Recit de Tannick

De EncyclopAtys

Massacre

Liandra D'Alanowë

Il faisait sombre, et la pluie n'arrangeait en rien la visibilité de l'officier qui ouvrait la route à la trentaine de soldats qui la suivait. Liandra était à la tête d'une mission de routine; une tournée d'inspection des avants postes. Les soldats maugréaient contre le mauvais temps, l'inutilité de ces inspections, la bière infecte d'hier soir et le dîner froid qui les attendaient vu l'heure tardive à laquelle ils rentreraient. Elle écoutait tout cela d'une oreille distraite, un petit sourire aux lèvres. Pour elle le ciel lui offrait une soirée presque parfaite, il ne manquait que l'orage pour parachevé le tableau. Elle inspirât profondément. Il n'y en aurait pas. Une simple pluie qui allait nettoyer les jardins durant la nuit et s'achèverait au petit matin pour laisser place à une nouvelle et fraîche journée. Pas de tempête, dommage... Elle était à ces pensées lorsqu'elle entendit plusieurs sifflements suivis de cris de douleurs derrière elle. Se retournant, elle pu voir plusieurs homins tomber, percés de traits. Ils avançaient sur petit chemin entre deux collines boisées. L'endroit parfait pour une embuscade. Elle maudit ses rêveries puis se reprit rapidement. " Formation kitin!!! " Les soldats se mirent rapidement dos à dos et posèrent un genou à terre, se protégeant un maximum de leurs boucliers tandis qu'elle enfilait rapidement son casque. Une nouvelle volée de carreaux les arrosât des deux flancs, confirmant la présence d'assaillants des deux côtés de la route. L'un d'eux se plantât dans l'épaulière de son armure sans la traversée. Elle arrachât le trait et le brisât de sa main. Du matériel de mauvaise qualité, ce n'était donc pas à des militaires qu'elle avait à faire. Un seul de ses soldats était tombé cette fois, ses compagnons tiraient déjâ l'homin gémissant au milieu d'eux tout en resserrant les rangs. Vint une troisième volée, puis une autre. Bien protégés derrière leur mur d'écus, pas un seul autre guerrier ne fut touché. Puis ce fut le silence. Elle attendit quelques minutes de nouvelles salves, en vain. Ils allaient charger, sans doute conscient de l'inefficacité de leurs armes de jet face aux lourdes armures et aux solides boucliers. Elle murmura quelques mots. " Préparez vous à réceptionner la charge. " Ils laissèrent leurs lances à terre, elles les désavantageraient sur ce terrain escarpé, et dégainèrent leurs épées. Comme en réponse au chuintement des lames sortant des fourreaux ils entendirent quelques cris, puis aperçurent des silhouettes courrant vers eux. Lorsque leurs assaillants furent enfin visibles, elle pu constater qu'ils s’agissait de matis, habillés et équipés de manière hétéroclite. Quelques " Mort au roi ! " et autres cris du même acabit finirent de l'informée sur la nature exact de cette attaque. Des rebelles... "Pour la Couronne! Pour le Duc!" Puis se fut le choc, brutal. Les insurgés, lancés depuis les collines, percutèrent violemment le mur de lames et de carapaces. Ses soldats tinrent bon tandis qu'elle même tranchât le bras d'un présomptueux qui l'avait prise pour cible. Bien, charge désordonnée, de plus l'élan qui aurait dû donné un net avantage à l'assaut se retournait contre eux du fait de leur manque d'entraînement. Mais le nombre de silhouette indiquait que le ratio du nombre était nettement pour eux, ce qui était déjâ moins bien. Néanmoins elle comptait sur le solide entraînement martial de ses soldats pour compenser. La masse de rebelles leur tombât dessus. Les sokkariens tinrent leurs lignes quelques instants mais le combat tournât rapidement en mêlée furieuse. Elle se lancat au milieu de ses adversaires, faisant tournoyer sa lourde hache. Un homine vêtu d'une parok ayant connut de meilleurs jours fonça vers elle en hurlant. Un chef sans doute, où quelque chose dans ce goût. Elle imprimât à sa hache un mouvement oblique qui tranchât net la jambe du rebelle alors qu'il s'apprêtait à frapper. Il tombât lourdement au sol en beuglant de douleur. Un autre homin des bois l'attaquât avant qu'elle ne pu finir son adversaire. Elle parât une frappe maladroite, repoussât l'adversaire d'un coup de manche et lui enfonça la lame dans le ventre. Tirant d'un coup sec, elle ramenât une partie de ses entrailles fumantes avec le soc de son arme et pivotât pour la plongée dans le flanc d'un imbécile qui semblait croire que tenir haut son épée pour frapper était une technique efficace. La lame de la hache perçant le torse de Piteux Escrimeur jusqu'au manche, se retrouvant coincée dans sa poitrine. Un homin la saisie alors par derrière, lui enlaçant le cou d'un bras et plongeant une dague dans la jointure de sa cuirasse, mordant profondément sa chair et ripant contre ses côtes. Au même moment une homine l'attaqua de face, visant sa tête de sa massue. Bien effectué, le coup l'aurait sonnée pour le compte et elle ne se serait sans doute jamais réveillée, mais la matis frappât trop bas et brisa le bras de Lâche qui lâchât sa prise sous l'impact en abandonnât son poignard dans son flanc. Liandra saisit alors le bras de Maladroite et la ramenât brusquement vers elle pour lui mettre un violent coup de tête. Le visage percutât son heaume avec violence, lui écrasant le nez d'où jaillit un flot de sève. Elle profitât de l'étourdissement de son ennemie pour la désarmée et pivotât sur elle même en lançant l'arme sur la tête de Lâche. La masse écrasat la tête du rebelle, qui dégainait une deuxième dague de son bras valide, transformant la moitié de son visage en amas de chair sanguinolente. Se retournant sur Maladroite, elle lui donna un coup de masse dans le ventre qui la plia en deux, puis lui saisit la tête par les cheveux et lui envoyât un violent coup de genoux dans la face. Un craquement sinistre lui indiquât qu'elle ne se relèverait pas. Ramassant une épée, elle chargea un rebelle qui maintenait un de ses soldats à terre en l'étranglant du manche de sa hache et lui plongea sa lame dans le dos. L'homin hurla et relâchât sa prise, permettant au sokkarien de lui envoyer un coup de bouclier qui le sonnât pour le compte. Elle fut alors percutée par un mastodonte qui l'envoyât à terre. Par malchance une des arrêtes de sa masse se coinça dans la ceinture du géant rebelle qui, déséquilibré par sa charge brutale, la suivit dans sa chute. Il tombât à genoux brutalement sur le ventre de Liandra, qui expirât brutalement tout l'air de ses poumons. Avant d'avoir pu se remettre, le rebelle tira sa tête vers lui puis lui assénât un coup de poing d'une rare brutalité qui la renvoya heurté le sol avec une telle violence que son casque se fêlât. Nul doute que sans son armure elle aurait été tuée sur le coup. Elle sentit son cuir chevelu craquer sous l'impact et sa sève commencat a coulée dans son heaume. Le poignard lui fouillait les chairs et raclait contre une de ses côtes à chaque mouvement. Elle réprimât un cri de douleur en se mordant les lèvres et remontât violemment son genou dans l'entrejambe du géant qui beuglât aussitôt. Il mit immédiatement ses battoirs autour de son cou et commentât à serrer tellement fort que les anneaux qui la protégeait se déformèrent. Elle tentât de desserrer en vain l'étau impitoyable. Alors que sa vue commença à se brouillée, elle vit une étrange excroissance se former au niveau du cou du mastodonte, puis se rendit compte qu'il s'agissait de la pointe d'une épée. Le soldat qu'elle avait sortit d'une mauvaise posture venait de lui rendre la pareil. Il écartât le corps d'un coup de pied. " Commandeur? Ca va? Commandeur, la bataille est gagnée, c'était le dernier... " Elle n'entendit pas le reste de son discours, se mit à genoux et retira son casque maladroitement, crachant de la sève. Sa tête était un antre de douleur qui n'avait que peu à envier au flanc où le poignard était toujours enfoncé. Elle reprenait douloureusement son souffle, inspirant des bouffées d'air qui lui brûlait la gorge et expirait en toussant et recrachant de la sève en même temps. Relevant la tête, elle regardât autour d'elle et vit que seuls quelques uns de ses homins étaient encore debout. Une dizaine, au mieux. Ils portaient secours à leurs camarades blessés. Le fracas de la mêlée avait laissé place aux cris des souffrants et aux râles des mourants. Toute la zone était jonchée de cadavres, la terre elle-même semblant avoir du mal à éponger toute la sève qui y était répandue. Joli massacre... qu'ils soient cinquante ou des milliers, les champs de batailles des homins se ressemblaient tous: un endroit de plus puant la viande crue. Le soldat se tenait toujours à côté d'elle et l'aidât à se relevée. Elle grimacat de douleur mais ne laissât échapper la moindre plainte. Elle héla un des sokkariens qu'elle reconnut. " Sergent ! Faites en sorte que nos blessés puissent prendre rapidement la route. Abrégez les souffrances de ceux qui en sont incapables. Les gingos se chargeront de finir le travail des rebelles si l'on ne quitte pas bientôt cet endroit. Exécution! " Le sous-officier aboyât rapidement quelques ordres et les valides commencèrent leur travail. Elle même fit un tour sur ces jambes et reconnut l'endroit où elle avait commencé l'escarmouche. Elle vit l'homin en armure lourde et s'en rapprochât en boitant. Elle avait toujours du mal à respirer et continuait à cracher de la sève. L'autre brute avait dû lui briser des côtes, et l'une d'elle avait certainement percé un poumon. Elle aurait grandement besoin d'un prêtre une fois en ville. Le meneur était mort, il avait finit se vider de son sang. Elle ordonnât à l'un de ses soldats de venir retirer sa hache du corps de Piètre Escrimeur, elle ne s'en sentait plus la force, et vit l'un des rebelles ramper vers un buisson. Elle s'en rapprochât et lui donnât un coup de pied dans le flanc qui le repoussât sur le dos. Il avait le ventre ouvert et hoquetait en s'asphyxiant dans sa propre sève. L'un de ceux qu'elle avait blesser en tournoyant au début du combat. Liandra retirât la dague plantée entre ses côtes en serrant les dents et s'agenouillât sur lui. Il n'était pas bien âgé, pas assez même pour se raser, mais suffisamment pour qu'on lui mette une arme entre les mains. Il pleurait et hoquetait en la regardant de ses yeux larmoyants. " Que veux tu ? ... de la pitié ? Tu vas mourir.... et je n'ai pas de remords pour toi... " A l'aide de la dague elle s'entaillât la peau juste en dessous de ses yeux. Sa sève se mit à couler telle des larmes sur son visage. " Tiens, voilà la seule pitié que j'ai à t'offrir..." Elle laissait sa sève goutter sur le visage du mourant quelques minutes, gardant son regard plonger dans le sien. La souffrance avait quitté ses yeux, seule restait la peur. Peur de mourir, peur d'avoir sacrifié sa vie pour une cause stupide, peur de ne plus revoir sa famille, le soleil où l'être aimé... peu importe la raison, seule la peur subsistait dans ce moment où l'on est conscient de ne plus être en vie tout en étant pas tout à fait mort. D'un coup rapide elle plantât le poignard dans sa gorge. " Tu n'as plus peur maintenant petit... " Elle regardât la vie quitter rapidement ses yeux, puis se releva et commencat à défaire sa cuirasse. Sa blessure saignait beaucoup, il fallait la bandée et se remettre en route...

Tannick Ar Erminig Ru

Vetu de noir et de par mon armure et les ombres qui me dissimulait, j avais decider pour une fois de m aventurer en territoire des sommets verdoyants pour faire un de ces eclairages qu il m etait devenu si familier. Au detour d un bosquet, un groupe de miliciens peu organise m avait intrigue et mon role etait de surveiller ces homins afin d en faire un rapport a mes superieurs. Les informations sur les troupes d Atys etait toujours un atout lors de possible rencontre par nos rangs. Jouant des lumieres et des avantages de la foret Matis, je me tenais toujours a bonne distance pour ne pas me faire reperer, mais tout en restant a porte d oreille pour mieux les epier. Ils sommencaient a soigner leurs armes comme si le sang allait les apeler quand soudain un jeune homin, pas encore assez vieux pour se raser, mais suffisament age pour tenir une arme arriva sur ce campement de fortune; "-Ils arrivent, ils vont bientot rentrer dans le defile ! -Preparez vous, sortez vos fusils arbalettes, et mettez vous tous en formation." Beugla sans doute leur chef, homin cache sous sa lourde armure Pavok. Je grimpi aussitot dans un arbre profitant de leur agitation pour ne pas etre vu, de ce perchoir personne ne fairai cas de ma presence tout leurs regards seront bientot oriente vers le bas vers ce defile cite. Sautant de branches en branches afin de les suivres durant leur deplacement vers le lieu de leur embuscade, je les epiait comptant de plus belle le nombre des homins qui constituaient cette milice, considerant d autant plus leur force et la strategie que leur rang pouvait inspire. Or il s agissait purement d une milice armee des plus heteroclite, aucun ne semblait etre un vrai guerrier ni meme n avoir jamais ete eleve d un maitre d arme afin de parfaire au travers de tout homin avant de vrais combats. De bien pietres soldats en somme qui n avaient pour eux qu un avantage, celui d une embuscade, maintenant le plus important etait de savoir qui etait leur cible. Je me colis a mon tronc, utilisant de plus bel une enorme ramure pour me dissimule tout en scrutant la faille dont javais entendu parle, j y entendait deja le bruit des armures qui defilaient a l interieur, le bruit des fourreaus frappant les jambieres des armures et surtout le pas cadence d homins entraine a se battre. Les assaillant prire place, les fusils arabalettes armes et prets a tirer, leur chef le bras leve pret a donner le signal. Son bras retombat et un premier vol de carreaux parti des armes, metant rapproche je pu voir les assaillants se fairent surprendre et plusieur tomber sous cette attaque sournoise. Un temps mort, tout le monde rechargeait, une ligne se detachait pour commencer a faire le tour et commencer la descente pour l attaque de melee. Le bras se releva et retomba aussi sec, une seconde volee, mais cette fois ci les insurges avait pris les devant et etait deja pris une position defensive, bouclier en parade, et homin a couvert. Le blason des bouclier m etait totallement inconnu, tout comme les couleurs des armures portees. A peine mes yeux revinrent sur les tireurs que je vis pour la troisieme fois le bras de leur chef retomber et une 3eme volee parti mais sans plus de succes que la seconde, j entendi les homins gromeler, tandis que les soldats en contrebas restaient calme sur leur position. Les miliciens trepignaient, leur troupe de melee avait fini leur detour et attendaient leur tour pour la curee, le chef fit signe aux tireurs de ranger leur fusil et de se preparer a les rejoindre sur le terrain de bataille arme de poing a la main, son epee aillant deja ete sorti il parti tel une trombe pour declancher la charge plus bas. Il ne restait qu une poigne de tireur, mais si ces derniers restaient la, une fois les hostilite lancees en bas, les bouliers tombe, les embusques deviendraient des cibles bien facile, et ayant estime la folie de cette milice, il ne me serait pas etonnant que ces derniers tireurs ai pour consigne de tirer dans le tas et de profiter des boucliers a terre pour faire mouche. Un bruit de carapace, le combat avait commence en bas, meme si il s agissait d inconnus, ce combat etait bien trop inegale, de par le nombre de leur advcersaire mais surtout de la methode utilise qui est des plus vil et sournoise. J empoigni mon epee et ma dague, ressera mon gilet pour qu il ne me gene pas lors de mon saut hors de cette arbre et me tint pret a agir au moment opportun. Le premier commenca a arme son fusil, aussitot j incanta un sort de peur qui fit mouche de suite le pauvre homin aussitot effraye se mit a courrrir dans tout les sens semmant le trouble dans les siens, son voisin me vi mais il etait deja trop tard, la boule de mon incantation d etourdissement le frappis ausitot le rendit totallement apathique. Je profita de l ebetude des 3 derniers fusillers pour sauter de l arbre, mes pieds heurterent brutalement le sol et me retrouvit 4 m plus bas dans une position de timari la tete juste relevee pour voir mes assaillants et leur dire: "-A chacun son tour de se faire prendre a revers" Je chargis le premier fusiller qui se fi entailler de ma lame li kovan depuis le bassin jusqu a la gorge, net sans qu un cri puisse sortir de sa gorge il tomba au sol, lanssant le debut de mon combat avec ces sournois. Dans le chaos que je venais de creer, les fusils etaient tombe et tous avait pris leurs armes, grosse erreur de leur part, ils auraient pu avoir une chance en me tirant dessus, mais tant pis pour eux. Avec rapidite et dans un mouvement que seul la rapidite pouvait qualifie mon epee parti vers ma seconde cible et dans un mouvement droit et horizontal coupa la tete de l homin sans meme sentir les os sur son passage, dans une rotation j empala le troisieme de ma dague alors qu il me chargeait, ce dernier fit tomber sa tete sur mon epaule et je le senti glisser le long de mon dos dans un rale. Mon sort de peur devait etre fini a present et mon adeversaire ne serai plus long a revenir. Quant a mon etourdit, il ne letait plus mais totallement ahurri devant ma facilite a faire tomber ses 3 compagnons, je mavanci tout en marchant vers lui l epee tendu dans sa direction, mes yeux vert fixe sur lui comme une provocation, il ne pu le suporter et attaqua comme un fanatique, erreur d un novice... J esquiva et tout en sortant ma seconde dague passa derriere lui pour lui tenir la tete de la main gauche, et passer ma dague sur le cou que je venait de liberer. Mon cinquieme ou est il ? il ne partira pas je ne le pense pas, il restera se battre comme ses compagnons. Un declic, un percuteur qui vient de declencher un tir, je vis le carreau et pu a peine l esquiver dans un mouvement vers la droite faisant s enfoncer le trait dans mon epaule, il venait de se buisson, je mis aussitot mon bras valide dans mon dos attrapant ma cleven ardente et la lancant dans cette direction, les flamme lecherent le buisson qui pris aussitot feu, les feuilles tomberent les unes apres les autres faisant apparaitre le tireurs une hache plante dans la tete, il avait voulu me tirer comme un yubo, tout compte fait le chasseur aura ete malchanceux. Je ramassis mes armes les rangea toute, et me dirigea vers le bord du defile, le combat etait toujours d actualite. Tout en retirant le carreaux plante dans mon epaule, je dis: "-Et bien Inconus, maintenant vous etes a armes egales avec vos adversaires, montrez que vous savez vous battre, quant a moi je n en fairait pas plus..... Bonne route a vous" Je reparti laissant derriere moi mes 5 cadavres, et le bruit des armes qui se croisaient encore plus bas.

Départ

Tannick

Soleil implacable, et chaleur insuportable, encore lune de ces memes journee dans le desert Fyros.

Les portes du camp des Libres, un petit Homin dans une armure lourde bleu et noir my fyros mi tryker marque par les griffes de Kitins. A la vue des gardes ce dernier retire son casque et laisse aparaitre un visage connu pour la jovialite mais ici marque par les combats et la souffrance, un tryker ni trop vieux pour etre en retraite ni trop jeune pour devoir rester a l ecole.

"- Je me nomme Skent Glazadu, je suis ici pour delivrer un message au commandant Edge de la part de Tannick Ar Erminig'Ru"

A l ecoute du nom du libre disparu, le garde eu un blocage;

"- Tan.... Euh le commandant n est pas la pour le moment maissuivez moi je vous indique sa tente pour que vous puissiez l attendre."

Sans mot dire, Skent suivi le garde, arrive devant une tente qui ne se differenciait occunement des autres, le garde lui fit signe qu il s agissait de la bonne et sans alla dans un salut militaire.

Le tryker sortit une missive de sa poche et pri l initiative de penetrer dans la tente. Son regard alla de droite a gauche comme un reflexe pour savoir ce qui pouvait lui arriver, puis un sourrire pointa sur le bord de ses levres

"Non, pas ici..... je ne crains rien. Murmura t il dans un ricanement amuse."

Il deposa alors le parchemin sur la table et s en alla, saluant le garde qui lavait guide lui faisant comprendre qu il aait accompli son role de messager.

Sur la missive il y avait écrit: "Mon commandant, je voulais avoir pres de moi les Libres il y a de cela quelque lune pour vous faire savoir les projets qui etait miens. En fait, j ai par un informateur apris que mon pere etait toujours vivant et je me doit d aller a sa rencontre, je ne sais comment cela est possible il a toujours ete laisse pour mort pour tout ce que j avais pu en apprendre, mais mon sang me suplie d aller en savoir plus. Des informations upplementaires me sont arrive avant que je ne puisse en aviser les Libres Frontaliers, et lurgence de ces nouvelles m ont fait prendre le route de suite sans en dire mot a qui que ce soit..... Lei m yant vu partir m a accompagne et nous sommes en ce moment meme a mi distance du centre de notre planete, comprenez alors que je ne sais si je pourrais jamais revenir. Les libres, ma famille, me manque, la gaiete que vous avez apporte a mon coeur ne pourra jamais etre ni oublie ni efface. Je porte encore le blason de notre maison, afind honore ce que vous etes pour moi. Mais l apel de ma famille est trop pressant, le besoin de savoir qui je suis au dela de mon nom est trop pesant. Excusez moi encore de vos avoir quitte si brutalement, et si je le peu encore, Skent, un ami tryker rencontre dans les primes viendra encore vous apporter de ces lettres qui pourront nous lier malgre la distance. Avec le respect eternel a votre rang et l homin que vous etes, avec tout l amour que j ai envers le libres, au revoir et puisse nos chemins se croiser a nouveau."


Le soir venait, les libres comme a leur habitude revenait petit a petit au camp comme pour se reposer, de nouveau Skent se presenta a la porte retirant son casque, il sourit au garde qui l avait guide dans la journee.

"-Resalut ! Desole d etre parti ainsi, une affaire urgente a terminer..... Le commandant est il de retour ? Juste pour savoir s' il a lu le message et pour le cas ou si j ai un ch'tit truc a ramener avec moi pour le Tannickeunitet de Lei. Dit il dans un grand sourrire."

Edge

Revenu au camp afin de poursuivre la profonde réflexion qu'inspiraient et imposaient les événements récents, Edge trouva immédiatement dans ses quartiers la missive qui l'attendait .

A la découverte du sceau de Sire Tannick, son visage s'assombrit, comme s'il n'avait pas vraiment besoin de lire le parchemin pour comprendre ce qu'il devait signifier.

Si Tannick s'adressait ainsi à lui dans une urgence telle qu'il s'en remettait à l'écriture, le risque était grand de découvrir qu'un nouveau Libre quittait le camp.

La lecture lui confirma ses craintes.

La tristesse et l'abattement se mélaient à la satisfaction de savoir le fyros à la recherche de son pére. Et puis, le matis avait à présent compris qu'il en serait toujours ainsi. Des Libres partiraient toujours, d'autres viendraient les remplacer.

Il n'y pouvait rien, et il lui faudrait sans relache poursuivre son chemin, faire face à son destin, redoubler d'efforts pour que La Garde Noire continue d'avoir un présent et un avenir solides.

Qu'il en soit ainsi...

Il sortit pour afficher le parchemin aux yeux de tous, afin que les Libres soient mis au courant.

Puis il s'installa afin d'écrire à son tour...

Edge, pour Tannick, a écrit: "Sire Tannick,

Votre départ est dans tous les esprits ainsi que dans tous les coeurs.

Mais comme vous le devinez, je ne peux que vous dire que le bon chemin est celui que nous empruntons sans même avoir besoin d'y songer.

Je vous demande de conserver et d'honorer fiérement ce blason que vous portez, seul lien à présent entre vous et les Libres, ou que vous soyez, quoi que vous fassiez.

Les Libres et leur Commandant ne vous oublieront pas, la porte du camp sera toujours ouverte, au cas où...

Puisse votre séve rester forte, et votre âme éclairer vos pas.

Bien à vous,

Edge."

Le matis scella la lettre.

Puis, le visage sombre, il traversa le camp et remit le parchemin au garde en faction à l'entrée.

"Si un tryker prénommé Skent se présente à nouveau en ces lieux, remettez lui impérativement ceci."

Le garde acquiesa, mais Edge était déja loin.

Tannick

Un homme semblait perplexe, il rentrait au camp d une facon bien in congru a force de rflechir et d y perdre ses penses, il se heurtait un peu partout et a tout le monde et s excusait aux poteau et pestait contre les gardes les traitant de poteaux qui etait mal plante. Tout d un coup, il s arreta net et vu qu il etait face au dos du commandant, et stoppa avant de recommencer encore une betise. "Mon commandant ! , dit il tout en saluant. Une etrange nouvell mon commandant, il parait que sur Dyron un jeune fyros au visagerecouvert d une cicatrice en forme de X et portant le blason des libres, est arrive il y a peu de temps. A ce que mo nami m a dit il serait fatihue au points ou meme ses cheveux rouge semble avoir du mal a tenir sur sa tete. Je n ai pa pu voir cet individu de mes yeux il aura disparu avant mon arrive. Je tenais juste a vous mettre au courant qu un individu portant nos armes et ne faisant pas parti du regiment etait sur Dyron" Sur ces mots le jeune homin disparu aussi vite que possibile se rendant compte que les gardes qu il avait bouscule le regardait avec un eclat de revanche pour les bousculade qu il venait de subir.

Retour

Daynota

Le campement de la Garde Noire, au coeur du Désert Ardent, sous l'astre du jour encore pâle. Malgré l'heure matinale, des cris guerriers ou des rugissements sourds se faisaient entendre en provenance d'un petit espace aménagé dans le camp pour l'entraînement des Libres Frontaliers ou des sentinelles enrôlées pour sa défense.

En l'absence du maître d'armes des Libres, un entraîneur de Pyr était venu assurer le maintien en forme de combat des troupes. Une épée Stavonyx dans les mains, il enchaînait de nombreuses attaques que la petite silhouette empêtrée dans une armure lourde Fyros, apparamment trop grande, et qui en était la cible, paraît avec difficulté. L'offensive de l'entraîneur s'intensifia, laissant de moins en moins de temps entre chaque coup. Reculant, opposant à chaque attaque sa rondache Pakmon, tentant parfois une riposte d'un mouvement maladroit du bras terminé par une épée Kovan, l'Homin, certainement un Tryker, était sur le point de se faire déborder. Ses mouvements ralentis et rendus grossiers par son armure, il trébucha, les sangles qui attachaient ses bottes s'accrochant entre elles, et s'écroula dans la sciure, la pointe de l'épée de l'entraîneur sous le menton. Celui-ci s'exclama, à peine essoufflé : « Oui ! C'était bien Capitaine ! On peut dire que... »

Mais il n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'une petite lumière, devenant rapidement une véritable boule d'énergie, grossit dans la main, qui tenait quelques secondes plus tôt une épée de fabrication Zoraïe, du capitaine des Libres. La boule partit à ras du sol à une vitesse terrifiante et éclata sur le pied, heureusement protégé, de l'entraîneur Fyros. Des grognements venant du fond du casque du Tryker allongé dans la sciure s'amplifiaient, tandis que les éclats de rire des Homins qui s'entraînaient, et qui avaient arrêté leurs activités depuis plusieurs minutes, recouvrirent vite les gémissements de Lylus Mekops, l'entraîneur de Pyr.

Daynota avait pris sa décision de commencer à apprendre à manier des armes de mêlée quelques cycles auparavant, durant ces longues absences. En tant que capitaine de la Garde Noire, elle s'était convaincue qu'elle ne pouvait pas se limiter à la magie destructrice, qu'elle devait diversifier ses compétences. Elle avait déjà commencé à prodiguer des soins aux Libres, lors de petites batailles où ses maigres aptitudes de guérisseuse suffisaient. Elle avait aussi pour projet d'apprendre la magie débilitante, d'apprendre à contrôler les comportements de tout être vivant par la force de son esprit et de sa sève. La Trykette devait cependant poursuivre son entraînement dans la magie destructrice. Elle avait déjà une très grande maîtrise de cette magie, mais elle souhaitait encore persévérer.

L'apprentissage de la mêlée était donc actuellement une de ses priorités. Ce sera long, la Trykette ne partant presque de rien, mais elle comptait bien y arriver. Ils ne furent pas trop de trois Homins pour la relever et la remettre sur pied, afin qu'elle reprenne l'entraînement avec Lylus Mekops. Elle grogna et marmonna, comme à son habitude, puis réajusta son casque et se prépara à attaquer...

Tannick

Tandis que la Tryker emmitoufle dans son armure redoublait ses attaques, une ombre emmitoufle dans une loque noir s approcha pour regarder les deux homins s entrainer.

Alors que les deux adversaires se reculaient un peu l un de l autre afin de mieux se charger, l inconnu dans son haillon noir s avanca vers eux. Et d un mouvement ample ouvri cette cape de fortune afin de liberer son bras. Une armure mi-tryker, mi-fyros aux couleurs de la Garde Noire pu s apercevoir sous le tissu sale et use, mais le capuchon toujours suffisement baisser pour ne laisser qu apparaitre un menton relativement fin.

Une fois la cape passe par dessus l epaule, l homin degaina une mody-klyde range dans l un des fourreaux qu il portait a la ceinture. Cette lame fut vivement prise par la main gauche, seul membre visible sous le manteau. Et fut jete de sorte a se planter entre les deux combattant.

Alors, une voix familiaire se fit entendre:

"- Prenez plutot cette arme mon capitaine, elle est bien plus legere et equilibre que le bout d ecorce que vous utilisez"

Sur ces mots, l inconnu baissa son capuchon et laissa apparaitre son visage. Visage toujours marque par ce "X" qu un kincher lui avait fait pres de 5 ans auparavant.

Daynota

« Tannouck ! » La Trykette laissa tomber à terre sa kovan, jeta au loin son casque Fyros de bien piètre qualité, libérant ainsi sa longue chevelure rose, et fonça sur le maître d'armes des Libres. Il n'eut pas le temps de réagir qu'elle s'accrochait déjà à son cou, le couvrant de baisers aussi baveux qu'affectueux. Elle éclata de rire et s'exclama : « Tu sais, j'va d'venir supra fortiche avec les épées et tous ces trucs-là ! Vi vi, j'ai décidé de faire un peu autre chose que la magie. Mais tu sais, c'est une décision comme une autre hein... après tout, on dit bien qu'y'a qu'les armas qui changent pô d'avis ! Et au fait, t'étais parti où ? Non parce-que mouah z'étais plus trop au camp ces temps-ci non plus... oooh j'ai vu tous plein de trucs ! Tu veux qu'j'te raconte ? Par exemple... »

Les pieds noués derrière le dos du Fyros, les bras enroulés autour de son cou, Daynota ne s'arrêtait à peine pour respirer. Elle lui raconta comment elle avait réussi à attirer un bébé Kipucka à l'écart pour le manger cru, qu'elle avait presque réussi à voler en sautant du haut d'une petite falaise - avant de finir sur les fesses - ou encore la manière dont un Matis l'avait courtisée, avant de parler de son errance dans la jungle Zoraïe, de son observation attentive et "scientifique" de la Goo et des animaux contaminés par elle, puis... puis de tout le reste de son long voyage...

Tannick

Mon visage s illumina a voir la joie jaillir de la Tryker. Cependant, je me retenais de faire la moue, ses jambes autour de moi compressait mon bras droit encore cache par mon manteau.

Je fis comprendre a Daynota de bien vouloir descendre et en profita pour decouvrir mon membre. Il etait en echarpe colle a mes cotes, un pensement empli de sang le recouvrait.

"- Et bien .... je suis retourne dans les primes encore une fois... retrouver mon pere.... Mais ce sont les kinchers qui m ont trouve. Je ne pourrais pas vous etre util avant un bon moment. Je lui montrais ma jambe droite, elle aussi blesse, les bandages tout aussi immacules."

Je m agenouillas devant Daynota, et la prie dans mes bras, la serrant laissant echapper des sanglots.

"-Lei... dis je dans un soupir. Je ne sais... Je ne sais pas ce qu elle est devenu, jai abattu tellement de kitins pour la retrouver.... mais .... mais....................."

Je me recroquevilla sur moi meme tout en serrant le capitaine dans mes bras, et commenca a pleurer Lei, ne savant exactement ce qu il lui etait arrive.

Daynota

Daynota fixait le bras de Tannick, puis sa jambe, puis de nouveau son bras... A la fois confuse et choquée par la vue de ces blessures et par les paroles du Fyros, elle balbutia des paroles incompréhensibles, le regard tout à coup perdu dans le vide. Les blessures du maître d'armes semblaient graves, et nécessitaient que les guérisseurs du campement s'en occupent au plus vite. Dans les bras de Tannick, les mains pendant le long de son corps, la Trykette n'osait plus faire un geste. Ses pensées étaient incontrôlables. Elle espérait ne pas avoir fait mal au Fyros ni avoir rouvert une quelconque plaie. Mais elle le savait vaillant, il récupérera vite. Autre chose n'allait pas. Elle l'entendit alors sanglotter, agité de spasmes, la serrant contre lui. Ses sanglots semblaient si lointains dans les brumes agitées de son esprit. Mais elles les savaient réels, et justifiés. La Trykette fit un effort pour se reprendre. Elle pensa alors à Lei, à tous ces moments partagés avec elle, puis à son départ... elle cria, paniquée : « Lei ?! Comment... Que lui est-il arrivé ? Que s'est-il passé ?! »

La Trykette s'interrompit et soupira doucement, reprenant de nouveau le dessus sur elle-même. Elle sourit, et posa avec tendresse ses mains sur la tête du Fyros. « Occupons-nous déjà de toi... il faut soigner ces vilaines blessures.»


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