route, nous n’étions plus qu’à dix pas du pont, mais au moment où nous passions une alcôve du mur du canyon, l’horreur frappa une deuxième fois [[Image:|Image:]] Sous la forme de deux énormes kirostas, des soldats kitins, qui n’attendaient que nous !<br />
<br />
Ils foncèrent sur nous, faisant claquer leurs puissantes pinces géantes. Mon père se tenait seul devant eux, essayant de les garder en arrière grâce à sa magie alors que nous parvenions au pont pour découvrir que des planches manquaient et qu’il était impossible de traverser. Mon père s’affaiblissait devant mes yeux, il était à court de sorts et sa masse devenait moins rapide, les kirostas ne tarderaient plus à être sur lui. Je pensais que les barbares auraient stoppé leur chasse en voyant ces créatures, mais ils accélérèrent leur galop et arrivèrent sur nous. Je sortis ma dague et me mis devant ma mère et mes soeurs lorsque soudain des flèches, des lances et une magie qui nous était inconnue fendirent l’air pour atteindre de plein fouet les monstres. Les cavaliers sautèrent de leurs montures pour combattre aux côtés de mon père, enfonçant leurs armes mortelles dans les points faibles des carapaces kitins pour les achever.<br />
<br />
Un grand barbare Matis s’avança vers mon père vidé de sa sève et effondré de fatigue. Le guerrier Matis qui portait le nom de Matini, le prit par les épaules et le remit sur ses pieds.<br />« Homin, » dit-il, « jamais auparavant, je n’ai vu un telle effusion de magie. »<br />« Jamais de ma vie, je n’ai vu un homin seul faire face à deux soldats kitins ! » dit Kalus, le Fyros.<br />« J’ai bien cru que nous n’arriverions jamais à vous à temps, » ajouta Bremmen, le Tryker.<br />Même si nous ne parvenions pas à comprendre parfaitement chaque mot, le sens en était évident. Il était aussi clair que mon père était ému par leur fraternité.<br />« Nous suivons votre avancée depuis que vous avez rejoint la ligne d’eau aux ruines de Pekith. Nous vous avons vu prendre la mauvaise route, nous avons essayé de vous prévenir de l’embuscade des kitins, puis nous avons fait demi-tour. »<br />« Homins… frères, maintenant j’y vois clair, comment puis-je vous remercier en retour ? » dit mon père en portant la main droite à son coeur.<br />« En chevauchant avec nous vers les nouvelles terres, dans l’union nous aurons plus de chances, » affirma le Matis. « Venez, nous devons partir avant que d’autres soldats kitins n’arrivent, la zone en est infestée, il y a une ouverture de Prime Racine non loin et abrite leur nid. »<br />« D’autres membres de notre compagnie nous attendent plus loin, nous vous donnerons à boire et à manger, » nous rassura Kalus.<br />« Au fait, j’espère que tu as aimé l’éplucheur de cactus, madame ! » dit Bremmen à ma mère avec un clin d’oeil.<br />« Ma femme a pensé que ça te serait utile ».<br />
<br />
Nos mektoubs furent rapportés pour ma soeur et ma mère.<br />« Venez, il y a de la place pour deux », dit le Matis à mon père et il le tira à sa selle.<br />Ma plus jeune soeur prit place derrière le Fyros, et mon voyage fut merveilleux aux côtés de Bremmen, le plus courageux et le plus spirituel des homins qui n’ait jamais existé.<br />
<br />
Mon petit frère est né sur cette route parmi des homins de toute race. En hommage à l’union de nos peuples, mon père l’appela Matini Bremmen Kalus Cheng-Ho ! On l’appelait Mabreka pour faire plus court !<br />
<br />
[[Catégorie:WikiImportFait]]</div>Tholshttps://fr.wiki.ryzom.com/w/index.php?title=Chroniques_d%27Atys:Mabreka&diff=19625Chroniques d'Atys:Mabreka2014-10-16T09:49:52Z<p>Thols : </p>
<hr />
<div>= Mabreka =<br />
<br />
Après la destruction des arcs-en-ciel au cours de la guerre des [[kitin]]s, je fus emmené avec ma famille et une dizaine de survivants dans la brousse à distance de notre village. Je me souviens encore du noeud permanent dans mon estomac, l'anxiété, l'insécurité. Nous errions d'un refuge à un autre, dormant souvent dans les arbres lorsque l'odeur des kitins était encore présente dans l'air. Nous vivions cette vie précaire depuis quatre années pleines lorsqu'un jour un Kami parla à mon père d'une route qui nous conduirait vers les nouvelles terres, là où les arcs-en-ciel avaient transporté nos frères.<br />
<br />
« Nous devons partir avant la canicule d'été, » hâta ma mère, joignant ses mains pleine d'espoir, lorsque mon père vint annoncer la nouvelle au groupe.<br />
<br />
« Mais il y a un problème, la route traverse les régions du nord. »<br />
<br />
« Nous ne pouvons donc pas y aller, » déclara [[Si Li-Ching]], le guide spirituel aîné de notre village.<br />
<br />
« Mais pourquoi ? » implora ma mère. La déception dans sa voix me transperça telle une flèche dans le coeur.<br />
<br />
« Car nous devrions traverser les territoires [[Matis]] et [[Fyros]]. »<br />
<br />
« L'ancien a raison, [[Lian Cheng-Ho|Lian]], nous aurions non seulement à éviter les kitins mais également les lames des barbares. Il sait, il a vu la guerre entre les trois peuples, leur soif de sang est sans limites... »<br />
<br />
« Depuis de nombreuses saisons maintenant, la force inépuisable des [[Kamis]] et de la [[Karavan]] n'a eu de cesse de fléchir la résistance des kitins, et tel l'arbre le plus grand dans les hauts vents, bientôt elle la brisera complètement, et très vite ces terres nous appartiendront à nouveau et nous pourrons rebâtir... »<br />
<br />
« Mais quand, mon révérend ?! Combien de temps encore devrons-nous supporter tout cela ?! », supplia ma mère, puis elle se tourna vers mon père la main sur son ventre rond. Je n'avais jamais vu un tel feu dans ses yeux : la passion désespérée d'une mère pour la vie de ses enfants. « Non », dit-elle, « ceci est peut-être notre dernière chance de tout recommencer. Nous devons partir, [[Lian Cheng-Ho|Leng]]. Regarde-nous, nous devenons des sauvages de jour en jour, il n'y a plus rien de propre ici ! J'y vais, et j'y vais maintenant, Leng ! »<br />
<br />
Ma mère tourna les talons et s'activa telle une tornade autour de notre campement de fortune pour réunir des affaires puis quitta le camp, mes petites soeurs accrochées à sa robe. Je me tournai vers mon père que j'aimais profondément, mais quel fils aurait pu laisser sa mère seule en terre inconnue ?! Je courus alors la rejoindre malgré les appels de mon père. A mon grand soulagement, nous n'avions pas fait trois cents mètres quand mon père nous rattrapa. Il essaya de raisonner ma mère mais ses yeux enflammés regardaient droit devant et elle marcha aussi entêtée qu'un madakam.<br />
<br />
« Lian, écoute-moi ! »<br />
<br />
« Non, Leng, je ne vais pas moisir sur ces terres un instant de plus ! »<br />
<br />
« Attends, Lian. Arrête-toi !! » Mon père la prit par le bras puis plaça ses grandes mains sur ses épaules. Les yeux de ma mère affirmaient sa détermination.<br />
<br />
« Je suis déterminée, Leng, je veux avoir un toit au-dessus de nos têtes, je veux que mes enfants aient une bonne éducation, un avenir... »<br />
<br />
« Lian, ma chère Lian, tu te trompes de chemin, le nord est à l'opposé ! Puis, la nuit va bientôt tomber, mieux vaut partir au matin... » Ma mère, ayant pris conscience du sens des paroles de mon père, entoura sa nuque de ses bras et appuya sa tête sur sa poitrine.<br />
<br />
Le jour suivant, nous partîmes plein de tristesse pour la vie que nous quittions et de détermination pour la nouvelle qui nous attendait. Nous ne pûmes convaincre les autres du village de se joindre à nous, ils avaient choisi de rester sur les terres où ils étaient nés.<br />
<br />
Avant de nous mettre en route, mon père me prit à part : « Fils, » me dit-il solennellement, « dans la tourmente du conflit chaque homin est égal, tu dois être brave et apprendre maintenant à être à la hauteur de tes aînés. » Il me donna alors une dague que je glissai à ma ceinture telle une épée. « Je veux que tu surveilles ta mère et tes soeurs à chaque instant. Mes mains seront occupées à trouver des ressources et de la nourriture, et à guider les mektoubs au travers des terres barbares vers la grande route. »<br />
<br />
Il nous fallut une saison entière pour atteindre cette route. De nouvelles couleurs fraîches dansaient devant nos yeux et des cris de joie et des gloussements étranges parvenaient à nos oreilles alors que nous nous frayions un chemin au travers de la forêt luxuriante, où nous apprîmes à cueillir des baies et des fruits. Mon père nous fournissait la viande grâce à sa magie, certains gibiers ressemblaient à ceux de la jungle, souvent seule la couleur de leur peau se démarquait.<br />
<br />
La traversée du désert fut le moment le plus pénible de tous et les ressources de la terre étaient souvent très peu abondantes. Encore pire que cela, le Kami avait dit à mon père que nous parviendrons à « une ligne d'eau » qui nous conduirait à l'ouest vers la grande route. Mais à notre arrivée en ce lieu, guidés par les étoiles, nous découvrîmes que la rivière était asséchée. Nous n'eûmes d'autres choix que d'avancer avec peine le long du lit de la rivière aride malgré l'inquiétude de mon père à l'idée de voyager à découvert, surtout que nos mektoubs de bât étaient devenus étrangement agités comme s'ils sentaient que quelque chose nous suivait le long de la berge. Craignant d'être traqué par des bêtes sauvages ou des barbares, il passa de nombreuses nuits sans dormir à nous surveiller. Un matin où les mektoubs étaient particulièrement agités, mes soeurs furent installées sur les animaux afin que nous puissions allonger nos pas avant que la chaleur n'eût raison de notre énergie. « La rivière doit refaire surface quelque part plus loin », déclara-t-il, « le Kami n'a pas pu se tromper. Et je peux presque le sentir dans l'air. » Nous avancions du mieux que nous le pouvions sur le sol sec et mou, suçant les coraux afin de tromper notre soif et fredonnant des chansons pour détourner nos esprits des insectes bourdonnant et de la douleur qui affaiblissait nos jambes. C'était ma mère qui en souffrait le plus.<br />
<br />
Je me souviens de ses pieds enflés par tant de marche dans la vase sèche. Elle ne se plaignait jamais mais je savais qu'elle souffrait et que cela n'était pas bon pour le bébé dans son ventre. Nous fîmes halte à l'ombre d'un [[Badoa]] afin de se protéger du soleil de feu jusqu'à ce qu'il décroisse. Je grimpai sur la rive à la recherche de feuilles de [[Takoda]] pour baigner ses pieds malgré les appels de mon père. Sur le bord de la berge, mes yeux se posèrent sur les ruines d'un campement déserté. Avec précaution, dague à la main, je m'approchai de la maison délabrée la plus proche. Il n'y avait pas âme qui vive, juste le son du vent jouant dans les débris grinçants des portes. D'après ce que je pouvais en voir, il s'agissait d'un avant-poste de quelque sorte et j'avais dû tomber sur un poste de garde. Sous les décombres, je vis la pointe d'une botte, je poussai les débris et trouvai la deuxième, justement ce qu'il fallait pour ma mère ! Je tirai sur les deux bottes jusqu'à ce qu'elles se dégagent et révèlent les pieds osseux d'un squelette, appartenant sans aucun doute à un garde enterré sous ce qui avait dû être le toit. Je poussai un cri, mis les bottes sous mon bras puis dévalai le talus aussi vite que mes jambes le pouvaient.<br />
<br />
Ma panique et ma peur valaient bien la joie de ma mère. Bien que peu féminine, les bottes du désert lui allaient comme un gant mais je me gardai bien de lui dire à qui elles appartenaient ! Je me souviens de sa façon de taper des mains telle une enfant. Au-delà de ses attitudes de mère, je constatai soudain que sommeillait en elle la petite fille qu'elle était à mon âge. J'étais rempli de fierté à l'idée secrète que maintenant elle savait qu'elle pouvait se reposer sur moi. Et à l'âge avancé de sept ans et demi, je me sentais aussi grand que mon père.<br />
<br />
Lorsque je parlai de l'avant-poste à mon père, il me donna gentiment une tape derrière la tête. « Viens, brave petit [[frippo]], » dit-il, « j'ai le sentiment que nous allons trouver une autre surprise dans ton avant-poste. Qui dit campement homin, dit également eau ! » Nous remontâmes tous la berge jusqu'au point le plus élevé de la dune, et là, de l'autre côté du village, à seulement cinquante pas du lieu où nous avions cheminé le long du lit de la rivière asséchée, un filet miroitant d'eau s'étendait aussi loin que les yeux pouvaient voir d'est en ouest. Il s'agissait en fait d'un canal étroit de cinq pas de large qui devait avoir été creusé par des mains de homins. « C'est ça la ligne d'eau dont parlait le Kami ! » s'exclama mon père. « Et dire que nous la longions sans la voir. Ceci explique l'agitation des mektoubs, ça faisait des jours qu'ils la sentaient ! »<br />
<br />
Mais très vite, nos esprits ravivés furent à nouveau au plus bas lorsque nous aperçûmes un point sombre à l'horizon, là où la poussière était remuée, cela ne pouvait être qu'une compagnie de barbares qui avançait également sur la grande route. « Nous ne devons pas nous inquiéter », en conclut mon père, « ils sont au moins à un jour de marche devant nous et fixent leur regard vers l'ouest tout comme nous. Nous voyagerons le long de la ligne d'eau tout en gardant nos distances. »<br />
<br />
Là-dessus, nous suivîmes l'aqueduc qui nous assurait poissons et rafraîchissements, pratiquement tout le long de la grande route. En outre, nous avions une inquiétude en moins concernant l'installation du camp pour la nuit car il nous suffisait de suivre leurs empreintes, et même leur présence à nos devants avait fini par nous rassurer. La route ne formait plus un passage inconnu car nous pouvions voir de nos propres yeux ceux qui nous précédaient, même barbares ils n'en étaient pas moins des homins dotés de besoins similaires aux nôtres. Nous nous en rendîmes compte en traversant les ruines de l'avant-poste ravagé. En fouillant les décombres, nous avions appris les coutumes du désert, et l'ingéniosité des découvertes ne cessait de nous émerveiller. En installant le camp un soir, ma mère trouva un instrument ingénieux permettant d'éplucher les fruits succulents du cactus, que le convoi barbare avait laissé derrière lui.<br />
<br />
Le soulagement et la jubilation remplirent les fibres de notre corps lorsque nous trouvâmes enfin le premier panneau, comme nous l'avait promis le Kami, qui nous indiquait le chemin vers les nouvelles terres. Chaque panneau qui suivit encouragea nos esprits dans l'idée que notre supplice toucherait un jour à sa fin tant que nous continuerions à avancer. Nous savions également que cela prendrait de nombreuses saisons avant d'atteindre notre destination finale, et que nous connaîtrions encore la peine et l'angoisse. Je me souviens d'un événement en particulier qui nous donna une autre vision de l'hominité...<br />
<br />
Nous traversions un terrain cabossé, suivant une crête du canyon, quand le chemin se sépara en deux pistes. De là où nous étions, nous pouvions voir que l'une d'entre elles faisait le tour du canyon par le bas puis remontait à nouveau. L'autre piste traversait directement le ravin grâce à un pont en bois. Nous manquions désespérément d'eau à ce moment-là, il faisait une chaleur étouffante et nous étions épuisés. De l'autre côté du pont, tout semblait plus lisse, la végétation était bien plus verte et une chute d'eau miroitait sous le soleil brûlant. Mais ce qui décida réellement mon père fut la vue des silhouettes de cavaliers-mektoubs barbares devant nous, grimpant une colline à distance par la piste la plus longue, brandissant soudain leurs épées puis faisant demi-tour pour foncer sur nous. « Nous avons au moins deux heures sur eux, nous pouvons y arriver si nous traversons vite le pont, une fois de l'autre côté nous le couperons, c'est notre seule chance ! »<br />
<br />
Nous nous dépêchâmes d'atteindre le pont, les barbares sur nos talons et se rapprochant rapidement. Je n'arrivais pas à comprendre pourquoi ils étaient tant déterminés à nous attraper, mais je n'avais pas le temps de m'attarder sur cette pensée, toute mon énergie était concentrée sur mes jambes et sur la maîtrise du sentiment angoissant que nous n'y arriverions pas. Nous n'étions plus qu'à cinquante pas du pont et le galop des mektoubs résonnait de plus en plus fort à chaque pas que nous faisions. « Ne vous retournez pas, courez vers le pont !! » me cria mon père.<br />
<br />
Nous accélérâmes, mais je me retournai malgré moi et vis trois cavaliers hurlant et brandissant leurs épées à moins de quatre cents pas derrière nous. Le pont n'était plus qu'à trente mètres devant nous quand nos mektoubs furent pris de panique et se cabrèrent. Mon père parvint à attraper mes soeurs juste avant qu'ils ne s'enfuient ! Nous poursuivîmes notre route, nous n'étions plus qu'à dix pas du pont, mais au moment où nous passions une alcôve du mur du canyon, l'horreur frappa une deuxième fois !! Sous la forme de deux énormes [[kirosta]]s, des soldats [[kitin]]s, qui n'attendaient que nous !<br />
<br />
Ils foncèrent sur nous, faisant claquer leurs puissantes pinces géantes. Mon père se tenait seul devant eux, essayant de les garder en arrière grâce à sa magie alors que nous parvenions au pont pour découvrir que des planches manquaient et qu'il était impossible de traverser.<br />
<br />
Mon père s'affaiblissait devant mes yeux, il était à court de sorts et sa masse devenait moins rapide, les kirostas ne tarderaient plus à être sur lui. Je pensais que les barbares auraient stoppé leur chasse en voyant ces créatures, mais ils accélérèrent leur galop et arrivèrent sur nous. Je sortis ma dague et me mis devant ma mère et mes soeurs lorsque soudain des flèches, des lances et une magie qui nous était inconnue fendirent l'air pour atteindre de plein fouet les monstres. Les cavaliers sautèrent de leurs montures pour combattre aux côtés de mon père, enfonçant leurs armes mortelles dans les points faibles des carapaces kitins pour les achever.<br />
<br />
Un grand barbare Matis s'avança vers mon père vidé de sa sève et effondré de fatigue. Le guerrier Matis qui portait le nom de [[Matini Roqvini]], le prit par les épaules et le remit sur ses pieds.<br />
<br />
« Homin, » dit-il, « jamais auparavant, je n'ai vu un telle effusion de magie. »<br />
<br />
« Jamais de ma vie, je n'ai vu un homin seul faire face à deux soldats kitins ! » dit [[Kalus Hym]], le Fyros.<br />
<br />
« J'ai bien cru que nous n'arriverions jamais à vous à temps, » ajouta [[Bremmen Dingle]], le Tryker.<br />
<br />
Même si nous ne parvenions pas à comprendre parfaitement chaque mot, le sens en était évident. Il était aussi clair que mon père était ému par leur fraternité.<br />
<br />
« Nous suivons votre avancée depuis que vous avez rejoint la ligne d'eau aux ruines de [[Pekith]]. Nous vous avons vu prendre la mauvaise route, nous avons essayé de vous prévenir de l'embuscade des kitins, puis nous avons fait demi-tour. »<br />
<br />
« Homins... frères, maintenant j'y vois clair, comment puis-je vous remercier en retour ? » dit mon père en portant la main droite à son coeur.<br />
<br />
« En chevauchant avec nous vers les nouvelles terres, dans l'union nous aurons plus de chances, » affirma le Matis. « Venez, nous devons partir avant que d'autres soldats kitins n'arrivent, la zone en est infestée, il y a une ouverture de [[Primes Racines|Prime Racine]] non loin et abrite leur nid. »<br />
<br />
« D'autres membres de notre compagnie nous attendent plus loin, nous vous donnerons à boire et à manger, » nous rassura Kalus.<br />
<br />
« Au fait, j'espère que tu as aimé l'éplucheur de [[cactus]], madame ! » dit Bremmen à ma mère avec un clin d'oeil. « Ma femme a pensé que ça te serait utile ».<br />
<br />
Nos mektoubs furent rapportés pour ma soeur et ma mère. « Venez, il y a de la place pour deux », dit le Matis à mon père et il le tira à sa selle. Ma plus jeune soeur prit place derrière le Fyros, et mon voyage fut merveilleux aux côtés de Bremmen, le plus courageux et le plus spirituel des homins qui n'ait jamais existé.<br />
<br />
Mon petit frère est né sur cette route parmi des homins de toute race. En hommage à l'union de nos peuples, mon père l'appela [[Matini Bremmen Kalus Cheng-Ho]] ! On l'appelait Mabreka pour faire plus court !<br />
<br />
<br />
''[[Gangi Cheng-Ho]], vieux sage [[Zoraï]]''<br />
<br />
[[Catégorie:Chroniques du Pays Malade]]<br />
[[Catégorie:Chroniques du Nouveau Commencement]]</div>Tholshttps://fr.wiki.ryzom.com/w/index.php?title=Chroniques_d%27Atys:Mabreka&diff=19623Chroniques d'Atys:Mabreka2014-10-16T09:48:31Z<p>Thols : Thols a déplacé la page Histoire de Mabreka vers Chroniques d'Atys:Mabreka</p>
<hr />
<div>Après la destruction des arcs-en-ciel au cours de la guerre des [[kitin]]s, je fus emmené avec ma famille et une dizaine de survivants dans la brousse à distance de notre village. Je me souviens encore du noeud permanent dans mon estomac, l'anxiété, l'insécurité. Nous errions d'un refuge à un autre, dormant souvent dans les arbres lorsque l'odeur des kitins était encore présente dans l'air. Nous vivions cette vie précaire depuis quatre années pleines lorsqu'un jour un Kami parla à mon père d'une route qui nous conduirait vers les nouvelles terres, là où les arcs-en-ciel avaient transporté nos frères.<br />
<br />
« Nous devons partir avant la canicule d'été, » hâta ma mère, joignant ses mains pleine d'espoir, lorsque mon père vint annoncer la nouvelle au groupe.<br />
<br />
« Mais il y a un problème, la route traverse les régions du nord. »<br />
<br />
« Nous ne pouvons donc pas y aller, » déclara [[Si Li-Ching]], le guide spirituel aîné de notre village.<br />
<br />
« Mais pourquoi ? » implora ma mère. La déception dans sa voix me transperça telle une flèche dans le coeur.<br />
<br />
« Car nous devrions traverser les territoires [[Matis]] et [[Fyros]]. »<br />
<br />
« L'ancien a raison, [[Lian Cheng-Ho|Lian]], nous aurions non seulement à éviter les kitins mais également les lames des barbares. Il sait, il a vu la guerre entre les trois peuples, leur soif de sang est sans limites... »<br />
<br />
« Depuis de nombreuses saisons maintenant, la force inépuisable des [[Kamis]] et de la [[Karavan]] n'a eu de cesse de fléchir la résistance des kitins, et tel l'arbre le plus grand dans les hauts vents, bientôt elle la brisera complètement, et très vite ces terres nous appartiendront à nouveau et nous pourrons rebâtir... »<br />
<br />
« Mais quand, mon révérend ?! Combien de temps encore devrons-nous supporter tout cela ?! », supplia ma mère, puis elle se tourna vers mon père la main sur son ventre rond. Je n'avais jamais vu un tel feu dans ses yeux : la passion désespérée d'une mère pour la vie de ses enfants. « Non », dit-elle, « ceci est peut-être notre dernière chance de tout recommencer. Nous devons partir, [[Lian Cheng-Ho|Leng]]. Regarde-nous, nous devenons des sauvages de jour en jour, il n'y a plus rien de propre ici ! J'y vais, et j'y vais maintenant, Leng ! »<br />
<br />
Ma mère tourna les talons et s'activa telle une tornade autour de notre campement de fortune pour réunir des affaires puis quitta le camp, mes petites soeurs accrochées à sa robe. Je me tournai vers mon père que j'aimais profondément, mais quel fils aurait pu laisser sa mère seule en terre inconnue ?! Je courus alors la rejoindre malgré les appels de mon père. A mon grand soulagement, nous n'avions pas fait trois cents mètres quand mon père nous rattrapa. Il essaya de raisonner ma mère mais ses yeux enflammés regardaient droit devant et elle marcha aussi entêtée qu'un madakam.<br />
<br />
« Lian, écoute-moi ! »<br />
<br />
« Non, Leng, je ne vais pas moisir sur ces terres un instant de plus ! »<br />
<br />
« Attends, Lian. Arrête-toi !! » Mon père la prit par le bras puis plaça ses grandes mains sur ses épaules. Les yeux de ma mère affirmaient sa détermination.<br />
<br />
« Je suis déterminée, Leng, je veux avoir un toit au-dessus de nos têtes, je veux que mes enfants aient une bonne éducation, un avenir... »<br />
<br />
« Lian, ma chère Lian, tu te trompes de chemin, le nord est à l'opposé ! Puis, la nuit va bientôt tomber, mieux vaut partir au matin... » Ma mère, ayant pris conscience du sens des paroles de mon père, entoura sa nuque de ses bras et appuya sa tête sur sa poitrine.<br />
<br />
Le jour suivant, nous partîmes plein de tristesse pour la vie que nous quittions et de détermination pour la nouvelle qui nous attendait. Nous ne pûmes convaincre les autres du village de se joindre à nous, ils avaient choisi de rester sur les terres où ils étaient nés.<br />
<br />
Avant de nous mettre en route, mon père me prit à part : « Fils, » me dit-il solennellement, « dans la tourmente du conflit chaque homin est égal, tu dois être brave et apprendre maintenant à être à la hauteur de tes aînés. » Il me donna alors une dague que je glissai à ma ceinture telle une épée. « Je veux que tu surveilles ta mère et tes soeurs à chaque instant. Mes mains seront occupées à trouver des ressources et de la nourriture, et à guider les mektoubs au travers des terres barbares vers la grande route. »<br />
<br />
Il nous fallut une saison entière pour atteindre cette route. De nouvelles couleurs fraîches dansaient devant nos yeux et des cris de joie et des gloussements étranges parvenaient à nos oreilles alors que nous nous frayions un chemin au travers de la forêt luxuriante, où nous apprîmes à cueillir des baies et des fruits. Mon père nous fournissait la viande grâce à sa magie, certains gibiers ressemblaient à ceux de la jungle, souvent seule la couleur de leur peau se démarquait.<br />
<br />
La traversée du désert fut le moment le plus pénible de tous et les ressources de la terre étaient souvent très peu abondantes. Encore pire que cela, le Kami avait dit à mon père que nous parviendrons à « une ligne d'eau » qui nous conduirait à l'ouest vers la grande route. Mais à notre arrivée en ce lieu, guidés par les étoiles, nous découvrîmes que la rivière était asséchée. Nous n'eûmes d'autres choix que d'avancer avec peine le long du lit de la rivière aride malgré l'inquiétude de mon père à l'idée de voyager à découvert, surtout que nos mektoubs de bât étaient devenus étrangement agités comme s'ils sentaient que quelque chose nous suivait le long de la berge. Craignant d'être traqué par des bêtes sauvages ou des barbares, il passa de nombreuses nuits sans dormir à nous surveiller. Un matin où les mektoubs étaient particulièrement agités, mes soeurs furent installées sur les animaux afin que nous puissions allonger nos pas avant que la chaleur n'eût raison de notre énergie. « La rivière doit refaire surface quelque part plus loin », déclara-t-il, « le Kami n'a pas pu se tromper. Et je peux presque le sentir dans l'air. » Nous avancions du mieux que nous le pouvions sur le sol sec et mou, suçant les coraux afin de tromper notre soif et fredonnant des chansons pour détourner nos esprits des insectes bourdonnant et de la douleur qui affaiblissait nos jambes. C'était ma mère qui en souffrait le plus.<br />
<br />
Je me souviens de ses pieds enflés par tant de marche dans la vase sèche. Elle ne se plaignait jamais mais je savais qu'elle souffrait et que cela n'était pas bon pour le bébé dans son ventre. Nous fîmes halte à l'ombre d'un [[Badoa]] afin de se protéger du soleil de feu jusqu'à ce qu'il décroisse. Je grimpai sur la rive à la recherche de feuilles de [[Takoda]] pour baigner ses pieds malgré les appels de mon père. Sur le bord de la berge, mes yeux se posèrent sur les ruines d'un campement déserté. Avec précaution, dague à la main, je m'approchai de la maison délabrée la plus proche. Il n'y avait pas âme qui vive, juste le son du vent jouant dans les débris grinçants des portes. D'après ce que je pouvais en voir, il s'agissait d'un avant-poste de quelque sorte et j'avais dû tomber sur un poste de garde. Sous les décombres, je vis la pointe d'une botte, je poussai les débris et trouvai la deuxième, justement ce qu'il fallait pour ma mère ! Je tirai sur les deux bottes jusqu'à ce qu'elles se dégagent et révèlent les pieds osseux d'un squelette, appartenant sans aucun doute à un garde enterré sous ce qui avait dû être le toit. Je poussai un cri, mis les bottes sous mon bras puis dévalai le talus aussi vite que mes jambes le pouvaient.<br />
<br />
Ma panique et ma peur valaient bien la joie de ma mère. Bien que peu féminine, les bottes du désert lui allaient comme un gant mais je me gardai bien de lui dire à qui elles appartenaient ! Je me souviens de sa façon de taper des mains telle une enfant. Au-delà de ses attitudes de mère, je constatai soudain que sommeillait en elle la petite fille qu'elle était à mon âge. J'étais rempli de fierté à l'idée secrète que maintenant elle savait qu'elle pouvait se reposer sur moi. Et à l'âge avancé de sept ans et demi, je me sentais aussi grand que mon père.<br />
<br />
Lorsque je parlai de l'avant-poste à mon père, il me donna gentiment une tape derrière la tête. « Viens, brave petit [[frippo]], » dit-il, « j'ai le sentiment que nous allons trouver une autre surprise dans ton avant-poste. Qui dit campement homin, dit également eau ! » Nous remontâmes tous la berge jusqu'au point le plus élevé de la dune, et là, de l'autre côté du village, à seulement cinquante pas du lieu où nous avions cheminé le long du lit de la rivière asséchée, un filet miroitant d'eau s'étendait aussi loin que les yeux pouvaient voir d'est en ouest. Il s'agissait en fait d'un canal étroit de cinq pas de large qui devait avoir été creusé par des mains de homins. « C'est ça la ligne d'eau dont parlait le Kami ! » s'exclama mon père. « Et dire que nous la longions sans la voir. Ceci explique l'agitation des mektoubs, ça faisait des jours qu'ils la sentaient ! »<br />
<br />
Mais très vite, nos esprits ravivés furent à nouveau au plus bas lorsque nous aperçûmes un point sombre à l'horizon, là où la poussière était remuée, cela ne pouvait être qu'une compagnie de barbares qui avançait également sur la grande route. « Nous ne devons pas nous inquiéter », en conclut mon père, « ils sont au moins à un jour de marche devant nous et fixent leur regard vers l'ouest tout comme nous. Nous voyagerons le long de la ligne d'eau tout en gardant nos distances. »<br />
<br />
Là-dessus, nous suivîmes l'aqueduc qui nous assurait poissons et rafraîchissements, pratiquement tout le long de la grande route. En outre, nous avions une inquiétude en moins concernant l'installation du camp pour la nuit car il nous suffisait de suivre leurs empreintes, et même leur présence à nos devants avait fini par nous rassurer. La route ne formait plus un passage inconnu car nous pouvions voir de nos propres yeux ceux qui nous précédaient, même barbares ils n'en étaient pas moins des homins dotés de besoins similaires aux nôtres. Nous nous en rendîmes compte en traversant les ruines de l'avant-poste ravagé. En fouillant les décombres, nous avions appris les coutumes du désert, et l'ingéniosité des découvertes ne cessait de nous émerveiller. En installant le camp un soir, ma mère trouva un instrument ingénieux permettant d'éplucher les fruits succulents du cactus, que le convoi barbare avait laissé derrière lui.<br />
<br />
Le soulagement et la jubilation remplirent les fibres de notre corps lorsque nous trouvâmes enfin le premier panneau, comme nous l'avait promis le Kami, qui nous indiquait le chemin vers les nouvelles terres. Chaque panneau qui suivit encouragea nos esprits dans l'idée que notre supplice toucherait un jour à sa fin tant que nous continuerions à avancer. Nous savions également que cela prendrait de nombreuses saisons avant d'atteindre notre destination finale, et que nous connaîtrions encore la peine et l'angoisse. Je me souviens d'un événement en particulier qui nous donna une autre vision de l'hominité...<br />
<br />
Nous traversions un terrain cabossé, suivant une crête du canyon, quand le chemin se sépara en deux pistes. De là où nous étions, nous pouvions voir que l'une d'entre elles faisait le tour du canyon par le bas puis remontait à nouveau. L'autre piste traversait directement le ravin grâce à un pont en bois. Nous manquions désespérément d'eau à ce moment-là, il faisait une chaleur étouffante et nous étions épuisés. De l'autre côté du pont, tout semblait plus lisse, la végétation était bien plus verte et une chute d'eau miroitait sous le soleil brûlant. Mais ce qui décida réellement mon père fut la vue des silhouettes de cavaliers-mektoubs barbares devant nous, grimpant une colline à distance par la piste la plus longue, brandissant soudain leurs épées puis faisant demi-tour pour foncer sur nous. « Nous avons au moins deux heures sur eux, nous pouvons y arriver si nous traversons vite le pont, une fois de l'autre côté nous le couperons, c'est notre seule chance ! »<br />
<br />
Nous nous dépêchâmes d'atteindre le pont, les barbares sur nos talons et se rapprochant rapidement. Je n'arrivais pas à comprendre pourquoi ils étaient tant déterminés à nous attraper, mais je n'avais pas le temps de m'attarder sur cette pensée, toute mon énergie était concentrée sur mes jambes et sur la maîtrise du sentiment angoissant que nous n'y arriverions pas. Nous n'étions plus qu'à cinquante pas du pont et le galop des mektoubs résonnait de plus en plus fort à chaque pas que nous faisions. « Ne vous retournez pas, courez vers le pont !! » me cria mon père.<br />
<br />
Nous accélérâmes, mais je me retournai malgré moi et vis trois cavaliers hurlant et brandissant leurs épées à moins de quatre cents pas derrière nous. Le pont n'était plus qu'à trente mètres devant nous quand nos mektoubs furent pris de panique et se cabrèrent. Mon père parvint à attraper mes soeurs juste avant qu'ils ne s'enfuient ! Nous poursuivîmes notre route, nous n'étions plus qu'à dix pas du pont, mais au moment où nous passions une alcôve du mur du canyon, l'horreur frappa une deuxième fois !! Sous la forme de deux énormes [[kirosta]]s, des soldats [[kitin]]s, qui n'attendaient que nous !<br />
<br />
Ils foncèrent sur nous, faisant claquer leurs puissantes pinces géantes. Mon père se tenait seul devant eux, essayant de les garder en arrière grâce à sa magie alors que nous parvenions au pont pour découvrir que des planches manquaient et qu'il était impossible de traverser.<br />
<br />
Mon père s'affaiblissait devant mes yeux, il était à court de sorts et sa masse devenait moins rapide, les kirostas ne tarderaient plus à être sur lui. Je pensais que les barbares auraient stoppé leur chasse en voyant ces créatures, mais ils accélérèrent leur galop et arrivèrent sur nous. Je sortis ma dague et me mis devant ma mère et mes soeurs lorsque soudain des flèches, des lances et une magie qui nous était inconnue fendirent l'air pour atteindre de plein fouet les monstres. Les cavaliers sautèrent de leurs montures pour combattre aux côtés de mon père, enfonçant leurs armes mortelles dans les points faibles des carapaces kitins pour les achever.<br />
<br />
Un grand barbare Matis s'avança vers mon père vidé de sa sève et effondré de fatigue. Le guerrier Matis qui portait le nom de [[Matini Roqvini]], le prit par les épaules et le remit sur ses pieds.<br />
<br />
« Homin, » dit-il, « jamais auparavant, je n'ai vu un telle effusion de magie. »<br />
<br />
« Jamais de ma vie, je n'ai vu un homin seul faire face à deux soldats kitins ! » dit [[Kalus Hym]], le Fyros.<br />
<br />
« J'ai bien cru que nous n'arriverions jamais à vous à temps, » ajouta [[Bremmen Dingle]], le Tryker.<br />
<br />
Même si nous ne parvenions pas à comprendre parfaitement chaque mot, le sens en était évident. Il était aussi clair que mon père était ému par leur fraternité.<br />
<br />
« Nous suivons votre avancée depuis que vous avez rejoint la ligne d'eau aux ruines de [[Pekith]]. Nous vous avons vu prendre la mauvaise route, nous avons essayé de vous prévenir de l'embuscade des kitins, puis nous avons fait demi-tour. »<br />
<br />
« Homins... frères, maintenant j'y vois clair, comment puis-je vous remercier en retour ? » dit mon père en portant la main droite à son coeur.<br />
<br />
« En chevauchant avec nous vers les nouvelles terres, dans l'union nous aurons plus de chances, » affirma le Matis. « Venez, nous devons partir avant que d'autres soldats kitins n'arrivent, la zone en est infestée, il y a une ouverture de [[Primes Racines|Prime Racine]] non loin et abrite leur nid. »<br />
<br />
« D'autres membres de notre compagnie nous attendent plus loin, nous vous donnerons à boire et à manger, » nous rassura Kalus.<br />
<br />
« Au fait, j'espère que tu as aimé l'éplucheur de [[cactus]], madame ! » dit Bremmen à ma mère avec un clin d'oeil. « Ma femme a pensé que ça te serait utile ».<br />
<br />
Nos mektoubs furent rapportés pour ma soeur et ma mère. « Venez, il y a de la place pour deux », dit le Matis à mon père et il le tira à sa selle. Ma plus jeune soeur prit place derrière le Fyros, et mon voyage fut merveilleux aux côtés de Bremmen, le plus courageux et le plus spirituel des homins qui n'ait jamais existé.<br />
<br />
Mon petit frère est né sur cette route parmi des homins de toute race. En hommage à l'union de nos peuples, mon père l'appela [[Matini Bremmen Kalus Cheng-Ho]] ! On l'appelait Mabreka pour faire plus court !<br />
<br />
<br />
''[[Gangi Cheng-Ho]], vieux sage [[Zoraï]]''<br />
<br />
[[Catégorie:Histoire Zoraï]]<br />
[[Catégorie:Histoires officielles]]</div>Tholshttps://fr.wiki.ryzom.com/w/index.php?title=Histoire_de_Mabreka&diff=19624Histoire de Mabreka2014-10-16T09:48:31Z<p>Thols : Thols a déplacé la page Histoire de Mabreka vers Chroniques d'Atys:Mabreka</p>
<hr />
<div>#REDIRECTION [[Chroniques d'Atys:Mabreka]]</div>Tholshttps://fr.wiki.ryzom.com/w/index.php?title=Stance_de_Da%C3%AFsha&diff=19622Stance de Daïsha2014-10-16T09:43:08Z<p>Thols : </p>
<hr />
<div>{{Modèle:Obsolète}}<br />
Remplacée par [[Chroniques d'Atys:La Stance de Daïsha]]<br />
<br />
<br />
Écrit par un scribe Zoraï anonyme<ref>http://atys.ryzom.com/projects/3/wiki/C_La_Stance_de_Da%C3%AFsha</ref><br />
<br />
Sous le règne de [[Lin Cho]], les [[Portail:fyros|Fyros]] menèrent une incursion sur [[Zoran]], l'ancienne capitale [[Portail:zoraï|Zoraï]]. Les [[Portail:fyros|Fyros]] furent repoussés avec succès, et le Grand Mur fut alors étendu pour fermer toutes les frontières avec les territoires barbares. Grâce aux impressionnantes tours de guet, la cité ne subit que peu de dégâts, bien qu'ils suffirent à briser le cœur de la culture zoraï. En effet, le feu qui se déclara dans la Bibliothèque Nationale – qui gardait plusieurs centaines de manuscrits inscrits sur des parchemins en peau de [[Mektoub|mektoub]] – fit réaliser au Conseil des Sages la fragilité et le poids de leurs archives.<br />
<br />
De haut magiciens se réunirent, et une stance fut créée pour réduire le volume des parchemins en sphères, permettant de transporter plus aisément de grande quantités de savoir. Mais il y avait un un inconvénient, les propriétés de conservations étaient amoindries ou perdues, et un contenant était requis pour protéger les sphères des ravages du temps et du feu.<br />
<br />
Ainsi, à l'ordre de la haute autorité de [[Lin Cho]], des maîtres artisans de tout le pays furent conviés à une compétition pour trouver un nouveau moyen durable de préserver la sagesse des âges. <br />
<br />
Comme le jour approchait, les villages et cités de tout le pays envoyèrent leurs meilleurs candidats au village de [[Taï-Toon]] où la nouvelle bibliothèque devait être bâtie. Près de cinquante maître artisans et leurs apprentis ajoutèrent leurs dernières inspirations à leurs fabuleuses créations avec beaucoup de cérémonie. Il y avait des boites magiques finement ciselées, des urnes et des jarres de toutes les formes, couleurs et tailles pour stocker les sphères de savoir. <br />
<br />
Un jeune artisan du nom de [[Hari Daïsha]], du lointain village de Din-Tin, avait choisi un style plus rustique et vidé une corne de [[Bodoc|bodoc]] afin qu'elle puisse contenir jusqu'à cinq sphères du savoir. La veille du grand jour, accroupi devant sa tente, Hari s'occupait à appliquer une dernière couche de sa potion anti-feu sur les cornes quand un artisan citadin renommé s'arrêta et le regarda, amusé.<br />
<br />
"Qu'est-ce ceci, yama ? Les quartiers des musiciens sont plus proches de l'exposition, près du podium !"<br />
<br />
"Né, Maître Seng, cette corne est mon œuvre Voyez, elle renferme les sphères de savoir dans ce compartiment hermétique, est résistante au feu et surtout, peut être facilement dissimulée en cas de raid barbare."<br />
<br />
"Stupéfiant ! Un tas de cornes de bodoc, comme c'est trompeur !" S'exclama Seng, qui laissa tomber une lourde main sur l'épaule du jeune artisan. "Écoute mon conseil, les sages apprécieront toujours une belle pièce. Si tu veux qu'ils prennent la peine d'au moins examiner ton effort, tu devrais embellir ce rude extérieur." <br />
Sur ces mots, Seng rentra fièrement à sa propre tente, où son chela polissait une magnifique boite d'ambre.<br />
<br />
Le jeune zoraï posa les yeux sur la grossière corne de bodoc. "Mmm, le vieux Seng a peut être raison, demain le jury devra examiner de nombreuses innovations puis prononcer leur verdict devant la grande assemblée. Je ferai mieux d'ajouter un peu de brillant pour qu'il soit plus tape à l'œil... Je ne peux m'offrir de l'ambre, mais la sève ne manque pas dans la rivière là bas..."<br />
<br />
La nuit s'approchait comme Hari, fatigué et irrité de la taquinerie de Seng, s'attela à la tâche de faire bouillir de la sève pour en faire une gelée ferme qui servirait ensuite à frotter le réceptacle pour lui donner une coloration verte. Sa lampe attirant toutes les lucioles de la nuit, Hari grogna à une autre qui vint danser devant ses yeux: "Ha, va-t-en avant que je ne te zappe !" marmonna t il en agitant sa spatule pleine de sève. Mais la luciole semblait déterminée à être pénible. "Tu l'auras voulu !" Hari pris un peu de sève, la roula en boule, pensa à un sort qu'il relâcha sur l'insecte qui tomba au sol dans une prison d'éternité."Wah..." s'exclama Hari, "Regarde ça, je l'ai emprisonnée dans la sève !"<br />
<br />
Ramassant la transparente boule de sève, il pu s'émerveiller à la délicate anatomie de la créature et admirer toute la beauté de ses ailes qu'aucun homin n'avait pu admirer avant. <br />
"N'importe quel sage donnerait son livre de stances pour ça," pensa t il, et une idée germa dans son esprit. Toute la nuit, il s'entraina à emprisonner et libérer des lucioles afin de parfaire les mots de pouvoir de la stance, jusqu'à ce qu'enfin, aux premières heures du matin, une luciole pu quitter sa prison sphérique et s'en aller indemne.<br />
<br />
Tôt le matin suivant, le brouhaha des compétiteurs se préparant et se dirigeant vers l'exposition fut bientôt remplacé par le silence des tentes vides. Vides, sauf une, Hari toujours sous les effets des vapeurs de sève et d'une nuit de dur labeur, était tombé dans un profond sommeil.<br />
<br />
Ce fut le distant son des cornes signalant que les juges avaient arrêté une décision qui le sorti de ses rêves. A peine eut il ouvert un œil qu'il courait avec ses perles de sève vers le podium où nul autre que Maître Seng brandissait fièrement sa création pour que tous la voient. "L'[[Ambre]]" tona-t-il "Durera pour toujours, et cette boite donnera une protection éternelle à tout ce qui y sera entreposé." Puis il se tourna, conformément à la tradition, pour remettre la boite au maître sage en échange de la médaille de la victoire.<br />
<br />
"Maître Seng" commença le grand sage avec sa voix cérémoniale, "Je te prés..."<br />
<br />
"Attendez !" Cria Hari, essoufflé et se frayant un chemin hors de la foule des spectateurs.<br />
"Votre révérence, mon œuvre doit encore être jugée..."<br />
<br />
"Q... qu'est ce ceci ? Silence, le vainqueur est choisi..."<br />
<br />
"Si vous permettez," interrompit Seng, qui attira le sage à lui. "Je reconnais ce jeune homin, il a un esprit peu commun, celui d'un fou... Ou d'un génie. Décourager ses efforts à présent, serait comme tuer un oiseau rare encore dans l'œuf."<br />
<br />
"Oui, Seng, je vois ce que tu veux dire, (il faut de tout pour faire un monde)," approuva le sage, qui fit signe à Hari qui sorti une perle de sève de sa corne de bodoc et la tint au soleil pour que tous la voient. Le sage examina la luciole emprisonnée dans la sève, non sans merveille.<br />
<br />
"Intéressant..."<br />
<br />
"C'est une nouvelle méthode, votre révérence." Puis, d'un geste de son autre main et d'une incantation, Hari lança sa stance libérant la luciole qui prit les airs au milieu des "ooooh" et des "aaaah" des spectateurs environnants. "Est il quoi que ce soit de plus fragile qu'une luciole ?"<br />
<br />
"Très intéressant" admit le sage, "Mais la sève ne tiendra pas face à la première goutte de pluie, sans parler des ravages du temps !"<br />
<br />
"Non, mais l'ambre si," ajouta Maître Seng, s'avançant vers Hari, lui tendant sa belle création d'une main, et une sphère de l'autre. "Viens, yama, prends l'ambre dont tu as besoin de cette boite, et montre nous ce que ta magie peut faire avec cette sphère de savoir. Si tu y arrives, tu pourras me rembourser avec tes gains !" moqua le grand artisan.<br />
<br />
En un clin d'œil, le jeune artisan avait dissout une portion de l'ambre qu'il utilisa ensuite pour sceller la sphère de savoir. Toute la foule clama et applaudit comme le sage, muet devant la clameur, saisit le bras du jeune homin et le leva dans les airs. <br />
<br />
Les boules d'ambre furent par la suite perfectionnées en cubes pour un stockage plus aisé grâce à l'aide de Seng qui, incidemment, créa le premier Coffre de la sagesse pour les entreposer. <br />
Pour plus de sécurité, le conseil des sages ajouta un sceau spécial pour assurer que seuls les initiés pourraient connaître leur précieux contenu.<br />
<br />
<references/></div>Tholshttps://fr.wiki.ryzom.com/w/index.php?title=Stance_de_Da%C3%AFsha&diff=19621Stance de Daïsha2014-10-16T09:42:16Z<p>Thols : </p>
<hr />
<div>{{Modèle:Obsolète}}<br />
<br />
Écrit par un scribe Zoraï anonyme<ref>http://atys.ryzom.com/projects/3/wiki/C_La_Stance_de_Da%C3%AFsha</ref><br />
<br />
Sous le règne de [[Lin Cho]], les [[Portail:fyros|Fyros]] menèrent une incursion sur [[Zoran]], l'ancienne capitale [[Portail:zoraï|Zoraï]]. Les [[Portail:fyros|Fyros]] furent repoussés avec succès, et le Grand Mur fut alors étendu pour fermer toutes les frontières avec les territoires barbares. Grâce aux impressionnantes tours de guet, la cité ne subit que peu de dégâts, bien qu'ils suffirent à briser le cœur de la culture zoraï. En effet, le feu qui se déclara dans la Bibliothèque Nationale – qui gardait plusieurs centaines de manuscrits inscrits sur des parchemins en peau de [[Mektoub|mektoub]] – fit réaliser au Conseil des Sages la fragilité et le poids de leurs archives.<br />
<br />
De haut magiciens se réunirent, et une stance fut créée pour réduire le volume des parchemins en sphères, permettant de transporter plus aisément de grande quantités de savoir. Mais il y avait un un inconvénient, les propriétés de conservations étaient amoindries ou perdues, et un contenant était requis pour protéger les sphères des ravages du temps et du feu.<br />
<br />
Ainsi, à l'ordre de la haute autorité de [[Lin Cho]], des maîtres artisans de tout le pays furent conviés à une compétition pour trouver un nouveau moyen durable de préserver la sagesse des âges. <br />
<br />
Comme le jour approchait, les villages et cités de tout le pays envoyèrent leurs meilleurs candidats au village de [[Taï-Toon]] où la nouvelle bibliothèque devait être bâtie. Près de cinquante maître artisans et leurs apprentis ajoutèrent leurs dernières inspirations à leurs fabuleuses créations avec beaucoup de cérémonie. Il y avait des boites magiques finement ciselées, des urnes et des jarres de toutes les formes, couleurs et tailles pour stocker les sphères de savoir. <br />
<br />
Un jeune artisan du nom de [[Hari Daïsha]], du lointain village de Din-Tin, avait choisi un style plus rustique et vidé une corne de [[Bodoc|bodoc]] afin qu'elle puisse contenir jusqu'à cinq sphères du savoir. La veille du grand jour, accroupi devant sa tente, Hari s'occupait à appliquer une dernière couche de sa potion anti-feu sur les cornes quand un artisan citadin renommé s'arrêta et le regarda, amusé.<br />
<br />
"Qu'est-ce ceci, yama ? Les quartiers des musiciens sont plus proches de l'exposition, près du podium !"<br />
<br />
"Né, Maître Seng, cette corne est mon œuvre Voyez, elle renferme les sphères de savoir dans ce compartiment hermétique, est résistante au feu et surtout, peut être facilement dissimulée en cas de raid barbare."<br />
<br />
"Stupéfiant ! Un tas de cornes de bodoc, comme c'est trompeur !" S'exclama Seng, qui laissa tomber une lourde main sur l'épaule du jeune artisan. "Écoute mon conseil, les sages apprécieront toujours une belle pièce. Si tu veux qu'ils prennent la peine d'au moins examiner ton effort, tu devrais embellir ce rude extérieur." <br />
Sur ces mots, Seng rentra fièrement à sa propre tente, où son chela polissait une magnifique boite d'ambre.<br />
<br />
Le jeune zoraï posa les yeux sur la grossière corne de bodoc. "Mmm, le vieux Seng a peut être raison, demain le jury devra examiner de nombreuses innovations puis prononcer leur verdict devant la grande assemblée. Je ferai mieux d'ajouter un peu de brillant pour qu'il soit plus tape à l'œil... Je ne peux m'offrir de l'ambre, mais la sève ne manque pas dans la rivière là bas..."<br />
<br />
La nuit s'approchait comme Hari, fatigué et irrité de la taquinerie de Seng, s'attela à la tâche de faire bouillir de la sève pour en faire une gelée ferme qui servirait ensuite à frotter le réceptacle pour lui donner une coloration verte. Sa lampe attirant toutes les lucioles de la nuit, Hari grogna à une autre qui vint danser devant ses yeux: "Ha, va-t-en avant que je ne te zappe !" marmonna t il en agitant sa spatule pleine de sève. Mais la luciole semblait déterminée à être pénible. "Tu l'auras voulu !" Hari pris un peu de sève, la roula en boule, pensa à un sort qu'il relâcha sur l'insecte qui tomba au sol dans une prison d'éternité."Wah..." s'exclama Hari, "Regarde ça, je l'ai emprisonnée dans la sève !"<br />
<br />
Ramassant la transparente boule de sève, il pu s'émerveiller à la délicate anatomie de la créature et admirer toute la beauté de ses ailes qu'aucun homin n'avait pu admirer avant. <br />
"N'importe quel sage donnerait son livre de stances pour ça," pensa t il, et une idée germa dans son esprit. Toute la nuit, il s'entraina à emprisonner et libérer des lucioles afin de parfaire les mots de pouvoir de la stance, jusqu'à ce qu'enfin, aux premières heures du matin, une luciole pu quitter sa prison sphérique et s'en aller indemne.<br />
<br />
Tôt le matin suivant, le brouhaha des compétiteurs se préparant et se dirigeant vers l'exposition fut bientôt remplacé par le silence des tentes vides. Vides, sauf une, Hari toujours sous les effets des vapeurs de sève et d'une nuit de dur labeur, était tombé dans un profond sommeil.<br />
<br />
Ce fut le distant son des cornes signalant que les juges avaient arrêté une décision qui le sorti de ses rêves. A peine eut il ouvert un œil qu'il courait avec ses perles de sève vers le podium où nul autre que Maître Seng brandissait fièrement sa création pour que tous la voient. "L'[[Ambre]]" tona-t-il "Durera pour toujours, et cette boite donnera une protection éternelle à tout ce qui y sera entreposé." Puis il se tourna, conformément à la tradition, pour remettre la boite au maître sage en échange de la médaille de la victoire.<br />
<br />
"Maître Seng" commença le grand sage avec sa voix cérémoniale, "Je te prés..."<br />
<br />
"Attendez !" Cria Hari, essoufflé et se frayant un chemin hors de la foule des spectateurs.<br />
"Votre révérence, mon œuvre doit encore être jugée..."<br />
<br />
"Q... qu'est ce ceci ? Silence, le vainqueur est choisi..."<br />
<br />
"Si vous permettez," interrompit Seng, qui attira le sage à lui. "Je reconnais ce jeune homin, il a un esprit peu commun, celui d'un fou... Ou d'un génie. Décourager ses efforts à présent, serait comme tuer un oiseau rare encore dans l'œuf."<br />
<br />
"Oui, Seng, je vois ce que tu veux dire, (il faut de tout pour faire un monde)," approuva le sage, qui fit signe à Hari qui sorti une perle de sève de sa corne de bodoc et la tint au soleil pour que tous la voient. Le sage examina la luciole emprisonnée dans la sève, non sans merveille.<br />
<br />
"Intéressant..."<br />
<br />
"C'est une nouvelle méthode, votre révérence." Puis, d'un geste de son autre main et d'une incantation, Hari lança sa stance libérant la luciole qui prit les airs au milieu des "ooooh" et des "aaaah" des spectateurs environnants. "Est il quoi que ce soit de plus fragile qu'une luciole ?"<br />
<br />
"Très intéressant" admit le sage, "Mais la sève ne tiendra pas face à la première goutte de pluie, sans parler des ravages du temps !"<br />
<br />
"Non, mais l'ambre si," ajouta Maître Seng, s'avançant vers Hari, lui tendant sa belle création d'une main, et une sphère de l'autre. "Viens, yama, prends l'ambre dont tu as besoin de cette boite, et montre nous ce que ta magie peut faire avec cette sphère de savoir. Si tu y arrives, tu pourras me rembourser avec tes gains !" moqua le grand artisan.<br />
<br />
En un clin d'œil, le jeune artisan avait dissout une portion de l'ambre qu'il utilisa ensuite pour sceller la sphère de savoir. Toute la foule clama et applaudit comme le sage, muet devant la clameur, saisit le bras du jeune homin et le leva dans les airs. <br />
<br />
Les boules d'ambre furent par la suite perfectionnées en cubes pour un stockage plus aisé grâce à l'aide de Seng qui, incidemment, créa le premier Coffre de la sagesse pour les entreposer. <br />
Pour plus de sécurité, le conseil des sages ajouta un sceau spécial pour assurer que seuls les initiés pourraient connaître leur précieux contenu.<br />
<br />
<references/></div>Tholshttps://fr.wiki.ryzom.com/w/index.php?title=Cat%C3%A9gorie:Chroniques_du_Pays_Malade&diff=19620Catégorie:Chroniques du Pays Malade2014-10-16T09:34:29Z<p>Thols : Page créée avec « Catégorie:Chroniques »</p>
<hr />
<div>[[Catégorie:Chroniques]]</div>Tholshttps://fr.wiki.ryzom.com/w/index.php?title=C_La_Stance_de_Da%C3%AFsha&diff=19619C La Stance de Daïsha2014-10-16T09:33:59Z<p>Thols : </p>
<hr />
<div>= La Stance de Daïsha =<br />
<br />
''Ecrit par un scribe Zoraï anonyme :''<br />
<br />
Sous le règne de Lin Cho, les Fyros menèrent une incursion sur Zoran, l’ancienne capitale Zoraï. Les Fyros furent repoussés avec succès, et le Grand Mur fut alors étendu pour fermer toutes les frontières avec les territoires barbares. Grâce aux impressionnantes tours de guet, la cité ne subit que peu de dégâts, bien qu’ils suffirent à briser le cœur de la culture Zoraï. En effet, le feu qui se déclara dans la Bibliothèque Nationale – qui gardait plusieurs centaines de manuscrits inscrits sur des parchemins en peau de mektoub – fit réaliser au Conseil des Sages la fragilité et le poids de leurs archives.<br />
<br />
De haut magiciens se réunirent, et une stance fut créée pour réduire le volume des parchemins en sphères, permettant de transporter plus aisément de grande quantités de savoir. Mais il y avait un un inconvénient, les propriétés de conservations étaient amoindries ou perdues, et un contenant était requis pour protéger les sphères des ravages du temps et du feu.<br />
<br />
Ainsi, à l’ordre de la haute autorité de Lin Cho, des maîtres artisans de tout le pays furent conviés à une compétition pour trouver un nouveau moyen durable de préserver la sagesse des âges.<br />
<br />
Comme le jour approchait, les villages et cités de tout le pays envoyèrent leurs meilleurs candidats au village de Taï-Toon où la nouvelle bibliothèque devait être bâtie. Près de cinquante maître artisans et leurs apprentis ajoutèrent leurs dernières inspirations à leurs fabuleuses créations avec beaucoup de cérémonie. Il y avait des boites magiques finement ciselées, des urnes et des jarres de toutes les formes, couleurs et tailles pour stocker les sphères de savoir.<br />
<br />
Un jeune artisan du nom de Hari Daïsha, du lointain village de Din-Tin, avait choisi un style plus rustique et vidé une corne de bodoc afin qu’elle puisse contenir jusqu’à cinq sphères du savoir. La veille du grand jour, accroupi devant sa tente, Hari s’occupait à appliquer une dernière couche de sa potion anti-feu sur les cornes quand un artisan citadin renommé s’arrêta et le regarda, amusé.<br />
<br />
“Qu’est-ce ceci, yama ? Les quartiers des musiciens sont plus proches de l’exposition, près du podium [[Image:"<br />
<br />
"Né, Maître Seng, cette corne est mon œuvre Voyez, elle renferme les sphères de savoir dans ce compartiment hermétique, est résistante au feu et surtout, peut être facilement dissimulée en cas de raid barbare."<br />
<br />
"Stupéfiant |]] Un tas de cornes de bodoc, comme c’est trompeur [[Image:" S'exclama Seng, qui laissa tomber une lourde main sur l'épaule du jeune artisan. "Écoute mon conseil, les sages apprécieront toujours une belle pièce. Si tu veux qu'ils prennent la peine d'au moins examiner ton effort, tu devrais embellir ce rude extérieur." <br />
Sur ces mots, Seng rentra fièrement à sa propre tente, où son chela polissait une magnifique boite d'ambre.<br />
<br />
Le jeune zoraï posa les yeux sur la grossière corne de bodoc. "Mmm, le vieux Seng a peut être raison, demain le jury devra examiner de nombreuses innovations puis prononcer leur verdict devant la grande assemblée. Je ferai mieux d'ajouter un peu de brillant pour qu'il soit plus tape à l'œil... Je ne peux m'offrir de l'ambre, mais la sève ne manque pas dans la rivière là bas..."<br />
<br />
La nuit s'approchait comme Hari, fatigué et irrité de la taquinerie de Seng, s'attela à la tâche de faire bouillir de la sève pour en faire une gelée ferme qui servirait ensuite à frotter le réceptacle pour lui donner une coloration verte. Sa lampe attirant toutes les lucioles de la nuit, Hari grogna à une autre qui vint danser devant ses yeux: "Ha, va-t-en avant que je ne te zappe |]]” marmonna t il en agitant sa spatule pleine de sève. Mais la luciole semblait déterminée à être pénible. “Tu l’auras voulu [[Image:" Hari pris un peu de sève, la roula en boule, pensa à un sort qu'il relâcha sur l'insecte qui tomba au sol dans une prison d'éternité."Wah..." s'exclama Hari, "Regarde ça, je l'ai emprisonnée dans la sève |" Hari pris un peu de sève]]”<br />
<br />
Ramassant la transparente boule de sève, il pu s’émerveiller à la délicate anatomie de la créature et admirer toute la beauté de ses ailes qu’aucun homin n’avait pu admirer avant. <br />“N’importe quel sage donnerait son livre de stances pour ça,” pensa t il, et une idée germa dans son esprit. Toute la nuit, il s’entraina à emprisonner et libérer des lucioles afin de parfaire les mots de pouvoir de la stance, jusqu’à ce qu’enfin, aux premières heures du matin, une luciole pu quitter sa prison sphérique et s’en aller indemne.<br />
<br />
Tôt le matin suivant, le brouhaha des compétiteurs se préparant et se dirigeant vers l’exposition fut bientôt remplacé par le silence des tentes vides. Vides, sauf une, Hari toujours sous les effets des vapeurs de sève et d’une nuit de dur labeur, était tombé dans un profond sommeil.<br />
<br />
Ce fut le distant son des cornes signalant que les juges avaient arrêté une décision qui le sorti de ses rêves. A peine eut il ouvert un œil qu’il courait avec ses perles de sève vers le podium où nul autre que Maître Seng brandissait fièrement sa création pour que tous la voient. “L’Ambre” tona-t-il “Durera pour toujours, et cette boite donnera une protection éternelle à tout ce qui y sera entreposé.” Puis il se tourna, conformément à la tradition, pour remettre la boite au maître sage en échange de la médaille de la victoire.<br />
<br />
“Maître Seng” commença le grand sage avec sa voix cérémoniale, “Je te prés…”<br />
<br />
“Attendez !” Cria Hari, essoufflé et se frayant un chemin hors de la foule des spectateurs.<br />“Votre révérence, mon œuvre doit encore être jugée…”<br />
<br />
“Q… qu’est ce ceci ? Silence, le vainqueur est choisi…”<br />
<br />
“Si vous permettez,” interrompit Seng, qui attira le sage à lui. “Je reconnais ce jeune homin, il a un esprit peu commun, celui d’un fou… Ou d’un génie. Décourager ses efforts à présent, serait comme tuer un oiseau rare encore dans l’œuf.”<br />
<br />
“Oui, Seng, je vois ce que tu veux dire, (il faut de tout pour faire un monde),” approuva le sage, qui fit signe à Hari qui sorti une perle de sève de sa corne de bodoc et la tint au soleil pour que tous la voient. Le sage examina la luciole emprisonnée dans la sève, non sans merveille.<br />
<br />
“Intéressant…”<br />
<br />
“C’est une nouvelle méthode, votre révérence.” Puis, d’un geste de son autre main et d’une incantation, Hari lança sa stance libérant la luciole qui prit les airs au milieu des “ooooh” et des “aaaah” des spectateurs environnants. “Est il quoi que ce soit de plus fragile qu’une luciole ?”<br />
<br />
“Très intéressant” admit le sage, “Mais la sève ne tiendra pas face à la première goutte de pluie, sans parler des ravages du temps [[Image:"<br />
<br />
"Non, mais l'ambre si," ajouta Maître Seng, s'avançant vers Hari, lui tendant sa belle création d'une main, et une sphère de l'autre. "Viens, yama, prends l'ambre dont tu as besoin de cette boite, et montre nous ce que ta magie peut faire avec cette sphère de savoir. Si tu y arrives, tu pourras me rembourser avec tes gains |]]” moqua le grand artisan.<br />
<br />
En un clin d’œil, le jeune artisan avait dissout une portion de l’ambre qu’il utilisa ensuite pour sceller la sphère de savoir. Toute la foule clama et applaudit comme le sage, muet devant la clameur, saisit le bras du jeune homin et le leva dans les airs.<br />
<br />
Les boules d’ambre furent par la suite perfectionnées en cubes pour un stockage plus aisé grâce à l’aide de Seng qui, incidemment, créa le premier Coffre de la sagesse pour les entreposer. <br />Pour plus de sécurité, le conseil des sages ajouta un sceau spécial pour assurer que seuls les initiés pourraient connaître leur précieux contenu.<br />
<br />
[[Catégorie:WikiImportFait]]</div>Tholshttps://fr.wiki.ryzom.com/w/index.php?title=Chroniques_d%27Atys:La_Stance_de_Da%C3%AFsha&diff=19618Chroniques d'Atys:La Stance de Daïsha2014-10-16T09:33:25Z<p>Thols : </p>
<hr />
<div>''Ecrit par un scribe Zoraï anonyme :''<br />
<br />
== La Stance de Daïsha == <br />
<br />
Sous le règne de [[Lin Cho]], les [[Fyros]] menèrent une incursion sur [[Zoran]], l'ancienne capitale Zoraï. Les [[Fyros]] furent repoussés avec succès, et le Grand Mur fut alors étendu pour fermer toutes les frontières avec les territoires barbares. Grâce aux impressionnantes tours de guet, la cité ne subit que peu de dégâts, bien qu'ils suffirent à briser le cœur de la culture Zoraï. En effet, le feu qui se déclara dans la Bibliothèque Nationale – qui gardait plusieurs centaines de manuscrits inscrits sur des parchemins en peau de mektoub – fit réaliser au Conseil des Sages la fragilité et le poids de leurs archives.<br />
<br />
De haut magiciens se réunirent, et une stance fut créée pour réduire le volume des parchemins en sphères, permettant de transporter plus aisément de grande quantités de savoir. Mais il y avait un un inconvénient, les propriétés de conservations étaient amoindries ou perdues, et un contenant était requis pour protéger les sphères des ravages du temps et du feu.<br />
<br />
Ainsi, à l'ordre de la haute autorité de [[Lin Cho]], des maîtres artisans de tout le pays furent conviés à une compétition pour trouver un nouveau moyen durable de préserver la sagesse des âges.<br />
<br />
Comme le jour approchait, les villages et cités de tout le pays envoyèrent leurs meilleurs candidats au village de [[Taï-Toon]] où la nouvelle bibliothèque devait être bâtie. Près de cinquante maître artisans et leurs apprentis ajoutèrent leurs dernières inspirations à leurs fabuleuses créations avec beaucoup de cérémonie. Il y avait des boites magiques finement ciselées, des urnes et des jarres de toutes les formes, couleurs et tailles pour stocker les sphères de savoir.<br />
<br />
Un jeune artisan du nom de [[Hari Daïsha]], du lointain village de [[Din-Tin]], avait choisi un style plus rustique et vidé une corne de bodoc afin qu'elle puisse contenir jusqu'à cinq sphères du savoir. La veille du grand jour, accroupi devant sa tente, Hari s'occupait à appliquer une dernière couche de sa potion anti-feu sur les cornes quand un artisan citadin renommé s'arrêta et le regarda, amusé.<br />
<br />
"Qu'est-ce ceci, yama ? Les quartiers des musiciens sont plus proches de l'exposition, près du podium !"<br />
<br />
"Né, Maître [[Seng]], cette corne est mon œuvre Voyez, elle renferme les sphères de savoir dans ce compartiment hermétique, est résistante au feu et surtout, peut être facilement dissimulée en cas de raid barbare."<br />
<br />
"Stupéfiant ! Un tas de cornes de bodoc, comme c'est trompeur !" S'exclama [[Seng]], qui laissa tomber une lourde main sur l'épaule du jeune artisan. "Écoute mon conseil, les sages apprécieront toujours une belle pièce. Si tu veux qu'ils prennent la peine d'au moins examiner ton effort, tu devrais embellir ce rude extérieur." <br />
Sur ces mots, [[Seng]] rentra fièrement à sa propre tente, où son chela polissait une magnifique boite d'ambre.<br />
<br />
Le jeune zoraï posa les yeux sur la grossière corne de bodoc. "Mmm, le vieux [[Seng]] a peut être raison, demain le jury devra examiner de nombreuses innovations puis prononcer leur verdict devant la grande assemblée. Je ferai mieux d'ajouter un peu de brillant pour qu'il soit plus tape à l'œil... Je ne peux m'offrir de l'ambre, mais la sève ne manque pas dans la rivière là bas..."<br />
<br />
La nuit s'approchait comme Hari, fatigué et irrité de la taquinerie de [[Seng]], s'attela à la tâche de faire bouillir de la sève pour en faire une gelée ferme qui servirait ensuite à frotter le réceptacle pour lui donner une coloration verte. Sa lampe attirant toutes les lucioles de la nuit, Hari grogna à une autre qui vint danser devant ses yeux: "Ha, va-t-en avant que je ne te zappe !" marmonna t il en agitant sa spatule pleine de sève. Mais la luciole semblait déterminée à être pénible. "Tu l'auras voulu !" Hari pris un peu de sève, la roula en boule, pensa à un sort qu'il relâcha sur l'insecte qui tomba au sol dans une prison d'éternité."Wah..." s'exclama Hari, "Regarde ça, je l'ai emprisonnée dans la sève !"<br />
<br />
Ramassant la transparente boule de sève, il pu s'émerveiller à la délicate anatomie de la créature et admirer toute la beauté de ses ailes qu'aucun homin n'avait pu admirer avant. <br />
"N'importe quel sage donnerait son livre de stances pour ça," pensa t il, et une idée germa dans son esprit. Toute la nuit, il s'entraina à emprisonner et libérer des lucioles afin de parfaire les mots de pouvoir de la stance, jusqu'à ce qu'enfin, aux premières heures du matin, une luciole pu quitter sa prison sphérique et s'en aller indemne.<br />
<br />
Tôt le matin suivant, le brouhaha des compétiteurs se préparant et se dirigeant vers l'exposition fut bientôt remplacé par le silence des tentes vides. Vides, sauf une, Hari toujours sous les effets des vapeurs de sève et d'une nuit de dur labeur, était tombé dans un profond sommeil.<br />
<br />
Ce fut le distant son des cornes signalant que les juges avaient arrêté une décision qui le sorti de ses rêves. A peine eut il ouvert un œil qu'il courait avec ses perles de sève vers le podium où nul autre que Maître [[Seng]] brandissait fièrement sa création pour que tous la voient. "L'Ambre" tona-t-il "Durera pour toujours, et cette boite donnera une protection éternelle à tout ce qui y sera entreposé." Puis il se tourna, conformément à la tradition, pour remettre la boite au maître sage en échange de la médaille de la victoire.<br />
<br />
"Maître Seng" commença le grand sage avec sa voix cérémoniale, "Je te prés..."<br />
<br />
"Attendez !" Cria Hari, essoufflé et se frayant un chemin hors de la foule des spectateurs.<br />
"Votre révérence, mon œuvre doit encore être jugée..."<br />
<br />
"Q... qu'est ce ceci ? Silence, le vainqueur est choisi..."<br />
<br />
"Si vous permettez," interrompit [[Seng]], qui attira le sage à lui. "Je reconnais ce jeune homin, il a un esprit peu commun, celui d'un fou... Ou d'un génie. Décourager ses efforts à présent, serait comme tuer un oiseau rare encore dans l'œuf."<br />
<br />
"Oui, [[Seng]], je vois ce que tu veux dire, (il faut de tout pour faire un monde)," approuva le sage, qui fit signe à Hari qui sorti une perle de sève de sa corne de bodoc et la tint au soleil pour que tous la voient. Le sage examina la luciole emprisonnée dans la sève, non sans merveille.<br />
<br />
"Intéressant..."<br />
<br />
"C'est une nouvelle méthode, votre révérence." Puis, d'un geste de son autre main et d'une incantation, Hari lança sa stance libérant la luciole qui prit les airs au milieu des "ooooh" et des "aaaah" des spectateurs environnants. "Est il quoi que ce soit de plus fragile qu'une luciole ?"<br />
<br />
"Très intéressant" admit le sage, "Mais la sève ne tiendra pas face à la première goutte de pluie, sans parler des ravages du temps !"<br />
<br />
"Non, mais l'ambre si," ajouta Maître [[Seng]], s'avançant vers Hari, lui tendant sa belle création d'une main, et une sphère de l'autre. "Viens, yama, prends l'ambre dont tu as besoin de cette boite, et montre nous ce que ta magie peut faire avec cette sphère de savoir. Si tu y arrives, tu pourras me rembourser avec tes gains !" moqua le grand artisan.<br />
<br />
En un clin d'œil, le jeune artisan avait dissout une portion de l'ambre qu'il utilisa ensuite pour sceller la sphère de savoir. Toute la foule clama et applaudit comme le sage, muet devant la clameur, saisit le bras du jeune homin et le leva dans les airs.<br />
<br />
Les boules d'ambre furent par la suite perfectionnées en cubes pour un stockage plus aisé grâce à l'aide de [[Seng]] qui, incidemment, créa le premier Coffre de la sagesse pour les entreposer. <br />
Pour plus de sécurité, le conseil des sages ajouta un sceau spécial pour assurer que seuls les initiés pourraient connaître leur précieux contenu.<br />
<br />
[[Catégorie:Chroniques du Pays Malade]]<br />
[[Catégorie:Chroniques du Nouveau Commencement]]</div>Thols