Jena

De EncyclopAtys

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Jena est la brise qui nous caresse, la rafale qui nous bouscule, l'émotion qui émeut notre coeur. Nous pouvons sentir sa présence même si nous ne pouvons la voir. Seules de telles sensations nous permettent d'avoir le sentiment qu'il y a une vie après notre mort sur Atys.
Angeli di Fabrini, prêtre novice de l'Eglise de la Lumière


Principale divinité d'Atys, vénérée essentiellement par les Matis et les Trykers, Jena est considérée par ses fidèles comme la Génitrice d'Atys, la Déesse de l'Astre du Jour et la Mère de l'Hominité. Elle est souvent associée à la figure mythique d'Elias Tryton et à la Karavan.


Jena, Génitrice d'Atys et Mère de l'Hominité

La Création du Monde

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Jena est considérée par ses fidèles comme la génitrice d'Atys. Les textes sacrés, transmis oralement, décrivent cette genèse de façon très imagée mais assez parlante :

"Aux confins de l'univers, un monde unique naquit de la matière en fusion : Atys, la planète verte, avait pris vie. Alors la génitrice, dont les spasmes ébranlèrent la croûte de la jeune planète, parvint à arracher un premier souffle à sa poitrine palpitante dans une grande explosion d'énergie. Le vent dissémina les premières graines de l'existence. Les racines vierges conquirent le ciel de leurs branches verdoyantes, les oiseaux prirent leur envol et les bêtes grouillèrent dans le miracle frénétique de la Vie. "

Le Mythe et la Prophétie

Créatrice d'Atys, Jena est également la Déesse du Soleil et la Mère de l'Hominité, ce que rappellent les mythes véhiculés par ses fidèles :

"Les homins vivaient sur une planète appauvrie jusqu'à ce que le Grand Dragon, prince des ténèbres, vienne et les séduise par des visions d'eaux pures et de terres fertiles. Après les avoir menés sur Atys, le Dragon fit en sorte de cacher le soleil et, dans le froid et l'obscurité, de réduire les homins en esclavage. Mais Jena, la Déesse du soleil, créatrice d'Atys, eut vent des plans du Dragon et le remplit du feu éternel afin de l'empêcher de maintenir un climat froid et d'éteindre la lumière de la vie. La Déesse fit ensuite renaître la lumière, provoquant ainsi la Poussée Verte qui allait permettre aux homins de vivre à nouveau en harmonie dans un monde d'abondance. Jena envoya ses disciples, les Gardiens de la Karavan, afin d'installer les homins en différents lieux de la planète pour que chaque race eût un rôle dans la conservation d'Atys. Depuis ce jour, les fidèles homins ont appris à exprimer leur gratitude en vouant un culte à Jena et en faisant des offrandes à ses disciples. Le Dragon, quant à lui, se réfugia dans les entrailles d'Atys où il dort depuis. Il est interdit aux homins de descendre dans les souterrains des Primes Racines à la recherche de la tanière du Dragon par crainte de réveiller sa colère. Il est dit qu'avant de mourir, le Grand Dragon s'éveillera à nouveau pour cracher tout le feu de son corps causant ainsi la fin d'Atys. Ceux qui resteront fidèles aux enseignements de Jena et qui vivront à la surface d'Atys seront sauvés et transportés vers un nouveau monde d'abondance."

Le Culte de Jena

Jena est l'unique Déesse vénérée sur Atys, principalement chez les Matis, qui en ont fait le socle d'une véritable religion appuyée sur la Karavan, et les Trykers, qui l'entourent d'une vénération faite de superstitions et d'offrandes. Elle est par contre quasiment tombée dans l'oubli chez les Fyros et son existence est totalement niée par les Zorai, qui la considèrent comme une invention d'homins sous-évolués.

D'après le Mythe, Jena est la Déesse du Soleil, la source de Lumière qui, sur une planète végétale, représente l'essence-même de la vie. Génitrice d'Atys, elle représente la Mère par excellence, celle qui enfante, aime et protège, mais aussi celle qui élève ses enfants pour les mener à l'âge adulte. Cet aspect du culte de Jena est particulièrement présent chez les Trykers, qui le renforcent même parfois en lui adjoignant un « mari », Elias Tryton, formant ainsi une sorte de « Sainte famille » souvent vénérée en secret.

Jena est adorée publiquement en terres Matis et Tryker, lors de cérémonies à dates fixes, comme la fête de la Gratitude [1], établie au solstice d'hiver, lorsque la lumière printanière prend le pas sur l'obscurité hivernale. Elle fait aussi l'objet d'un culte privé, fait de multiples attentions, prières et offrandes.

Il n'existe pas à proprement parler de clergé de Jena, celui-ci n'ayant pas été reconstitué après le Grand Essaim, même si des voix s'élèvent parmi les Matis et les Trykers pour pallier ce manque criant de dévotion, au moment où les périls s'amoncellent à nouveau sur Atys. Certains homins, cependant, portent le titre de « prêtre », et en l'absence de clergé officiel, pratiquent les rites sacrés à partir du peu de connaissances ayant survécu à la destruction des anciens royaumes.

La Karavan et les Commandements de Jena

La mystérieuse Karavan est considérée par tous les peuples comme la gardienne des commandements de Jena. Ce sont eux qui sont chargés de veiller sur les homins, et de leur indiquer la voie leur permettant d'accomplir la volonté de la Déesse. Parallèlement, la Karavan est le principal pilier du pouvoir religieux chez les Matis, où sa volonté a force de loi. Elle dispense avec parcimonie une impressionnante technologie, qui permet à ses fidèles de s'opposer efficacement au pouvoir « démoniaque » de la magie des Kamis.

Il n'en reste pas moins que ces commandements, ces « lois divines », sont très diversement appliqués parmi les homins et que la Karavan peine à obtenir le respect qu'elle estime lui être dû. Pour le moment cependant, les mystérieux technolords se sont contentés d'avertissements indolores (révélation des commandements par la Guilde de Karavia, à Yrkanis notamment) et semblent se contenter d'agir dans l'ombre, considérant peut-être que les temps sont plus propices à la persuasion qu'à la persécution. Cet « adoucissement » de la position karavanière se fait également sentir dans la sphère privée, certaines anciennes lois — comme les restrictions de caste concernant l'éducation — étant tombées en complète désuétude depuis le Grand Essaim.